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La contre-révolution paraît associée en France à la défense de l'absolutisme. Pourtant, à ses débuts, la plupart des premiers contre-révolutionnaires se sont opposés à la Révolution en se réclamant des doctrines d'opposition à la monarchie absolue d'Ancien Régime. Ces esprits ont même obtenu la convocation des Etats généraux. Mais ils ont très vite été dépassés par les événements et se sont retrouvés désignés comme des " aristocrates ".Ils n'ont pas pour autant renoncé à leur ambition d'établir en France une monarchie limitée. Et, s'ils restent attachés à " l'espace gothique " de la société d'ordres, certains se révèlent, comme Cazalès, très visionnaires sur les mécanismes du futur gouvernement parlementaire. La pensée et l'action de ces contre-révolutionnaires, généralement méconnus, mettent en lumière la complexité des premiers courants conservateurs en France.Elles témoignent d'une sensibilité " libérale " conservatrice qui ferait, comme en Angleterre, la transition entre Montesquieu et Burke. C'est à l'examen de ces défenseurs d'une monarchie limitée qui, par certains côtés, annonce certaines monarchies du XIXe siècle, notamment allemandes, que cette étude est consacrée. A travers un examen particulier des archives du Vatican, elle évoque aussi le rôle majeur que certains ont eu dans le schisme religieux de 1791.
Legislators --- Political culture --- Constitutional history --- History --- France --- Causes --- Contre-révolutions --- Aristocratie --- France. --- History. --- Histoire constitutionnelle --- Causes. --- Legislators - France - History - 18th century --- Political culture - France - History - 18th century --- Constitutional history - France --- France - History - Revolution, 1789-1799 - Causes
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Political science --- Science politique --- History --- Histoire --- Montesquieu, Charles de Secondat, --- Political and social views. --- France --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- Mengdesijiu, --- Mongtētkiʻǣ, --- Monteskʹe, Sharlʹ Lui, --- Monteskīĭ, --- Monteskiusz, --- Monteskiyü, --- Monṭesḳyeh, --- Montesquieu, --- Montesquieu, Charles Louis de Secondat, --- Montesquiou, --- Montesukyū, --- Muntisikyū, --- Secondat, Charles-Louis de, --- מונטסקייה --- モンテスキウ̄, --- 孟德斯鳩, --- Idées politiques --- 18e siècle --- Vie intellectuelle --- 1589-1789
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La mafia naît sur les décombres du « régime féodal » mais c'est avec l'avènement de la démocratie et du capitalisme qu'elle connaîtra son essor. Elle s'enracine très tôt à Naples, en Sicile, en Calabre et doit sa prospérité à des « pactes scélérats » passés avec une fraction de l'élite politique et sociale - tel un pouvoir invisible qui va insidieusement corroder l'ordre social.Ce livre reconstitue dans la durée l'histoire de ces sociétés secrètes et de leur expansion à travers le continent européen. Il visite leur berceau et en retrouve les premiers acteurs, aristocrates véreux, notables sans scrupules, fermiers parvenus, tueurs à la botte... Il interroge les accointances invisibles de ces « sectes criminelles » avec la démocratie naissante et les suit dans leur conquête de l'Amérique. Il révèle aussi l'échec du fascisme à éradiquer une plaie mafieuse qui a su se jouer de son pouvoir totalitaire. Avec la guerre froide, on découvre la mutation affairiste des réseaux mafieux et la complexité de leurs méthodes pour parasiter l'économie libérale. C'est l'époque de l'explosion du trafic de drogue, de l'essor des paradis fiscaux, des compromissions de la banque vaticane et des scandales immobiliers, où se côtoient boss criminels, hommes politiques, industriels et financiers. Avec la chute du Mur, de nouvelles nébuleuses vont se faire jour en Europe, qui utiliseront ce « modèle » pour conquérir d'autres territoires.Le phénomène mafieux n'est pas consubstantiel à la démocratie, écrit Jacques de Saint Victor, et pas davantage au capitalisme ; mais il est le mieux à même de tirer profit des insuffisances de l'une et de l'autre.
Organized crime. --- Organized crime --- Mafia. --- Mafia --- Political corruption. --- Power (Social sciences) --- Crime organisé --- Corruption (Politique) --- Pouvoir (Sciences sociales) --- History. --- Histoire --- Aspect politique --- #KVHA:Taalkunde; Italiaans --- #KVHA:Cultuurgeschiedenis; Italië --- #KVHA:Mafia; Italië --- Crime organisé --- Maffia --- History --- 350 --- criminalité histoire --- mafia --- recht en criminologie --- droit et criminologie --- Crime organisé -- Europe
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Il avait disparu de notre horizon politique. Voltaire en avait fait une infraction d'un autre âge. La Révolution française allait le congédier du domaine de la loi, pour l'ériger en "crime imaginaire". Et voici que le blasphème, notion si longtemps désuète, s'invite à nouveau dans notre vie publique, sourdement d'abord, puis au grand jour, dans le fracas des attentats sanglants de janvier 2015. Ce "péché de bouche" a une longue histoire qu'il faut retrouver pour mieux comprendre comment, d'un siècle à l'autre, il s'est articulé à nos guerres civiles et à nos conflits idéologiques.Outrage religieux, crime identitaire, délit politique : le blasphème n'a cessé de se métamorphoser au gré des époques, avant de déserter, en 1791, nos manières de penser, puis de réapparaître voilà quelques années sous des atours inédits. C'est cette trajectoire que Jacques de Saint Victor restitue afin de rendre intelligibles les raisons et les enjeux du débat que le blasphème suscite aujourd'hui.Son invocation récente, par certains, au nom du respect des "convictions intimes", met à l'épreuve un principe fondamental, propre à notre nation depuis des siècles, la liberté d'expression, et, au-delà, une manière singulière de s'entretenir des choses de la cité.
Blasphemy / France --- Offenses against religion / France --- Secularism / France --- Gotteslästerung --- Strafrecht --- Frankreich --- vrijheid --- censuur --- Frankrijk --- kerk - staat (overige landen) --- Blasphème --- Histoire --- Délits religieux --- France --- Histoire. --- Liberté d'expression --- Blasphemy --- Offenses against religion --- Freedom of speech --- History.
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Mafia --- Organized crime --- History. --- History.
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L’eau, l’air, les ressources naturelles et les fonds marins, certains médicaments, le spectre hertzien, le numérique… peuvent être analysés comme des « biens communs ». Nécessaires à tous, il convient d’en offrir l’usage à chacun. Mais par quels outils ? Si, au Moyen-Âge, il existait des biens communaux et des droits d’usage, comme celui des forêts, le droit moderne occidental a fait de la propriété, publique ou privée, la pierre angulaire de tous les rapports entre les personnes et les choses. Après la chute du Mur, la privatisation des biens a même fini par devenir le dogme. Avec parfois des dérives dramatiques : ainsi, en Bolivie, la privatisation de l’eau au cours des années 2000 a eu pour conséquence de soulever une véritable révolte des populations locales. Suite à la « guerre de l’eau » dite de « Cochacamba », cette ressource y est désormais un bien commun, et la constitution bolivienne est une des premières à reconnaître cette notion. Comment régler les droits d’accès et la protection de certains biens que l’on considère comme essentiels pour la survie de l’espèce ? Quels mécanismes juridiques utiliser pour en protéger et en partager l’accès ? Si penser les biens communs est une absolue nécessité, c’est aussi une impasse intellectuelle de notre droit, qui ne dispose pas de réponses satisfaisantes dans ses catégories classiques. Le droit doit donc, de toute urgence, se réinventer. Telles sont les ambitions de cet ouvrage.
Patrimoine --- Possession (droit). --- Biens collectifs. --- Choses communes (droit). --- Gestion. --- Choses communes (droit) --- Biens collectifs --- Patrimoine commun de l'humanité --- Biens collectifs mondiaux --- Patrimoine commun de l'humanité. --- Biens collectifs mondiaux.
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Dans le monde post-Guerre froide, l’hybridation est devenue la règle et non plus l’exception, générant des entités inclassables : guérillas marxistes vivant du trafic de cocaïne ; gangsters salafisés ; sectes religieuses vouées au terrorisme ; financiers à la fois spéculateurs et criminels ; paramilitaires mutant en cartels de la drogue… Tous les entrepreneurs du crime tendent aujourd’hui à changer d’ampleur et de forme. L’ère de l’hybridation a commencé… Et le terrorisme trouve ainsi des nouvelles sources de financement. Des corps hétérogènes et inconciliables font désormais symbiose. Hier, acteurs « politiques » (terrorisme, guérillas, milices, mouvements de libération) et criminels de « droit commun » (bandes, gangs, cartels, mafias) vivaient séparés dans les espaces et selon les logiques de la Guerre froide : ils fusionnent aujourd’hui sur la même scène violente et prédatrice. Jean-François Gayraud livre une analyse lucide et sans concession de ces hybrides qui bousculent toutes les certitudes héritées du XXe siècle
Terrorism --- Organized crime --- Narco-terrorism --- Finance --- Terrorisme --- Terrorisme islamiste --- Crime organisé --- Finances --- TERRORISM --- ORGANIZED CRIME --- NARCO-TERRORISM --- Terrorism - Finance
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Qu'est-ce que la République ? Quels sont ses principes et ses valeurs ? Certains prétendent que la République ne serait plus qu'un mot « vide de sens ». Pourtant, elle continue de fédérer les Français autour d'un même espoir de « dignité pour tous ». Paradoxalement, l'histoire de la République reste mal connue. Ce manuel retrace dans son ensemble l'histoire politique, institutionnelle et juridique de la Ire à la Ve République, exercice jusqu'à présent inédit. Présenter cette histoire controversée et toujours amplement débattue impose de remonter à ses fondements idéologiques à partir de la redécouverte d'Aristote au Moyen Âge qui donna naissance à un « républicanisme classique » qui se répandra des Cités italiennes aux États-Unis d'Amérique. Mais les « Lumières radicales » vont donner à ce républicanisme une connotation particulière en France, en l'associant à la démocratie, ce qu'on appellera l' « exceptionnalisme républicain français ». À partir de 1789-1792, la République devient l'objet de grands affrontements politiques et pendant plus d'un siècle source de divisions, parfois même au sein du camp républicain. Plus complexe que ne le laissait jadis entrevoir l'étude téléologique de l'idée républicaine, cette histoire révèle qu'il n'y a pas une tradition républicaine mais plusieurs (conservatrice, libérale, jacobine, plébéienne). Ces sensibilités se sont parfois confondues mais aussi souvent affrontées autour des périmètres d'un régime qui se veut la chose de tous
Politique et gouvernement -- France --- Manuels d'enseignement supérieur --- France
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