Listing 1 - 8 of 8 |
Sort by
|
Choose an application
French literature --- anno 1900-1999 --- Superrealism --- Surrealism --- Surrealism in art --- Surrealisme --- Surréalisme --- Arts [Modern ] --- 20th century
Choose an application
Renard, Jean-Claude --- Renard, Jean-Claude, --- Criticism and interpretation.
Choose an application
Choose an application
Poetry --- Bible --- 82:2 --- Literatuur en godsdienst --- 82:2 Literatuur en godsdienst
Choose an application
Choose an application
Pierre Morhange (1901-1971) est un poète considérable dont il ne subsiste plus qu’une légende parmi les jeunes générations. Non pas un poète maudit, mais un poète à l’écart, étrangement et scandaleusement occulté. Son œuvre est devenue pour une large part introuvable. Pourtant, à qui n’aurait pas lu La vie est unique (1933) ou Le Sentiment lui-même (1966), il manquerait l’un des maillons du langage et de la poésie de notre temps. Avant même de se révéler comme poète, Pierre Morhange fut dans sa jeunesse l’animateur de revues importantes : Philosophies (1924-1925), L’Esprit (1926-1927) et La Revue marxiste (1929). Il eut alors pour compagnons Norbert Guterman, Georges Politzer, Henri Lefebvre, Georges Friedmann et Paul Nizan. Révoqué de son poste de professeur de philosophie sous Vichy, frappé par la censure, traqué par la Gestapo, il entra dans la Résistance et vécut dans l’illégalité. En son temps, Paul Éluard avait salué la poésie de Pierre Morhange en laquelle il voyait « l’une des clés de l’avenir ». C’est une poésie qui ne ressemble à nulle autre. À la fois âpre et nue, tendre et blessée, elle nous atteint avec la force d’un heurt physique. Une ironie aiguë s’y cache, mais aussi le rêve puissant d’un écorché vif qui reste fier et digne, livrant à peine le secret de l’infinie douceur de son amour. « Chaque livre de Morhange rend ses lecteurs furieux, heureux, sages et fous, modestes et remplis soudainement d’une ambition, d’un enthousiasme lyrique et politique dépassant toute cause », écrivait naguère Franck Venaille. Le temps est venu de rendre sa place à Pierre Morhange, au premier rang. Pour Marie-Claire Bancquart (1932-2019), la poésie ne peut être ni pur jeu verbal ni lyrisme débordant. Chez elle, l’exigence formelle ne connaît pas de relâche. Cela sans doute parce qu’une telle exigence n’est pas dissociable d’une recherche de justesse (et si l’on veut de justice) : l’obsession de la mort, la révolte et le refus, l’amour de la vie confronté au malaise de vivre, l’exploration de l’intime étrangeté du corps, le désir de rejoindre les grandes circulations élémentaires, l’amour, les amitiés et la douleur de devoir les perdre un jour, la caresse, la tendresse pour une herbe minuscule, le moindre animal, l’écoute de la simplicité quotidienne, le questionnement et l’inquiétude inapaisée — tous ces « passages » si caractéristiques de l’œuvre accompagnent la quête, par les mots, d’un lieu habitable ici et maintenant. Lieu habitable qui est aussi un lieu juste où l’humain ne domine plus mais co-existe, compatit dans l’impermanence et l’inquiétude du vivant.
Choose an application
« Dieu merci, le Limousin ne manquait pas de bosquets, de châtaigneraies, de chemins creux bordés de chênes et de hêtres, de telle sorte que je pouvais m’y promener - sans risquer… l’insolation - d’un pas dont on pouvait croire la lenteur due à ma nature méditative. D’ailleurs, c’était vrai, je méditais. » Ainsi s’exprime Georges-Emmanuel Clancier dans son roman autobiographique, Un jeune homme au secret, qu’il publia en 1989. Né à Limoges le 3 mai 1914, et bien qu’il vive à Paris depuis 1955, Georges-Emmanuel Clancier n’a jamais rompu ses attaches avec le Limousin, la terre nourricière de son inspiration littéraire, le matériau premier de son imaginaire, le point névralgique de sa poétique. Sans jamais s’enfermer dans le passé, il puise dans ses racines natales les forces de son renouvellement, ne serait-ce que pour élargir l’horizon de sa création et l’ancrer dans le temps présent. Aussi émerveillé soit-il par la féerie géographique, aussi sensible soit-il à l’histoire des vies minuscules ou aux luttes sociales sublimement orchestrées dans Le Pain noir, sa plume a toujours trempé dans l’encre de l’universalité. Son oeuvre doit être considérée comme un legs précieux pour ceux qui s’intéressent aux questions de l’identité et des relations entre terroir et céleste.
Literature, Romance --- autobiographie --- Limoges --- sport --- paysage --- écrivain --- Limousin --- espace poétique
Choose an application
Listing 1 - 8 of 8 |
Sort by
|