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Trois hommes. Le premier a disparu depuis 20 ans à cause des fées sous la table de la cuisine. Le deuxième, professeur à la Sorbonne, se fait clochard du jour au lendemain. Le troisième protège deux jeunes gens en échange de leur enfant. Trois hommes qui ne portent pas le même nom, mais qui ont curieusement plus que des points communs...Baroque et déconcertant, Ruiz emmène le spectateur dans une songerie sur les personnalités multiples, avec un sens de l'image incomparable. Le film est tourné dans plusieurs lieux parisiens : un bistrot, l'université de la Sorbonne (5e), la place de l'Hôtel-de-Ville (4e), le cimetière du Père-Lachaise (20e), une place à Montmartre, une chambre de bonne, le café "Le Morvan", place de la Nation. Les décors sont de Luc Chalon.-Colloque de chiens : Des chiens racontent un fait divers mélodramatique. L'histoire amoureuse et tragique d'une prostituée. Raoul Ruiz, par le texte et les images de son film, pastiche la presse à sensation et les romans-photos. César 1979 du meilleur court métrage de fiction.
Image de la ville --- Années 1990 --- Comédie --- Policier --- Fantastique --- Prostitution --- Photographie --- Paris (France)
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Prélude et prolongement du film L'Île au Trésor que Raoul Ruiz réalisa en 1984, ce texte se veut la suite, ou plutôt la poursuite du roman de Stevenson. Un formidable exemple de la manière avec laquelle Ruiz parodie et met en abyme le récit, avant de perdre son lecteur dans un labyrinthe d'images insolites.
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Trois hommes. Le premier a disparu depuis 20 ans à cause des fées sous la table de la cuisine. Le deuxième, professeur à la Sorbonne, se fait clochard du jour au lendemain. Le troisième protège deux jeunes gens en échange de leur enfant. Trois hommes qui ne portent pas le même nom, mais qui ont curieusement plus que des points communs...Baroque et déconcertant, Ruiz emmène le spectateur dans une songerie sur les personnalités multiples, avec un sens de l'image incomparable.
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-Dialogue d'exilés : Premier film qu'il signe en France, un film-mosaïque. La chronique des heurs et malheurs des réfugiés politiques fuyant les dictatures militaires sud-américaines est sublimée en une oeuvre chorale. Si les membres de cette communauté sans territoire peinent à parler d'urgence matérielle à des intellectuels français aveuglés par l'idéalisation de la cause chilienne, ils n'en sont pas moins débrouillards, magouilleurs et surtout unis. Ils se tassent, résignés, innombrables et interchangeables, dans les espaces réduits de la solidarité [...]-De grands événements et des gens ordinaires :Tel un personnage des Lettres persanes, Ruiz porte dans "De grands événements et des gens ordinaires" (1978) un regard stupéfait, nouveau et profondément curieux sur la politique française lors des élections législatives françaises de 1978. Co-écrit avec François Ede, le film interroge la trame de la vie quotidienne et redonne à l'espace public une dimension politique. Mais l'enquête électorale demeure un faux-fuyant car tout bascule dans une saisissante réflexion sur le cinéma direct. Que peut le documentaire ? Ruiz répond par le vertige borgésien d'un film qui semble être simultanément en train de se faire et de se désintégrer [...]-La Vocation suspendue :Un abbé voit sa vocation troublée par les querelles idéologiques qui frappent sa communauté religieuse.Ruiz a souvent évoqué l'anecdote déterminante de sa carrière française, lorsqu'il découvre le premier roman de Pierre Klossowski, "La vocation suspendue" (1977). Captivé par le dispositif autobiographique où l'exégèse de la préface dévore le livre même, il invente à son tour un double système qui permet d'adapter le récit de Klossowski, moine et résistant pendant la guerre. L'oeuvre se construit à partir de l'alternance de deux films apocryphes : le noir et blanc bressonien des années 1940 s'oppose à la couleur et au style Nouvelle Vague.-L'hypothèse du tableau volé :Second temps de la collaboration de Ruiz avec Klossowski, "L'hypothèse du tableau volé" (1978) reprend les éléments du Baphomet et de La Révocation de l'Edit de Nantes, notamment avec le personnage du collectionneur, Octave, que l'écrivain devait interpréter. Construit comme une enquête, le film raconte la monomanie d'Octave, qui tente de trouver des liens occultes entre sept tableaux du peintre pompier Frédéric Tonnerre, obscur disciple de Gérôme. Pour cela, il reconstitue dans son manoir les scènes au moyen de tableaux vivants qui révèlent l'existence d'un culte à mystères de type initiatique. Mais le centre de l'énigme est un tableau manquant, point aveugle de toute la spéculation [...]-Les Trois Couronnes du matelot :Un marin raconte ses incroyables aventures pour la modique somme de trois couronnes.Ecrit à Barcelone, en même temps que "La ville des pirates" et "Le territoire", "Les trois couronnes du matelot" (1982) est une nouvelle variante sur le thème de l'exil. Inspiré à la fois de "La complainte du vieux marin" de Coleridge, de "La nuit à Lisbonne" d'Erich Maria Remarque et du "Vaisseau fantôme" de Wagner, ce film est un tournant dans l'oeuvre de Ruiz. S'y affirme l'esthétique labyrinthique de ses grands films d'inspiration maritime. [...] Le mythe, le folklore et le fantastique s'enchevêtrant dans cette oeuvre qui est le premier succès public de Ruiz, récit d'aventures, drame romantique à la fois sublime et grotesque.-Les divisions de la nature : Quatre regards sur le château de Chambord :Le film est porté par l'énergie d'Henri Alekan (chef-opérateur du film, éclairagiste de génie) qui propose diverses expérimentations avec la lumière et les couleurs. Le film confronte trois manières de percevoir le château à partir de trois points de vue différents, la bande-son étant constituée de pastiches de Pascal, de Fichte et d'un guide touristique contemporain. Par l'exploration de la puissance descriptive du cinéma, le film acquiert une acuité figurative qui dépasse la photogénie du château, révélant l'empire de l'illusion [...]-Bérénice :En 1983, le festival d'Avignon fait appel à Ruiz pour mettre en scène "Bérénice" (1983). Le réalisateur, souhaitant un temps faire "tout Racine en Super 8", signe un film qui, bien que suivant fidèlement le texte et le découpage en actes par l'utilisation du plan-séquence, fait basculer la scène théâtrale. Le décor central est une villa 1900 aux multiples recoins, espace expressionniste dans lequel Bérénice se meut. Sa force centrifuge enlève toute réalité aux autres personnages, qui ne sont que des ombres ou des silhouettes incrustées dans le mur. Il est surtout une ode à Anne Alvaro, qui deviendra la captive de "La ville des pirates", après avoir incarné la malheureuse reine de Palestine délaissée par un Titus spectral.-La recta provincia (Terre de sorciers) :Dans son dernier projet, "La recta provincia" (2007-2015), Ruiz réinvente une contrée magique où le conte est roi. Le film est tourné dans le centre aride du Chili, mais cette terre de sorciers désigne à l'origine l'île de Chiloé, horizon mythique du cinéaste né à Puerto Montt. Conçue à l'origine pour la télévision chilienne, cette oeuvre propose une histoire de l'imaginaire paysan à travers la légende, la parabole, les superstitions et le syncrétisme religieux. Transcendant son art poétique par le recours aux croyances populaires, Ruiz s'intéresse aussi bien aux idiotismes chiliens qu'aux sagas nordiques, à travers deux personnages qui cherchent les morceaux éparpillés d'un corps qu'ils ont trouvé dans leur jardin, afin qu'il puisse reposer en paix. En essayant ainsi de mettre de l'ordre dans le monde, ils arpentent une terre hantée, peuplée de diables chanteurs et boiteux qui vont tout aussi bien chercher à les initier qu'à les perdre. [...]
Image de la ville --- Histoire sociale --- Sociologie de l'habitat --- Groupe social --- Politique --- Espace public --- Appropriation de l'espace --- Migration --- Années 1970 --- Années 1980 --- Années 2000 --- Scénographie --- Littérature --- Peinture --- Création artistique --- Religion --- Analyse de l'art --- Philosophie --- Rapport lumière-architecture --- Éclairage --- Ville portuaire --- Migration --- Maison résidentielle --- Années 1900 --- Mythe --- Histoire rurale --- France --- Amérique latine --- Chili
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Ruiz, Raul --- Spanje
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En 2010, Serge Bozon est le grand invité des cinémas du Centre Pompidou où il revisite l'histoire du cinéma à travers des projections, des rencontres, et des performances inédites, avec la complicité d'acteurs, d'artistes et de créateurs contemporains. C'est à cette occasion qu'il invite Raoul Ruiz à faire une sélection de films de Jean Painlevé qui sont, comme "La Pieuvre", au croisement du film scientifique et du surréalisme, et à intervenir du point de vue de son propre rapport au cinéma scientifique dans ses fictions les plus animalement échevelées, typiquement "Colloque de chiens". "Ballet aquatique", le moyen métrage que Ruiz réalise alors, est un hommage à Painlevé avec un chat, un poisson et un poisson-chat afin de répondre à la question : "l'hybridation permet-elle de résoudre la guerre des espèces ?
Surréalisme --- Science --- Animal --- Comédie --- Années 2010
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French literature (outside France) --- #GSDBL --- 843 --- Literature French fiction
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