Narrow your search
Listing 1 - 7 of 7
Sort by

Book
La littérature et le jeu du XVIIe siècle à nos jours
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 9791030007169 2903440654 Year: 2021 Publisher: Pessac : Presses Universitaires de Bordeaux,


Book
En quel nom parler ?

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Ébranlée par les Lumières et défaite par la Révolution Française, l'autorité d'une parole qui se voulait incontestable laisse place au débat démocratique où chaque voix devrait valoir autant qu'une autre. Revendiquant une énonciation singulière, l'individu moderne peut-il continuer de parler au nom des autres ? Et selon quelles valeurs communes ? Les écrivains des deux derniers siècles ont cherché les moyens de refonder la légitimité (politique, artistique) de la parole singulière, en articulant individu et collectivité selon un rapport dynamique, et souvent conflictuel. Car le dilemme de la modernité qui s'exacerbe aujourd'hui semble parfois se résumer à l'affrontement de deux positions antagonistes : d'un côté, il s'agirait de ne parler qu'en son nom propre. D'un autre côté, se dirait inversement l'assignation de fait de toute parole au groupe dont elle est issue, comme si la prise de position individuelle devait forcément représenter ou trahir le milieu d'origine. Ce livre collectif décline cette vaste question selon des perspectives croisées : des divorces de l'Histoire aux politiques de la parole qui en découlent, il s'agit de nouer les rapports nouveaux qui s'engendrent entre langue, autorité et collectivité. Et de voir comment la littérature la plus contemporaine continue de forger des modes inédits de délégation entre voix individuelle et expression d'une communauté à venir.


Book
Puissances du mal

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

« Puissances du Mal » : l’expression désigne l’empire nouveau qu’exerce sur la sensibilité moderne un Mal qui échappe aux conventions et aux représentations chrétiennes. Ce mal se répand dans toute la société, envahissant tous les lieux d’ancienne innocence, opérant une sorte de révolution anthropologique. Le Mal comme le Démon de la Bible est Légion, et l’art moderne ne cesse de représenter - avec effroi et complaisance - les innombrables visages qu’il prend. Le panorama est vertigineux : ce livre collectif propose donc quelques lignes de perspective pour rendre compte de cette fascination moderne, qui n’avait jamais fait l’objet d’une telle investigation. La traversée que nous proposons prend en écharpe deux siècles, du xixe siècle naissant à aujourd’hui. Nous avons voulu faire apparaître des ruptures et des continuités dans les représentations collectives et individuelles. Le premier temps est intitulé : « L’invention d’un siècle » pour bien marquer la nouveauté de ce qu’il faut bien appeler « le mal moderne ». On en suivra l’empire croissant (pour ne pas dire l’impérialisme triomphant, sous le signe de l’argent roi) dans la période romantique. Défi à la représentation, le mal bouscule aussi les modes de figuration anciens - à travers quelques aventures poétiques qui réinventent leur langue par l’expérience déconcertante et roborative du mal, ou quelques avatars inattendus de la figure du Diable chez Labiche ou Giono, Bernanos ou Jouhandeau. « Épreuves, exorcismes » : la formule empruntée à Henri Michaux constitue le deuxième temps de cette enquête. La banalisation terrifiante du Mal ne peut plus s’exercer dans le registre sublime du xixe. En panne de cadre transcendantal, le xxe siècle remet à la littérature ou au cinéma le pouvoir d’interroger sans relâche ses motifs proliférants. On verra d’abord une accentuation politique des pouvoirs maléfiques pour un siècle que l’Histoire a particulièrement éprouvé. Des romans noirs au western flamboyant, c’est toute la…


Book
Le Temps de la mémoire : le flux, la rupture, l’empreinte
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 9791030005387 Year: 2020 Publisher: Pessac : Presses Universitaires de Bordeaux,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

L’expérience essentielle du rapport au Temps est un champ particulièrement riche sur le plan imaginaire et symbolique. Comment cerner ce rapport au temps ? Comment mettre en mot les bribes, les sédiments, les quêtes de la mémoire ? Les contributions rassemblées dans ce volume, s’attachant à la longue durée, de l’antiquité à l’époque contemporaine, témoignent d’une heureuse confluence des interrogations : la mémoire veut capturer le flux du temps révolu, elle affronte les ruptures du fil temporel, elle occulte ou révèle le traumatisme, elle déchiffre l’empreinte, le vestige dont il importe de retrouve j’origine et le sens. Dans cette entreprise complexe, l’équivoque s’associe à l’oubli, la voix doit assurer une transmission incertaine ; l’histoire et la fiction veulent, chacune à sa manière, faire surgir l’architecture du temps passé, recomposer les lieux et les moments. Le discours de mémoire est une texture dont l’écriture littéraire, tout particulièrement, suggère les déchirements. La mémoire serait-elle un « sixième sens à elle seule » (J.Y. Tadié) ? La diversité des contributions dans ce volume est fondée sur la pluridisciplinarité des approches et des interprétations. La symbolique individuelle ou collective, les témoignages communautaires ou personnels, les croyances enracinées dans les patrimoines proposent leurs énigmes, secrets et révélations, qui concernent aussi bien l’anthropologue que le psychanalyste, les historiens et les spécialistes de la littérature et de l’art. Le Moi, gardien inquiet de sa propre-mémoire, rejoint alors, en une communauté riche de sens, les passeurs de mémoire qui usent de leur voix singulière pour tisser le rapport au temps collectif. La traque du temps passé, l’inquiétude de la quête, l’incertitude du devenir au miroir de la mémoire, contribuent à la constitution des identités, dans nos sociétés comme dans les autres cultures.


Book
La Souillure

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Ce volume se propose comme un atelier de réflexion sur un thème d’une complexité extrême, la Souillure, qui sollicite toutes les disciplines des sciences humaines, dans le cadre du LAPRIL propice aux regards qui se croisent et aux voix qui échangent : la création littéraire dans la longue durée, la psychanalyse et l’anthropologie, les traditions orales tout comme les arts visuels. Il s’agit d’explorer l’imaginaire de la marque douloureuse : celle qui dénonce, stigmatise et exclut, ou celle que s’inflige l’être obsédé par un événement traumatique, maintenu secret au plus profond de soi, mais toujours susceptible d’être livré aux regards. Honte, culpabilité, violence du stigmate, perception des identités blessées, tous ces affects s’associent et s’entrechoquent. Mais la Souillure se prête également au jeu du leurre, à la manipulation des mots, comme le disait Tartuffe : « Chaque instant de ma vie est chargé de souillures ». Faute prétendue, marque infligée par les mots et les gestes, purgation d’un espace communautaire dont l’Histoire fut malheureusement scandée, alors que la purification sut prendre parfois la dimension d’une quête de perfection : abordée et scrutée dans ces complexités, la notion de Souillure doit être évaluée en diachronie. Des études de cas, exposées aux côtés d’évaluations philosophiques, pourront se clore sur la force des fonctions mythique et symbolique. Tourments de l’espace intime, infamies cruellement imposées, hantise de la faute : la Souillure apparaît de tous les temps, événement paradoxal auquel nulle culture ne peut échapper.


Book
Le Bon Passage

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Le Bon Passage, parcours inéluctable de la vie à la mort, parcours mystérieux qui irait, paradoxalement, de la mort à la vie : pour ce terme irréversible de l’existence, toute société élabore les rituels d’un rapport symbolique que doivent entretenir les vivants avec les morts. Du défunt au vivant qui le pleure, entre ceux qui restent et ceux qui disparaissent s’instaurent des liens. Par le surgissement d’un au-delà, par un contact que le désir anime sans cesse, par le dialogue inquiet mené avec ceux qui sont désormais muets, ayant franchi l’énigmatique étape, les rituels sociaux, les espaces dévolus au funéraire, les célébrations, les rituels d’art et d’écriture aménagent une relation essentielle avec les morts. Afin de leur assurer un Bon Passage dans un autre monde lointain, mais aussi de garantir la fermeté d’une transmission, essentielle à la vie. Ainsi les morts forment-ils un capital symbolique, assurant à ceux qui jouissent de la vie un pacte de paix et la certitude de richesses toujours maintenues. Par les rituels collectifs ou intimes, toute relation avec le mort est sous-tendue par l’espoir que le passage sera heureux et bon, de part et d’autre des espaces respectifs. Car la mort n’est jamais une rupture : le choix d’un objet dont il semble encore si difficile de parler inscrit ce volume dans la tradition propre au LAPRIL. Point d’exclusion pour le disparu, mais une vie nouvelle et une intégration puissante : de la société visible des vivants à la société invisible des ancêtres, le dernier mot restera à la vie. Au terme d’un long travail symbolique, le flux de la vie, qui semblait aller vers la rupture, atteint en vérité une clôture vivante, et « la société, rentrée dans sa paix, peut triompher de la mort » (Robert Herz).


Book
L’Apogée
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 9791030005417 Year: 2020 Publisher: Pessac : Presses Universitaires de Bordeaux,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Après avoir travaillé sur la notion de seuil et de frontière, les chercheurs du LAPRIL se penchent sur une nouvelle notion ambiguë et subjective, particulièrement riche sur le plan imaginaire et symbolique : l’apogée. Cette notion qui hésite entre un versant objectif historique, et un versant imaginaire, est à la fois un concept, une métaphore et un fantasme. Source d’un imaginaire du temps, elle fait appel à un système de représentations spatiales pour le représenter. Le présent volume l’étudie dans plusieurs directions : La direction philosophique : la notion d’apogée y est abordée dans ses rapports avec les théories de l’histoire : théorie biologique, conception cyclique de l’histoire, théorie linéaire progressiste qui situe l’apogée à l’horizon. La direction civilisationnelle : Plusieurs études s’intéressent aux moments dits d’apogée des civilisations, les siècles « d’or », avec une étude critique de cette notion, ainsi qu’au rapport entre l’apogée et la notion de classicisme. Est-ce que tout apogée est un classicisme ? La question de la genèse et des modèles : le présent volume s’intéresse aussi à la question du héros, et à son rôle dans les moments d’apogée (historique ou littéraire). Quel rapport y a-t-il entre l’apogée et les héros ? La dimension littéraire et artistique : de nombreuses communications ont étudié l’apogée à la lumière de la biographie des artistes et en considérant la construction de leurs œuvre. A quoi correspond l’apogée d’une œuvre, d’une carrière, d’un genre ? Que signifie l’apogée d’une écriture ? Renvoie-t-elle inévitablement à la maîtrise d’un style, à une écriture centripète qui recherche laconcentration, un centre, par rapport à une écriture « centrifuge » qui va vers les marges, les frontières ? Toutes ces études témoignent de la surdéterminationaffective et symbolique dont bénéficie cette notion.

Listing 1 - 7 of 7
Sort by