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L’endocardiose mitrale canine, ou Myxomatous Mitral Valve Disease (MMVD) est certainement la pathologie cardiaque la plus rencontrée par les praticiens vétérinaires. Bien qu’aisée à diagnostiquer, cette pathologie dégénérative acquise requiert une attention particulière des propriétaires de chiens atteints afin de suivre l’évolution de la maladie. Le praticien devra adapter le traitement cardiaque afin de préserver la fonction la plus adéquat possible du cœur. 
Premièrement, une étude bibliographique sera menée afin d’analyser la littérature et de présenter les différents aspects de la maladie. A savoir, la présentation clinique d’un animal atteint d’endocardiose mitrale, la classification de la maladie selon l’American College of Veterinary Internal Medecine (ACVIM), et les moyens diagnostiques dont nous disposons actuellement. Enfin, nous terminerons cette revue bibliographique par une actualisation des traitements à mettre en place chez un patient atteint de MMVD. 
Secondairement, nous présenterons une étude prospective menée sur 37 chiens atteints d’endocardiose mitrale, présentés au sein de la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège. L’objectif sera de comparer l’intérêt de deux techniques dans le diagnostic précoce d’une décompensation cardiaque congestive gauche ; le POCUS (Point Of Care UltraSound) thoracique et le monitoring de la Fréquence Respiratoire au Repos (FRR). 
A l’issu de ce travail, nous mettrons en avant l’intérêt de surveiller la fréquence respiratoire au repos des chiens atteints de MMVD. En effet, nous verrons que cette technique, aussi simple soit-elle, permet d’alerter précocement le propriétaire que son chien cardiopathe semble recevoir un traitement qui ne permet plus un contrôle optimal de sa maladie. Alors que l’échographie trans thoracique, appelée plus récemment POCUS thoracique, trouvera plus volontiers sa place dans la prise en charge en urgence, plutôt que dans un but de diagnostic précoce de décompensation cardiaque congestive gauche.

cardiologie --- chien --- valve --- mitrale --- échographie --- POCUS --- cocker spaniel --- échocardiographie --- oedème --- souffle --- Myxomatous Mitral Valve Disease --- ACVIM --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale

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L’objectif de cette étude est d’estimer la prévalence des lésions oculaires associées à l'hypertension artérielle (HTA) chez les chats à la Clinique Vétérinaire Universitaire (CVU) de Liège.
Après une introduction sur la pression artérielle (PA) et les lésions oculaires hypertensives, nous parlerons de notre étude qui se concentre sur la mesure de pression artérielle systolique (PAS) enregistrée à la CVU de 2014 à 2019 chez le chat, soit 415 chats. 101 chats ont eu une PAS qui était ≥ à 160 mmHg, ce qui les catégorise comme chats hypertendus avec un risque modéré à sévère de lésions sur les organes cibles. Parmi ceux-ci, 16 chats ont montré des lésions oculaires hypertensives. Dans cette étude, nous avons montré qu’il y a une relation entre l’âge et la prise de la PAS, ainsi que l’âge et l’hypertension artérielle mais aucune relation n’a été mise en évidence par rapport au sexe de l’animal. La prévalence des lésions oculaires hypertensives est élevée dans notre étude puisque 88,89% des chats ayant réalisés un examen ophtalmologique présentent une rétinopathie hypertensive dont les lésions les plus fréquentes sont des décollements de la rétine ainsi que des hémorragies rétiniennes. L’étude confirme que l’HTA est souvent décrite chez les chats âgés présentés en consultation à la CVU, ce qui corrobore les recommandations de systématiser une mesure de la PAS de routine chez les chats âgés de ≥ 8ans ou ayant des maladies à risques tel que la maladie rénale chronique et l’hyperthyroïdie. Réaliser un examen ophtalmologique chez les chats ayant une hypertension artérielle devrait être envisagé annuellement pour diagnostiquer, le plus tôt possible, les lésions oculaires hypertensives. Cela nous permettrait d’avoir un pronostic optimal du retour visuel du chat. De plus, les chats présentant des lésions oculaires hypertensives devraient être évalués systématiquement pour une maladie rénale, de l’hyperthyroïdie et d’éventuelles anomalies cardiaques, pathologies régulièrement associées à l’HTA dans notre étude.

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L’hypertension artérielle pulmonaire est une pathologie relativement fréquente chez le chien mais elle est pourtant probablement sous-diagnostiquée. Elle est caractérisée par une augmentation de la pression artérielle au niveau de la circulation pulmonaire (supérieure à 30 mmHg en systole). Elle peut être primaire ou, le plus souvent, découler de pathologies cardiovasculaires ou pulmonaires et assombrir leur pronostic. Un diagnostic précoce est essentiel pour une mise en place rapide du traitement dans l’optique d’obtenir la meilleure qualité de vie possible pour l’animal, voire d’améliorer son pronostic.
Dans un premier temps, une analyse de la littérature sera proposée afin de discuter de l’hypertension artérielle pulmonaire et de ses causes, de son diagnostic et de son traitement. Le POCUS (« point-of-care ultrasound » ou « échographie au point d’intervention ») sera également abordé. La description de son utilisation actuelle et surtout de son potentiel dans le cadre de l’hypertension artérielle pulmonaire permettra d’entrevoir l’intérêt du deuxième volet de ce travail. Cette seconde partie consistera en une étude évaluant les capacités du vétérinaire généraliste à reconnaitre des modifications de critères échocardiographiques simples associés à l’hypertension artérielle pulmonaire d'origine précapillaire : dilatation du ventricule droit et aplatissement du septum interventriculaire. Il en ressort notamment que le taux de succès diagnostic du non-spécialiste est très élevé pour les hypertensions artérielles pulmonaires sévères et les chiens sains mais pas pour les hypertensions légères et modérées.

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Le Subcutaneous Ureteral Bypass (SUB) est une dérivation pyélovésicale extra-urétérale utilisée dans les situations d’obstruction urétérale. Sa mise sur le marché en 2009 a apporté une alternative aux traitements déjà existants tels que le traitement médicamenteux, les chirurgies traditionnelles (urétéronéphrectomie, urétérotomie) et le stent urétéral. Ces traitements sont associés à un haut taux de complications, de mortalité et de réobstruction (40% de réobstruction à 1 an post opératoire pour les chirurgies traditionnelles). Les principales complications rencontrées suite à la pose d’un SUB dans la littérature sont les obstructions par des minéralisations (24%) ou par des caillots sanguins (8%), de la dysurie (8,3%), des infections du tractus urinaire (8%), des fuites (5,7%), des pliures du dispositif (4,6%) et une aggravation de l’azotémie (1,4%). L’utilisation régulière de flushs de t-EDTA permet de diminuer l’apparition de la complication la plus fréquente, c’est-à-dire l’obstruction par minéralisation de 24 à 4,5 % au 455ème jour post-opératoire. L’étude rétrospective des cas de la clinique vétérinaire universitaire de Liège porte sur 27 chats et un chien présentés pour une obstruction urétérale uni ou bilatérale causées par des urétérolithiases, des sténoses, ou une masse extraluminale. Les SUB ont été posés avec succès chez les 28 animaux permettant de diminuer l’azotémie des patients. Les complications rencontrées étaient correspondantes à celles décrites dans la littérature, néanmoins les cystites stériles et les infections du tractus urinaire étaient les plus fréquentes. Les cystites stériles ont un bon pronostic et se résolvent dans 88% des cas par un traitement à base de prednisolone et/ou d’oxybutinine. Trente-trois pourcent des animaux avec une infection du dispositif décèdent malgré la mise en place d’une antibiothérapie et d’un protocole de flushs de taurolidine ou de t-EDTA. L’apparition d’une bactériurie post-opératoire est corrélée au temps d’antibiothérapie instauré après la chirurgie (test de Student, p= 0,0086). Aucune corrélation n’a été trouvée entre la présence d’une infection en pré-opératoire et une infection en post-opératoire, entre le poids du patient et l’apparition d’une cystite stérile, entre une hypercalcémie pré-opératoire et une obstruction par minéralisation du SUB, et entre une hypercalcémie pré-opératoire et une hypercalcémie post-opératoire. Le taux de survie n’est pas modifié par la présence d’une cystite stérile, d’une créatinémie élevée à 1 mois post-opératoire, ou d’une maladie rénale chronique en pré-opératoire.

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