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Depuis plus de vingt ans, et en particulier depuis ladéclaration de Bologne, la transformation des universitésen Europe rassemble des hommes politiques debords opposés et un petit nombre des universitairesqui en tirent partie. Les résultats ont pourtant toutpour inquiéter : imposition de recettes à peine adaptéesdes entreprises, exagération sans mesure des exigencesde la professionnalisation, sélectivité accrue,concurrence entre établissements, hiérarchisationentre universités, obsession pour la rentabilité financièrede l'investissement éducatif, sans oublier la précarisationdes statuts d'enseignants et de chercheurs.La comparaison conduite par des universitaires d'originegéographique différente montre l'inspirationnéolibérale partagée qui hante les initiatives en apparenceéclatées (à l'exemple de la récente loi françaisesur les libertés des universités). Le modèle universitaireprivé nord-américain qui se heurte aux conditionsspécifiques de chaque pays n'est pas exportable.Il favorise, au contraire, un véritable renversement dela table des valeurs académiques.Ce diagnostic informé d'enseignants qui croientencore aux vertus critiques du savoir laisse crûmentapercevoir les illusions et les faux débats du discoursofficiel ambiant.
College teaching --- School improvement programs --- Enseignement universitaire --- Enseignement --- History --- Histoire --- Réforme --- Education, Higher --- Higher education and state --- Réforme --- Education, Higher - Europe - Congresses --- Higher education and state - Europe - Congresses --- Universités --- Enseignement supérieur --- Déréglementation --- Pays de l'Union européenne --- 1990 --- -Réforme --- -Education, Higher --- 1990-
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"Le modèle universitaire néolibéral est souvent présenté comme une panacée censée résoudre les problèmes des vieilles universités européennes engoncées dans une logique de service public égalitaire jugée inadaptée à la "globalisation" et à -la "compétition" internationale. Afin de contrebalancer ces mots d'ordre ressassés sans preuve, des universitaires de quatre continents se sont réunis afin de faire le point sur la dérégulation mise en place dans l'enseignement supérieur. Ce détour par l'étranger offre au lecteur le moyen de se décentrer par rapport à un univers national qu'il croit bien connaître. Malgré une apparente autonomie relative, le destin des universités du monde est inséparable de celui des sociétés dans leur ensemble et des rapports de forces politiques, si bien que les différentes déclinaisons universitaires du mode de gestion néolibéral inégalement dominant sont un révélateur des inégalités croissantes et des idéaux sociaux propres à chaque pays ou région du monde actuel. En conséquence, le salut des universités, notamment le maintien de leur potentiel émancipateur et critique, dépend de la capacité du mouvement social et politique à se réapproprier, grâce à l'analyse comparative des expériences, un destin collectif abusivement confisqué par des bureaucraties nationales et internationales appliquant une doxa aveugle qui récuse ce projet des Lumières. Cela passe aussi par le fait que chacun ait le droit d'accéder librement au savoir et que la recherche ne soit pas asservie aux impératifs de la production marchande, comme le proposent la plupart des politiques mises en oeuvre par imitation de "modèles" déjà en crise là où ils existent depuis plus de trente ans."--P. [4] of cover.
Higher education and state --- Education, Higher --- Educational change --- Enseignement supérieur --- Enseignement supérieur --- Enseignement --- Congresses --- Economic aspects --- Congresses. --- Congresses --- Politique gouvernementale --- Congrès --- Aspect économique --- Congrès --- Réforme --- Congrès
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Comme les précédents, ce volume de Lire les sciences sociales présente une sélection raisonnée de recherches récentes. On y trouvera abordés des sujets très divers : ignorant les barrières entre les disciplines, écoles et domaines d'investigation, indifférents aux hiérarchies académiques et mondaines, nous avons présenté « des grands objets » et « des petits terrains », des historiens, des sociologues, des ethnologues et des philosophes, des auteurs consacrés, des « classiques » et des travaux de jeunes chercheurs. C'est ainsi que Lire les sciences sociales a pu devenir en une quinzaine d'années une institution critique, interne au champ des sciences sociales, indépendance par rapport aux autorités de toutes sortes, privilégiant l'originalité du point de vue, la nouveauté de la démarche ou l'invention d'objets inédits.
Social sciences --- Research --- Social sciences - Research --- Social sciences - Research - France --- Humanities, Multidisciplinary --- sciences sociales --- histoire --- sociologie --- lecture --- immigration --- femmes --- Etat --- politique
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Le décret du 21 mars 1970 supprime l’Université de Paris et la scinde en treize universités réparties dans la capitale et en proche banlieue. Cette rupture fondamentale dans l’histoire de l’enseignement supérieur a été longtemps interprétée comme une conséquence de la crise de Mai 1968, permettant à l’État de reprendre le contrôle des universités parisiennes sous couvert de la proclamation de leur autonomie. Sans minimiser l’impact de ce traumatisme fondateur, ce livre propose une autre lecture de la naissance des universités contemporaines en Île-de-France. S’appuyant sur des recherches récentes et des approches pluridisciplinaires, il suggère que la transformation de l’Université de Paris résulte moins d’un processus inéluctable dont la crise de Mai aurait été l’étincelle, que de logiques plurielles qui s’ajustent à la charnière des années 1960 et 1970. Derrière la décision administrative, plusieurs temporalités s’enchevêtrent, en fonction des opportunités foncières, de la démographie étudiante mais aussi de l’évolution interne des facultés voire des recompositions disciplinaires. Au-delà des tensions idéologiques spécifiques à la période du changement, ce sont aussi les logiques de spatialisation des équipements universitaires qui sont interrogées ici, à l’échelle de la région parisienne comme à celle du paysage architectural et urbain. Le livre permet aussi de revenir sur le quotidien d’une recomposition qui concerne tout autant des institutions, des espaces que des méthodes de travail. Par l’association, la lutte ou le compromis, agents et acteurs touchés par le démantèlement d’une université née au Moyen-Âge ont dû en effet réinventer un monde universitaire dans le cadre des institutions issues de la loi Faure de novembre 1968. Au final, ce sont les contours de cette réinvention de l’espace universitaire francilien que ce livre propose de tracer. Il s’agit bien ici de revenir sur un passé récent qui n’a pas été suffisamment étudié mais dont les effets de…
Education --- History --- histoire contemporaine --- politique publique --- faculté --- université
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Qu’est-ce que la comparaison ? En quoi est-elle utile au raisonnement historique, et plus généralement aux sciences humaines et sociales ? De l’histoire comparée proposée par Marc Bloch aux débats les plus récents sur l’histoire transnationale et connectée, ce dictionnaire offre un large panorama des références, des concepts, des débats, des méthodes et des outils essentiels à la mise en œuvre de la démarche comparatiste, à la fois dans l’espace et dans le temps. Ses courtes notices seront utiles à celles et ceux qu’intéresse cette approche, qu’il s’agisse de la pratiquer, de la penser ou de la critiquer, notamment en histoire moderne et contemporaine. Le classement des quatre-vingt-quatre entrées en plusieurs rubriques — » Épistémologies », « Boîte à outils », « Groupes sociaux », « Pratiques politiques », « Cultures européennes », « Lieux », « Croisements », « Temporalités » et « Collectifs » — éclaire les axes et les enjeux explorés par les auteurs ici rassemblés. Principalement historiens et historiennes, sociologues ou spécialistes de littérature, ils ont pour point commun de dialoguer avec la pensée de l’historien Christophe Charle, dont toute l’œuvre s’est efforcée de proposer une histoire sociale et culturelle comparée à l’échelle de l’Europe.
History --- méthodologie --- histoire --- méthode comparative
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