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On examine ici les paradoxes exprimés par le voisinage d’un titre poétique, Le Rouge et le Noir, avec deux sous-titres renvoyant à l’histoire contemporaine, Chronique du xixe siècle et même Chronique de 1830. Le premier n’a certainement pas délivré encore tous ses mystères, tandis que les seconds semblent limpides, et leur coexistence intrigue. On développe l’hypothèse que Stendhal, en faisant coïncider le temps du récit avec celui de son écriture, se consacre aux conditions de possibilité même du roman lorsqu’il tend au lecteur cet étrange miroir qui, suivant la manière dont il l’oriente, tantôt « reflète l’azur des deux, tantôt la fange des bourbiers de la route ». Tandis que la chronique se déroule dans la boue du temps historique, Le Rouge et le Noir, réalisation d’un éternel présent de l’écriture, s’en extrait - Stendhal évolue librement parmi les êtres de sa création, les fait agir et penser à mesure, sans autre justification que le rêve héroïque si mal accordé à l’esprit du temps qu’il réalise avec eux.
Literary Reviews --- Literary Theory & Criticism --- roman
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Zola donnait Les Origines pour le « titre scientifique » de La Fortune des Rougon : origine de l'Empire, de la famille des Rougon-Macquart, de la série des Rougon-Macquart - ainsi déclinées au pluriel, « les origines » produisent un curieux effet de dispersion. Sont-elles même assignables ? En faisant jouer et varier sur des plans nombreux, suivant un régime allégorique, les principes de répétition et de relance qu'il isole dans les événements de décembre 1851, Fauteur de La Fortune des Rougon met en œuvre une philosophie de l'histoire qui doit trouver sa forme exclusive dans l'écriture romanesque.
Literature --- littérature française --- Rougon
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Fiction --- Thematology --- French literature --- anno 1800-1899 --- Women in literature. --- Roman français --- Femmes --- French fiction --- Thèmes, motifs --- Dans la littérature --- History and criticism. --- Women in literature --- History and criticism --- Roman français --- Thèmes, motifs. --- Dans la littérature. --- French fiction - 19th century - History and criticism
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« À partir du moment où elle devient une alternative poétique au vers mesuré, la prose obéit-elle à des contraintes formelles susceptibles, malgré leur probable diversité, d’être réduites « à un même principe » ? La « crise de vers » dont fait état Mallarmé au lendemain de la mort de Hugo s’inaugure dans les premières années du XIXe siècle ; elle entraîne le progressif desserrement de l’alexandrin, jusqu’au vers libre, et a pour corollaire une promotion de la prose qui s’exprime conjointement par les inventions du poème en prose et par des expérimentations narratives nombreuses. En regard s’élabore une pensée formelle de la fiction qui fait l’objet du présent essai. »--Page 4 de la couverture.
Poe, Edgar Allan --- Baudelaire, Charles --- Mallarmé, Stéphane
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L’un des signes distinctifs du xxe siècle est l’émancipation du silence dans l’écriture, le désir de comprendre l’écriture hors de la domination du logos. Il y va d’une métamorphose du silence dans l’écriture du xxe siècle et d’une métamorphose de l’écriture du xxe siècle par la densité nouvelle du silence. L’enjeu est celui d’une critique de l’écriture par le silence en vue d’une façon neuve de penser l’écriture. Cette recherche engage une tentative de définition de l’écriture au xxe siècle en termes de tension entre le mot et le silence. Les questions soumises au travail collectif sont nombreuses : quelle est l’origine (onto logique, métaphysique, historique) de l’ascendant du silence dans l’écriture du xxe siècle ? Quelle est la nature et la fonction de ce silence ? Pourquoi le silence tend-il à être, au xxe siècle, une limite à laquelle l’écrire ne cesse de se heurter et de se mesurer ? En quoi la question du silence pose-t-elle celle de la légitimité de l’écriture au xxe siècle ? Comment le silence s’incarne-t-il dans la matière verbale ? Une architecture bâtie en fonction des genres littéraires a paru la plus apte à mettre en relief la remarquable polysémie du silence inentendue jusque-là : est tour à tour étudié l’échange de substance entre roman et silence, théâtre et silence, poésie et silence. L’élargissement de la réflexion à la musique et à la danse s’impose de lui-même tant le silence acquiert au xxe siècle une valeur et une fécondité musicales et chorégraphiques fondamentales. S’impose aussi l’élargissement de la recherche au cinéma qui est indissociable d’une exploration des possibles du silence.
Literature --- cinéma --- poésie --- littérature française --- musique --- littérature --- XXe siècle
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« Dans l’évolution la plus récente, les frontières entre les genres artistiques fluent les unes dans les autres, ou plus précisément : leurs lignes de démarcation s’effrangent. » Dans la lignée de cette réflexion d’Adorno, la notion de correspondance des arts et la notion de correspondance entre la littérature et les arts, héritières du romantisme allemand, gagnent à être explorées par la littérature comparée de façon neuve. Il revient à la littérature comparée, placée sous le signe de l’interdisciplinarité et du décloisonnement, d’être un précipité de questions pour une nouvelle poétique des arts. Les interrogations soumises au travail collectif sont nombreuses : Quelle est l’origine de l’intensification croissante de la correspondance entre la littérature et les arts ? En quoi la correspondance des arts pose-t-elle la question des limites du langage et engage-t-elle une redéfinition de la légitimité et de la fonction de la littérature et des arts ? Comment un art, un artiste ou une œuvre artistique sont-ils pris en charge par la littérature de plusieurs pays qui se ressourcent à leur contact ? Le but de la correspondance des arts est-il seulement esthétique ou aussi éthique ? Ce volume se compose de quatre sections qui mettent en correspondance la littérature comparée avec les différents domaines artistiques : la musique, pour la première partie ; les arts visuels pour la deuxième et la troisième partie (peinture, sculpture, puis danse, photographie et cinéma) ; et enfin, pour la quatrième partie, ce que l’on peut appeler, à la suite des romantiques allemands, « la ronde des arts ».
Art --- Literary Theory & Criticism --- cinéma --- art --- peinture --- musique --- littérature comparée --- photographie --- danse
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L’un des signes distinctifs du xxe siècle est l’émancipation du silence dans l’écriture, le désir de comprendre l’écriture hors de la domination du logos. Il y va d’une métamorphose du silence dans l’écriture du xxe siècle et d’une métamorphose de l’écriture du xxe siècle par la densité nouvelle du silence. L’enjeu est celui d’une critique de l’écriture par le silence en vue d’une façon neuve de penser l’écriture. Cette recherche engage une tentative de définition de l’écriture au xxe siècle en termes de tension entre le mot et le silence. Les questions soumises au travail collectif sont nombreuses : quelle est l’origine (onto logique, métaphysique, historique) de l’ascendant du silence dans l’écriture du xxe siècle ? Quelle est la nature et la fonction de ce silence ? Pourquoi le silence tend-il à être, au xxe siècle, une limite à laquelle l’écrire ne cesse de se heurter et de se mesurer ? En quoi la question du silence pose-t-elle celle de la légitimité de l’écriture au xxe siècle ? Comment le silence s’incarne-t-il dans la matière verbale ? Une architecture bâtie en fonction des genres littéraires a paru la plus apte à mettre en relief la remarquable polysémie du silence inentendue jusque-là : est tour à tour étudié l’échange de substance entre roman et silence, théâtre et silence, poésie et silence. L’élargissement de la réflexion à la musique et à la danse s’impose de lui-même tant le silence acquiert au xxe siècle une valeur et une fécondité musicales et chorégraphiques fondamentales. S’impose aussi l’élargissement de la recherche au cinéma qui est indissociable d’une exploration des possibles du silence.
Literature --- cinéma --- poésie --- littérature française --- musique --- littérature --- XXe siècle
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Immémoriales et infiniment diverses sont les bibliothèques, et leurs représentations, toujours à mi-chemin entre la réalité et le rêve… Les bibliothèques entre imaginaires et réalités, tel fut le sujet de deux colloques (juin 2006 et janvier 2007) de l’Université d’Artois, dont les communications constituent cet ouvrage. La première section est consacrée aux collections, selon les différents sens du terme : elle montre combien de représentations y sont à l’oeuvre, tant chez leurs « usagers » que chez leurs « producteurs » (éditeurs, bibliothécaires). La seconde rassemble des articles qui envisagent la bibliothèque comme une des institutions du champ des « lettres », où s’exercent à la fois des pratiques de savoir et des pratiques de pouvoir. La troisième envisage des représentations de bibliothèques à fonction « critique », de l’idéal à la folie. Enfin, la quatrième explore quelques « bibliothèques d’écrivains », pour analyser le rapport paradoxal des « auteurs » avec les livres des autres...
Information Science & Library Science --- lecture --- livre --- écrivain --- actes de congrès --- bibliothèque --- collection --- institution
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