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L'endocardiose mitrale est la maladie cardiaque la plus communément rencontrée chez le chien. Il est donc très important de comprendre quel est le meilleur traitement pour chaque stade de la maladie, afin pouvoir optimiser la durée de vie des chiens, ainsi que leur qualité de vie.
En 2009, l'ACVIM a établi un consensus pour chacune des phases de la maladie à l'exception de la phase B2, pour laquelle aucune ligne directrice n'a pu être établie.
Le but de mon travail consiste donc à examiner la littérature et à rechercher les preuves permettant d'établir un management thérapeutique adéquat à ce stade de la maladie.
Pour cela, la physiopathologie de la maladie et les cibles thérapeutiques sont rappelées. Les méthodes de diagnostiques et le pronostic font partie de ce document, ainsi que le traitement pharmacologique qui représente la partie principale de ce travail. Pour compléter cet aperçu du traitement, la gestion nutritionnelle et le suivi des chiens sont abordés.

] endocardiose mitrale, chiens, confort de vie, temps de survie, traitement, asymptomatique B2 --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale

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Depuis des années, on cherche à pouvoir transplanter des organes de porcs sur des humains, dont les maladies nécessitent une greffe. Depuis plus de 50 ans, on greffe des valves cardiaques de porcs chez des patients humains atteints d'insuffisance cardiaque sévère, mais la greffe d'un organe entier n'a jamais pu être réalisée. Néanmoins, de gros progrès ont été faits dans ce domaine : on arrive à présent à greffer des reins de porcs sur des primates non humains sans rejet pendant 435 jours, et des greffes de coeurs pendant 195 jours. Ces progrès ont tout d'abord été permis par le knock-out du gène de l'α-3-galactosyltransférase, une enzyme permettant le transfert d'un disaccharide en surface des cellules de porcs que les primates reconnaissent comme du « non soi dangereux », évitant ainsi un rejet suraigu de la greffe. Pour éviter un rejet aigu, deux autres knock-out (sur les gènes CMAH et B4GALNT2) et une transgénèse sur des molécules intervenant dans l'activation du système du complément (hCRP, hCD55, hCD46, hCD59) ou de la cascade de coagulation (hTBM, TFPI, EPCR, hCD39) ont été effectués. Une modulation du système immunitaire par le biais de la pharmacologie est encore nécessaire. Aujourd'hui, les expériences en terme de xénogreffe cardiaque sont conformes aux exigences d'efficacité préclinique (du porc vers un primate non humain) pour le lancement d'essais cliniques du porc vers l'Homme. For years, we are looking for a way to transplant organs from pigs to humans, whom need a graft. For more than 50 years, we already graft pigs' heart valves on human patients with severe heart failure, but a full organ graft has never been executed. Nevertheless, big progress has been done in this field : we are now grafting pigs' kidneys on non human primates without reject within 435 days, and hearts graft within 195 days. These progress have been permitted by the knock out of gene of α-3-galactosyltransferase, an enzyme that transfers a disaccharid on cells surface that primates recognize as « not oneself and dangerous », avoiding this way a hyperacute reject of the graft. To avoid an acute reject, two others knock out (in the genes CMAH and B4GALNT2) and a transgenesis on molecules playing a role in the complement systeme activation (hCRP, hCD55, hCD46, hCD59) or coagulation cascade (hTBM, TFPI, EPCR, hCD39) have been executed. A immunitary system modulation through pharmacology is still necessary. Today, experiments of cardiac xenograft are standard with the requirements of preclinical efficacity (from pig to non human primates) to start clinical tests from pigs to humans.

Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale

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Les vétérinaires sont amenés à soigner un grand nombre d’espèces aviaires dans leur pratique, que ce soit en clinique, où ils rencontrent notamment de nombreux psittacidés, ou dans les centres de soins d’oiseaux sauvages. Les animaux qui leur sont confiés expérimentent bien souvent une situation douloureuse, qu’ils soient en proie à des problèmes reproducteurs, digestifs, respiratoires ou aient subi un traumatisme, comme c’est souvent le cas des oiseaux de proie. En effet, il est désormais admis que les oiseaux possèdent des mécanismes physiologiques de la douleur similaires à ceux existants chez les mammifères. Et pourtant, l’évaluation de leur douleur n’est pas aisée, et s’avère même un véritable challenge pour tout praticien qui ne serait pas familier du comportement normal des représentants de chaque espèce. Aussi, l’observation de l’animal fournit déjà un grand nombre d’informations, puisqu’il existe de nombreux paramètres comportementaux et physiologiques associés à la douleur, l’inconfort ou l’anxiété chez les oiseaux. De plus, des scores et échelles de douleur voient le jour, ce qui permet aux vétérinaires de faire preuve d’une certaine objectivité dans l’appréciation de la douleur, et d’en grader l’intensité. Cela leur permet d’une part de prendre une décision thérapeutique concernant la prise en charge analgésique de l’animal, mais aussi d’évaluer l’efficacité des traitements qu’ils mettent en place. Dans la gestion de la douleur chez les oiseaux, les opioïdes sont adaptés à la lutte contre des douleurs modérées à sévères. Alors qu’historiquement, il était admis que les opioïdes agissant sur les récepteurs ƙ aux opiacés étaient les plus efficaces (le butorphanol par exemple), de récentes études tendent à prouver que si c’est effectivement le cas chez les psittacidés, les oiseaux de proie seraient davantage sensibles aux agonistes des récepteurs µ (comme la buprénorphine ou l’hydromorphone, utilisée en Amérique du Nord). Tandis que les études se multiplient, notamment concernant la pharmacocinétique et la pharmacodynamique de chaque molécule, pouvant par ailleurs être propres à chaque espèce, de nombreuses adaptations voient le jour en pratique. C’est enfin dans une approche plus globale de la douleur qu’une analgésie optimale est possible, de par l’emploi d’un large panel de molécules pouvant agir en synergie, la mise en place de mesures de nursing et de soins de support, voire le recours à des médecines complémentaires permettant une approche holistique de nos patients.

Oiseaux, douleur, opioïdes --- Sciences de la santé humaine > Pharmacie, pharmacologie & toxicologie

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One of the most common cause of retirement in sport horses, after locomotor issue, is airways chronic infection. These infections can be cured by different drugs following their etiologies. Those treatments are based on environmental adaptations or bronchodilatators, anti-inflammatory and often antibiotics. However, since few years, scientists and veterinary practitioners are struggling against bacteria resistance looking for alternative treatments. Silver is known for its bactericidal activity thus some veterinarians are using empirically chealted silver on nebulization. The aim of this study is to determinate if silver has an in vitro inhibitor effect on two common equine respiratory bacteria ; Streptococcus equi subsp. zooepidemicus and Actinobacillus equuli subsp. equuli. and if it keeps its antimicrobial activities after nebulization. For either bacterial species, the bactericidal effect of chelated silver is firstly tested with dilutions of the solution mixed with Brain-Heart-Infusion (BHI) nutrient broth and the minimum inhibitory concentration is determined. Secondly, the solution is tested by direct instillation applying products on Petri dishes and then instillation by nebulization. Chelated silver was tested on both bacteria while gentamicin and physiological serum were used as positive and negative controls, respectively. 
In BHI, chelated silver had bactericidal effects. When nebulized, chelated silver had the same effect. According to the results obtained, nebulized silver could be a promising alternative treatment to antibiotics against respiratory bacterial disorders in horses. Further research is now needed to determinate its in vivo efficiency in diseased horses, as well as its toxicity when nebulized in the equine airway. Une des principales causes d’arrêt chez les chevaux de sport, après les problèmes locomoteurs, est l’infection chronique des voies respiratoires. Ces infections peuvent être traitées de différentes manières suivant leurs étiologies. Ces traitements reposent sur des adaptations environnementales ou des bronchodilatateurs, anti-inflammatoires et impliquent bien souvent le recours aux antibiotiques. Cependant, depuis plusieurs décennies, les chercheurs essaient de combattre l’antibiorésistance en trouvant des traitements alternatifs. Puisque l’argent est connu pour son activité bactéricide, certains vétérinaires utilisent sur le terrain de l’argent chélaté en nébulisation de manière empirique. Le but de cette étude est de déterminer si l’argent a un effet inhibiteur sur deux bactéries fréquemment impliquées dans les infections respiratoires équines bactériennes ; Streptococcus equi subsp. zooepidemicus and Actinobacillus equuli subsp. equuli. et si il garde ses propriétés antimicrobiennes lors de la nébulisation.Une des principales causes d’arrêt chez les chevaux de sport, après les problèmes locomoteurs, est l’infection chronique des voies respiratoires. Ces infections peuvent être traitées de différentes manières suivant leurs étiologies. Ces traitements reposent sur des adaptations environnementales ou des bronchodilatateurs, anti-inflammatoires et impliquent bien souvent le recours aux antibiotiques. Cependant, depuis plusieurs décennies, les chercheurs essaient de combattre l’antibiorésistance en trouvant des traitements alternatifs. Puisque l’argent est connu pour son activité bactéricide, certains vétérinaires utilisent sur le terrain de l’argent chélaté en nébulisation de manière empirique. Le but de cette étude est de déterminer si l’argent a un effet inhibiteur sur deux bactéries fréquemment impliquées dans les infections respiratoires équines bactériennes ; Streptococcus equi subsp. zooepidemicus and Actinobacillus equuli subsp. equuli. et si il garde ses propriétés antimicrobiennes lors de la nébulisation. L’étude a été menée en deux parties. La première consiste à déterminer si l’argent chélaté ainsi que ses composants ont un effet sur les deux bactéries sélectionnées dans un milieu liquide et à établir la concentration minimale inhibitrice. La seconde comporte une manipulation durant laquelle l’argent chélaté est déposé directement sur les boites de pétri ainsi qu’une nébulisation. Lors de ces différentes manipulations, la gentamicine et le sérum physiologique ont été respectivement choisis comme contrôle positif et contrôle négatif. Les résultats montrent que l’argent chélaté a un effet sur les deux bactéries lors de chaque manipulation. Dés lors, l’argent nébulisé représente une alternative intéressante aux antibiotiques lors d’infections respiratoires bactériennes. Toutefois, d’autres recherches sont nécessaires pour déterminer l’efficacité in vivo ainsi que la potentielle cytotoxicité pour les voies respiratoires du cheval.

chelated silver, horse, equine, respiratory disease --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale