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L’insuffisance rénale chronique ou maladie rénale chronique est une affection courante chez les animaux de compagnie vieillissants et dont le diagnostic se base d’une part sur les signes cliniques et d’autre part sur les analyses sanguine et urinaire. Ce travail de fin d’études se penche essentiellement sur l’aspect biochimique du diagnostic à travers deux molécules principales : la créatinine et la diméthylarginine symétrique. Leur élimination rénale et leur corrélation au taux de filtration glomérulaire en font toutes deux des biomarqueurs endogènes de la fonction rénale. La diméthylarginine symétrique semble cependant moins souffrir d’influences extra-rénales que la créatinine et, par conséquent, cette première prend progressivement le pas sur la créatinine dans l’établissement du diagnostic précoce de l’insuffisance rénale chronique et ce, depuis quelques années. 
La classification de la maladie rénale mise en place par l’International Renal Interest Society peut néanmoins se réaliser sur base de l’utilisation conjointe de ces deux molécules afin de pouvoir déterminer un pronostic et mettre en place un traitement qui soit le plus adapté possible au stade de l’insuffisance rénale. En effet, ce dernier varie grandement en fonction du stade de la maladie dans lequel le patient se trouve. En outre, dans les premiers stades, la priorité est d’identifier la cause primaire et de la traiter puis, quand les symptômes deviennent plus francs et que la maladie évolue, la priorité thérapeutique se tourne vers la gestion des signes cliniques et des complications. 
Les quelques cas cliniques intégrés à ce travail ont pour but de confronter la littérature à la réalité du terrain. Ils seront suivis d’une discussion ainsi que d’un onglet abordant les perspectives d’utilisation de la diméthylarginine symétrique au cabinet.

SDMA, créatinine, insuffisance rénale chronique, chien, chat. --- Sciences du vivant > Biochimie, biophysique & biologie moléculaire

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La mammite est une inflammation de la glande mammaire due à l’entrée d’un agent pathogène via le canal du trayon. Il s’agit d'une des pathologies les plus fréquentes en élevage laitier après les boiteries et les pathologies de la reproduction. Les agents responsables de mammite sont le plus souvent des bactéries et donc le traitement repose principalement sur l’usage d'antibiotiques. Or, depuis plusieurs années nous devons faire face à l’antibiorésistance qui est devenue un vrai problème de santé publique. De ce fait, plusieurs plans sont mis en place afin de raisonner au mieux et de réduire l’utilisation d'antibiotiques en médecine vétérinaire. Le vétérinaire tient donc une place importante pour aider les éleveurs à limiter cette utilisation. 
En parallèle, les médecines alternatives telles que l’aromathérapie semblent se développer fortement depuis quelques années. Ainsi, l’utilisation d’huiles essentielles pour le traitement des mammites chez la vache laitière pourrait être une solution alternative pour réduire l’utilisation d’antibiotiques.

Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale

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Il y a 5 ans, il a été montré que l’acide méthylcyclopropylacétique(MCPA) était présent dans le sang des équidés souffrant de la myopathie atypique. Cette molécule toxique résulte de la métabolisation de l’hypoglycine A , un acide aminé contenu dans les samares et les plantules de l’érable sycomore ( Acer pseudoplatanus). Plus de 75% des chevaux atteints meurent dans les 72 heures après avoir présenté des signes cliniques résultant de la destruction massive de différents groupes musculaires dont les muscles posturaux, respiratoires et le muscle cardiaque. Actuellement, le traitement de la myopathie atypique est essentiellement symptomatique et il n’existe pas d’antidote à cette maladie dont l’efficacité aurait été prouvée scientifiquement chez le cheval.
Nous allons parler des connaissances actuelles sur la myopathie atypiques chez les équidés, du mécanisme physiopathologique et des différentes manières de reconnaitre les érables responsables.

Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale

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La lutte contre le réchauffement climatique est l’un des enjeux majeurs de notre époque et concerne l’ensemble de la population mondiale. Des organismes internationaux officiels comme le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) et la FAO (Food and Agriculture Organization) ont tiré la sonnette d’alarme depuis plusieurs années et ont fixé comme objectif de ne pas dépasser une hausse de la température de 2°C à l’horizon 2050. Ce qui suppose une réduction drastique des Gaz à Effet de Serre (GES) le plus rapidement possible. 
De nombreuses nations se sont engagées en ce sens, notamment les pays membres de l’Union Européenne (UE), qui sont invités à suivre les directives de L’UE. Ils ont ainsi pu fixer des objectifs chiffrés, en termes de réduction des émissions de GES au niveau national, et mener des actions apportant des solutions concrètes pour tenter d’endiguer le phénomène du réchauffement climatique. 
La part de l’élevage dans les émissions de GES, bien qu’elle fasse toujours débat, est conséquente puisqu’on estime qu’elle est responsable de 14,5% des émissions de GES d’origine anthropique (Doreau et al. 2017). Le méthane produit par les fermentations entériques des ruminants, essentiellement par la microflore ruminale, serait responsable à lui seul d’environ la moitié des émissions de GES imputable au secteur de l’élevage. Il semble donc pertinent d’étudier les moyens qui permettraient de réduire ces émissions de méthane afin de minimiser l’impact de l’élevage sur le réchauffement climatique. 
Dans ce cadre, de nombreux leviers d’actions et initiatives ont été étudiés à travers le monde, au cours des dernières années, que ce soit par l’alimentation, les biotechnologies ou la gestion de troupeau, avec des résultats plus ou moins concluants. Nous détaillerons ces différentes techniques et nous intéresserons aux avancées qui paraissent pertinentes pour un futur proche. 
Ce mémoire à pour but, tout d’abord, de resituer la place du méthane dans le contexte actuel de volonté de réduction des émissions de GES, imposée par la problématique du réchauffement climatique, ainsi que l’impact de l’élevage et plus particulièrement de l’élevage bovin sur l’environnement. 
Nous analyserons ensuite les mécanismes impliqués dans la production de méthane au niveau du rumen et les différentes méthodes qui permettent de mesurer les émissions de méthane chez le bovin. 
Enfin, nous nous intéresserons aux différentes techniques visant à réduire les émissions de méthane chez le bovin, en comparant leur efficacité et en se tournant vers les méthodes novatrices qui annoncent des résultats prometteurs.

methane --- bovin --- gaz a effet de serre --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale