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Cannabis. --- Anxiété --- Cannabis --- Anxiety in adolescence --- Chez l'adolescent.

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L’objectif de cette étude était d’examiner dans quelle mesure le niveau socio-économique ainsi que d’autres facteurs de risque tels que l’estime de soi, l’âge et la consommation de tabac pouvaient expliquer la consommation d’alcool et de substances illicites chez les adolescentes et les adolescents. Afin de tester nos différentes questions de recherche, nous avons interrogé 330 élèves âgés de 14 à 17 ans fréquentant l’enseignement secondaire général, technique ou professionnel. Le questionnaire qui leur a été présenté était composé de trois parties : l’une évaluant la consommation de substances grâce à la grille de dépistage de la DEP-ADO, la suivante mesurait l’estime de soi grâce à l’échelle de Rosenberg et en ce qui concerne l’évaluation du niveau socio-économique, nous avons crée un questionnaire en nous basant sur nos différentes lectures. Les résultats indiquent qu’il existe une différence significative dans la consommation entre les filles et les garçons. Cependant, nos différents facteurs de risque ne permettent pas d’expliquer cette consommation de la même façon pour les deux sexes. En effet, chez les filles, la consommation d’alcool et de substances illicites est partiellement expliquée par le niveau socio-économique, l’estime de soi, l’âge et la consommation de tabac, alors que chez les garçons de notre échantillon, seuls l’âge et la consommation de tabac contribuent à l’explication de la consommation de substances.

Consommateurs --- Profilage des consommateurs --- Consommateurs -- Comportement --- Jeunesse --- Estime de soi --- Statut social --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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L’ouverture émotionnelle est un nouveau concept théorique s’affiliant dans la sphère du vécu et du traitement des émotions. Ce modèle novateur, se base sur une évaluation et une analyse en cinq dimensions principales qui sont : la représentation cognitive des états émotionnels, la communication des émotions, la perception des indicateurs corporels internes et externes et enfin la régulation émotionnelle. De plus, nous avons également pris en compte l’alexithymie qui est un concept clé dans l’ouverture émotionnelle du fait que ces deux concepts se recoupent en partie mais demeurent cependant différents. À travers cette étude, nous nous intéressons à l’affectivité des femmes toxicomanes et des femmes ayant un traitement de substitution à l’aide du modèle multidimensionnel de l’ouverture émotionnelle et du concept d’alexithymie. Nous postulons, que les femmes toxicomanes auraient une ouverture émotionnelle plus basse et seraient plus alexithymiques par rapport aux femmes en traitement de substitution. Enfin, nous confrontons ces résultats à la littérature traitant du vécu émotionnel, de l’alexithymie chez ces femmes. Pour ce faire, notre méthodologie se déroule en deux temps. Dans un premier temps, nous avons rencontré séparément chacune des femmes (n= 10 femmes consommatrices vs N=7 femmes en traitement de substitution) afin de récolter des informations concernant leur trajectoire de vie et de consommation, à l’aide de notre entretien semi-directif. Celui-ci, nous a permis de mettre en évidence les similitudes et les différences auprès des deux groupes. Ensuite, l’ouverture émotionnelle ainsi que l’alexithymie sont respectivement évaluées à l’aide des questionnaires DOE-36 et TAS-20. Nos résultats mettent en évidence et confirment qu’il préexiste bien des déficits marqués chez les femmes consommatrices. En effet, nous avons pu mettre en lumière que les femmes toxicomanes ont une réelle difficulté à verbaliser et identifier leur ressenti, elles ont une représentation cognitive qui est faible mais aussi une communication des émotions faible. En revanche, en comparaison aux femmes en traitement, nos résultats montrent une amélioration du profil de l’ouverture émotionnelle chez elles, ce qui nous permet de voir un effet régulateur dû au traitement.

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Le thème de ce mémoire porte sur l'influence des facteurs de risque environnementaux et de l'impulsivité dans la consommation de substances psychotropes chez l'adulte. Ce mémoire est un travail qualitatif, il prend place au sein d'une population adulte toxicomane. Notre échantillon est composé de 10 sujets avec un parcours de consommation de substances (6 hommes et 4 femmes) ayant entre 35 et 50 ans. Dans un premier temps, nous tentons de comprendre quels sont les facteurs de risque environnementaux qui, au cours de l’histoire d’une personne, peuvent le mieux rendre compte et fournir des informations sur l’émergence de sa toxicomanie. Pour ce faire, nous nous sommes aidés d'un entretien semi-directif de notre création et du questionnaire DHQ, qui nous permettent de retracer la trajectoire de consommation de nos sujets. Les discours ont été enregistrés grâce à un enregistreur audio et ont ensuite été analysés grâce à une analyse de discours centrée sur plusieurs thèmes (les principaux facteurs de risque environnementaux). De manière générale, il a été remarqué que les facteurs de risque environnementaux couramment cités par la littérature scientifique se retrouvent chez bon nombre de nos sujets. Nous avons pu nous rendre compte, de manière plus spécifique, de l'importance de la dynamique familiale et de l'influence des pairs dans la consommation de substances. Ensuite, nous avons testé l'impulsivité chez nos 10 sujets grâce à la version française de l'échelle d'évaluation d'impulsivité UPPS (Van der Linden & al., 2006). Nous avons pu remarquer que, de manière générale, l'impulsivité de nos sujets était assez élevée, surtout en ce qui concerne les scores "d'urgence" et de "recherche de sensation". Ces résultats vont dans le sens de ceux obtenus par d'autres études sur le sujet, qui ont démontré grâce à de grands échantillons, à l'utilisation de statistiques et de groupes contrôles, que les facettes "urgence" et "recherche de sensation" étaient les plus représentatives au sein de la population toxicomane. Tous ces éléments nous permettent d'avoir une vision globale et une idée intégrative de ce qui peut influencer la consommation de substances ou le début de celle-ci.

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Through the dual-process model (Hofmann et al., 2009) and the incentive-sensitization theory (Robinson & Berridge, 2008), it is argued that self-regulatory and impulsive processes are complementary and that there are important changes in both processes during the addiction development. Our goal was to test the dual-process model to show how alcohol addiction leads to a worsened self-regulation capacity. Hence, we wanted to test if the reflective precursors and the impulsive precursors predict the self-control outcome. The reflective precursors were tested through explicit measures, namely self-regulation questionnaires. The impulsive precursors through an implicit measure, the Implicit Association Test (IAT) assessing the strength of associations between alcohol and their predicted outcome. The self-control outcome was measured by a math exercise, where 3-digit x 3-digit multiplications had to be done. The same experiment was conducted in an at-risk-drinking, a heavy-drinking, as well as a control population. Thus, we wanted to compare the three populations' results and show how restrain standards as well as impulsive processes change during addiction development. Significant IAT effects could be found for the implicit expectancies of relaxation and excitation as well as for positive explicit expectancies through alcohol consumption. This shows that young adults generally manifest more positive implicit associations with alcohol. Regarding group differences in expectancies, no significant difference could be found for self-regulatory capacities, nor for implicit measures, but for explicit measures, with more positive explicit expectancies in the heavy drinkers group. These findings might indicate that implicit and explicit expectancies play different and relevant roles in alcohol use among young adults. In contrast with our initial hypotheses, a higher alcohol consumption, self-regulation and implicit associations could not predict a reduced self-control outcome in our specific population. This research presented several limitations: non-clinical population, specific age, as well as the validity of the self-control measure. Future studies should extend the present results to a clinical population, particularly in longitudinal designs exploring the changes in expectancies and self-control outcomes during the successive addiction stages.

Alcoolisme --- Alcooliques --- Autorégulation --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique