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Est-on encore libre lorsqu'on agit mal ? Nos actes déterminent-ils ce que nous sommes et devenons ? L'homme s'excepte-t-il du monde ? Ou bien, à l'inverse, en relève-t-il essentiellement ? L'éthique d'Anselme se situe à la croisée des chemins. Si la liberté a pour fin la justice, c'est parce qu'elle ne se présente plus comme la fin de cette dernière, mais qu'elle demeure quoi que l'on fasse. Si l'éthique porte sur les actes de l'homme, qui font de lui ce qu'il est, ce n'est pas pour refuser toute idée d'une nature essentielle que nous aurions reçue. En un mot, l'homme échappe au cours naturel des choses, en faisant un certain usage des pouvoirs qu'il possède par nature. La liberté elle-même, par laquelle l'homme se distingue des autres êtres du monde, se pense ainsi comme un pouvoir naturel, et donc inamissible. Invoquer la supériorité de l'âme sur le corps ne suffit dès lors plus pour penser la liberté ; Anselme nous invite à la penser à partir d'une certaine interprétation de la constitution de ce qui est. En d'autres termes, la réflexion éthique appelle une exploration des sens de l'être. Le présent ouvrage montre comment, en l'absence d'une métaphysique établie, Anselme recourt, pour fonder son éthique, à l'enseignement de la logique, ou dialectica, laquelle ne saurait être réduite à une sémantique. Les multiples remaniements des concepts éthiques, mais aussi logiques, révèlent une pensée latine qui s'ouvre à l'interrogation métaphysique.
Free will and determinism. --- Ethics, Medieval. --- Liberty. --- Libre arbitre et déterminisme --- Morale médiévale --- Liberté --- Anselm, --- Libre arbitre et déterminisme --- Morale médiévale --- Liberté --- Anselm, - Saint, Archbishop of Canterbury, - 1033-1109 --- Anselme (saint ; 1033-1109) --- Métaphysique --- Morale --- Critique et interprétation --- Moyen âge
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"La manière dont nous agissons et, plus profondément, la nature de nos actes engagent-elles ce que nous sommes? Ce livre repose sur un postulat : si l'homme est libre, ses actions ne s'en rapportent pas moins à ce qu'il est, ou encore à sa nature. Dès lors, la question de l'acte libre ne relève pas seulement, et peut-être pas d'abord de l'éthique, mais se nourrit tout aussi bien de la problématique métaphysique de l'être, entendu comme être en acte. À travers ses vicissitudes au long de l'Antiquité tardive puis du Moyen Âge arabe et latin, ce livre fait l'histoire du concept d'acte, dont la signification se dédouble pour s'entendre comme actualité et activité. Anciennement, l'acte se déterminait comme éclosion, ou accomplissement d'une potentialité présente en la substance; il en viendra bientôt à se penser comme effectuation, c'est-à-dire comme effet de sa production par un autre. Or si les étants du monde sont produits par un autre, leur être, singulièrement l'être de l'homme, réfère aussi à une activité. Advenu à l'être par l'œuvre d'un autre, l'homme agit librement sur le cours des événements, et le modifie. À travers l'histoire complexe du concept d'acte, les pages qu'on va lire montrent comment émerge puis s'impose la notion (centrale pour les temps modernes) d'une contingence radicale du monde, et de l'action humaine en ce monde. Penser la liberté ne dispense pas d'interroger la nature, en son irréductible complexité."-- p. [4] of cover.
Ethics, Medieval. --- Morale médiévale --- Contingence --- Libre arbitre --- Volonté --- Morale médiévale --- Philosophie de l'action --- Liberté --- Philosophie antique --- Philosophie médiévale --- Causalité --- Act (Philosophy) --- Free will and determinism --- Action (Philosophie) --- Libre arbitre et déterminisme --- History. --- Histoire --- Philosophie de l'action. --- Contingence. --- Liberté. --- Libre arbitre. --- Volonté. --- Philosophie antique.
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Le possible nous enferme-t-il dans le monde des fictions et des chimères ? Considérer le possible, est-ce fuir le réel ? Le possible fait-il, à l'inverse, signe vers une puissance effective d'exister ? Ce livre décrit l'émergence du concept de possible et soutient qu'il convient de distinguer la possibilité de la potentialité, telle qu'Aristote la donnait à penser. S'il s'est nourri du potentiel, qu'il a pu redoubler, le possible s'en est aussi, et décisivement, séparé. L'examen des différents concepts, et façons de le nommer, de l'Antiquité tardive, au Moyen ge arabe et latin, montre comment (au-delà de la chose concernée) le déploiement du possible suppose une puissance efficiente externe. Ce faisant, il renvoie en définitive à la fragilité ontologique de ce qui dépend d'un autre, jusqu'en son être. Corrélat d'une puissance externe qui le fait être, le possible s'entend comme ce qui s'offre à la liberté d'un agent qui le pense, avant de le choisir. A l'aube des temps modernes, il devient par excellence objet de science. S'il est donc une impuissance du possible, celle-ci fait probablement sa force.
Possibilité. --- Métaphysique. --- Possibilité. --- Métaphysique. --- Possibility --- Metaphysics --- Philosophy, Modern --- History --- Philosophy, Medieval --- Aristotle
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Etudes portant sur les sources, le développement et les enjeux de la philosophie médiévale chrétienne et islamique. Les contributeurs abordent notamment les modalités de la diffusion de l'aristotélisme à travers l'Orient et l'Occident
Philosophy, Medieval --- Islamic philosophy --- Philosophie médiévale --- Philosophie islamique --- Congresses --- Congrès --- Brague, Rémi, --- Congresses. --- Conferences - Meetings
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Le Moyen Age se caractérise, dit-on, par une fidélité sans faille à Aristote : " Aristoteles dicxit... ". Or, l'élucidation de l'idée d'un Dieu " tout-puissant ", ou " puissant sur toutes choses ", a bien pu s'appuyer sur le couple aristotélicien de la puissance et de l'acte ; mais ne l'a-t-il pas aussi et conjointement modifié en profondeur ? La difficile réception de ces concepts fondamentaux de la métaphysique aristotélicienne est sans doute révélatrice de la manière dont le Moyen Age n'a jamais " repris " Aristote, au sens où il l'aurait simplement répété, mais il l'a " repris ", au sens où il n'a eu de cesse de l'adapter aux réquisits nouveaux auquel il importait de faire droit. S'attacher aux reprises médiévales de l'acte et de la puissance, en métaphysique, mais aussi en logique et en physique, comme dans la psychologie, ou encore dans l'éthique, tant dans la Chrétienté de langue latine, qu'en terre d'Islâm, c'est ainsi se confronter à la richesse et à la fécondité des pensées qui y ont vu le jour.
Métaphysique. --- Acte (métaphysique) --- Puissance (métaphysique) --- Aristote, --- Critique et interprétation
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Apologetics --- Apologétique --- Early works to 1800. --- Ouvrages avant 1800 --- Apologétique
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Metaphysics --- Métaphysique --- Early works to 1800 --- Ouvrages avant 1800 --- Descartes, René, --- Malebranche, Nicolas,
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La liberté s’est dite au Moyen Âge en de multiples acceptions. Elle revêt d’abord une dimension sociale et politique (on dit ainsi libre l’homme qui, n’étant pas esclave, jouit de certains droits, comme on dit libres les cités qui jouissent de certaines franchises) ; elle revêt d’autre part une dimension anthropologique, lorsque l’on parle du libre arbitre par lequel l’homme échappe au déterminisme. Cette question du libre arbitre se décline elle aussi pluriellement. On se demande en effet : dans quelle mesure l’action humaine échappe-t-elle à la contrainte ? L’homme ne pourrait-il être libre que si des alternatives contingentes s’offrent à lui ? Un agent est-il libre si son action n’est pas déterminée par des causes ? Enfin, peut-il être à la fois libre et dans l’incapacité de faire le bien ? Ces problématiques philosophiques s’accompagnent au Moyen Âge d’un enjeu théologique. Comment l’homme peut-il être libre si son action est prévue d’avance par la connaissance que Dieu en a, mais également si Dieu l’a prédestiné à agir ? Agit-il encore librement, si, pour bien agir, il a besoin de la grâce ? Parce que, tout à la fois, elle pose le problème du déterminisme, qu’elle envisage la responsabilité de l’homme, qu’elle engage l’éthique, qu’elle interroge, enfin, l’action divine dans l’histoire, la question de la liberté est au Moyen Âge une question fondamentale. Cet ouvrage, fruit d’un dialogue entre historiens et philosophes, voudrait permettre d’avancer sur ces questions.
Liberté --- Déterminisme (philosophie) --- Philosophie médiévale. --- Liberté --- Déterminisme (philosophie) --- Philosophie médiévale.
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