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Sous les apparences d'une série politique, House of Cards explore l'affirmation subversive de Machiavel : et si le prince était un animal féroce ? Que se passerait-il si des vampires investissaient le monde politique ? Parviendraient-ils à maîtriser leur soif de sang ou seraient-ils fidèles à leur nature profonde ? Dans leur quête vengeresse de pouvoir, Frank Underwood, sa femme Claire et son adjoint Doug Stamper font voler en éclats la frontière entre le bien et le mal. La nécessité l'emporte toujours sur la morale commune : ils sont des prédateurs qui entendent bien gagner la lutte pour la survie. Emmanuel Taïeb explore la façon dont les créateurs de la série mettent en scène des figures criminelles et monstrueuses, telles qu'on peut les trouver dans l'univers du polar ou des films d'horreur, puis les implantent dans l'univers politique qui, par sa faible résistance à la violence, devient un laboratoire de destruction systématique. Dans cette variation sur le conflit entre brutalisation et civilisation, la politique devient le lieu même du crime.
Télévision et politique --- Séries télévisées --- Crimes et délits politiques --- Fictions politiques télévisées --- Politics on television --- Crime on television --- Television series --- Aspect politique --- À la télévision --- History and criticism --- House of cards --- House of cards (Television program : U.S.) --- Fictions politiques télévisées.
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Sous les apparences d'une série politique, House of Cards explore l'affirmation subversive de Machiavel : et si le prince était un animal féroce ? Parviendrait-il à maîtriser sa soif de sang ou serait-il fidèle à sa nature profonde ? Dans leur quête du pouvoir, les ambitions implacables de Frank Underwood, de sa femme Claire et de son adjoint Doug Stamper les conduisent à faire voler en éclats la frontière entre le bien et le mal. Dans une logique machiavélienne poussée à l'extrême, la nécessité propre à la situation l'emporte toujours sur la morale commune : ils sont des prédateurs qui entendent bien gagner la lutte pour la survie. Emmanuel Taïeb explore la façon dont les créateurs de la série mettent en scène des figures criminelles et monstrueuses, telles qu'on peut les trouver dans l'univers du polar ou des films d'horreur, puis les implantent dans l'univers politique qui, par sa faible résistance à la violence, devient un laboratoire de destruction systématique. Dans cette variation sur le conflit entre brutalisation et civilisation au cœur du pouvoir, la politique devient le lieu même du crime.
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En 1994, près d'un demi-million de filles et de femmes ont été violées sur les collines rwandaises. Loin d'être le fruit du hasard, ces viols ont été encouragés par les autorités politiques hutu, favorisés par une puissante propagande médiatique, et nourris par les croyances populaires. À travers les témoignages de survivantes, cet ouvrage revient sur le génocide des Tutsi en analysant la place des violences sexuelles dans la stratégie génocidaire. Il s'intéresse notamment à la manière dont les bourreaux se sont intentionnellement acharnés sur les corps des femmes dans le but de détruire l'ethnie Tutsi. L'écho de la violence subie se poursuit après le génocide et les rescapées continuent de vivre avec les séquelles de l'horreur. Ce livre montre le combat que ces femmes mènent pour se reconstruire, souligne le rôle clé des associations de survivantes et s'interroge sur une justice impossibleur.
Génocide des Tutsi (1994) --- Survivants du génocide des Tutsi. --- Victimes de viol --- Viol comme arme de guerre --- Rwanda --- Rape as a weapon of war --- Genocide --- Génocide --- History --- Histoire --- Génocide des Tutsi (1994). --- Survivants du génocide des Tutsi.
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Les nombreuses images qui nous environnent sont « bonnes à regarder », donc « bonnes à penser » ; certaines possèdent une force politique propre. Elles sont capables de révéler un événement et d'en témoigner. Les images disponibles sont sans cesse renouvelées par le biais du documentaire, comme dans le cas du très médiatisé conflit israélo-palestinien, ou par l'exhumation d'archives inédites relatant la contestation du régime communiste politique et la naissance du syndicat Solidarnosc. Les images politiques ou partisanes sont parfois destinées à saturer l'espace médiatique et à éteindre toute critique. L'espace public est aussi capable d'accueillir des images de fiction, comme celles de The Looming Tower, qui entendent à la fois informer les spectateurs sur les questions d'espionnage et lutter contre le discours complotiste. Il existe enfin tout un écosystème d'images, amateur ou prises par des photoreporters, qui enregistrent le réel, pour faire la preuve de violences policières, de guerres ou du dérèglement climatique partout dans le monde.
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Rapports de force, meurtres symboliques, suspense des élections… L’activité politique est empreinte d’une dramaturgie dont les séries se sont emparées. Ce livre est le premier à s’intéresser spécifiquement aux séries politiques, pour comprendre comment elles documentent le réel et comment elles le transforment, le mettent en scène et à distance. Elles ouvrent de nouveaux espaces à l’analyse des sciences sociales et donnent accès à ce qui est habituellement caché : les émotions des hommes et femmes politiques, leur intimité, leurs manœuvres, le rôle de leur famille comme de leurs collaborateurs... Les séries sont-elles alors des modes d’emploi du jeu politique ? Quelles visions en donnent-elles ? Si elles synthétisent en images des processus complexes, elles éduquent également les spectateurs et les confrontent à des dilemmes moraux. La politique politicienne, tout comme les structures sociales les plus fondamentales, y sont montrées dans toute leur richesse, sans éviter les clichés, parfois jusqu’au désenchantement, quand l’intérêt général est oublié. Aujourd’hui, par la puissance de leur énonciation et de leur réception, elles sont des arènes de discussion incontournables qui proposent des idées inédites et lancent l’alerte face aux menaces qui pèsent sur la démocratie. Pour les étudiants, chercheurs et enseignants en science politique, sociologie et sciences sociales ; pour les amateurs de séries politiques qui souhaitent en connaître les codes et les ressorts
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Etude sur les professionnels confrontés au dégoût, notamment les métiers autours du corps malade et de la mort. Electre 2017
Corps humain --- Sociologie du corps --- Aversion --- Relations personnel médical-patient --- Anthropologie --- Aspect social --- Sociologie --- Service social --- Human body --- Social service --- Social aspects --- Physiological aspects --- Aspect physiologique --- Sociologie du corps. --- Anthropologie. --- Sociologie. --- Aspect social. --- Relations personnel médical-patient
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Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au cœur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le « sale boulot » ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout s’ils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se « séparer ». Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion « mixophobe », le dégoût trace une frontière avec l’autre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés. Cet ouvrage interroge ce que le dégoût « fait » aux interactions. On y découvre l’opposition radicale entre coulisses et scène, régie par l’autocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant d’affronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique… des autres. Révélatrices d’une souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence d’autant plus menaçante qu’elle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument d’autant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à l’histoire, à la sociologie et à l’anthropologie des sensibilités.
Sociology --- travail social --- dégoût --- anthropologie des sensibilités --- normes sociales
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