Narrow your search

Library

UCLouvain (9)


Resource type

book (9)


Language

French (8)

English (1)


Year
From To Submit

2018 (2)

2017 (1)

2016 (1)

2015 (1)

2013 (2)

More...
Listing 1 - 9 of 9
Sort by

Book
Aspects épidémiologique, clinique et pronostics des endocardites dans un hôpital tertiaire : focus sur les endocardites à staphylocoques en comparaison avec les endocardites à streptocoques
Authors: --- ---
Year: 2013 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract


Book
Traitement et prise en charge du paludisme chez la femme enceinte
Authors: --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract


Book
Hepatic toxicity engendered by nevirapine
Authors: --- ---
Year: 2010 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Introduction : La Néviparine, communément appelé Viramune, est un médicament fréquemment utilisé lors d’une trithérapie en cas d’infection par le VIH dans les pays en voie de développement. Un de ses multiples avantages est son effet bénéfique contre la transmission mère-enfant au cours de la grossesse. Ce médicament peut aussi provoquer, dans des cas isolés, de sérieux effets secondaires tels que des problèmes hépatiques ou une hypersensibilité cutanée pouvant empirer le pronostic et évoluer vers les syndromes de Lyell ou de Stevens-Johnson. Il y a quelques années, le FDA a élaboré des recommandations de sécurité visant au bon usage de la Néviparine. Celles-ci conseillaient de ne pas administrer ce médicament aux personnes ayant un taux élevé de cellules CD4 la limite étant posée à 250 cellules/mm³ pour les femmes et 400 cellules/mm³ pour les hommes. Suite à une série d’articles contradictoires sur le sujet, une étude rétrospective a été réalisée dans le but d’examiner les facteurs influençant l’hépatotoxicité des patients VIH-1 sous Névirapine. Les résultats de cette étude avaient pour but de diminuer l’impact financier dans le système hospitalier et maximiser le prise en charge des patients.
Méthode : L’étude rétrospective précitée regroupait une cohorte de patients naïfs infectés par le VIH de type 1 soumis à une trithérapie avec Névirapine depuis au moins 5 ans. Trois groupes ont été formés : dans un premier groupe, les patients qui ont dû interrompre leur traitement suite à des anomalies biologiques hépatiques, dans le deuxième groupe, ceux qui ont dû interrompre leur traitement suite à une réaction cutanée et le troisième groupe, les patients qui ont pu continuer leur traitement sans complication. Au sein de ces groupes, différents facteurs ont été analysés et comparés, comme le nombre de cellules de CD4 par rapport au grade de toxicité. D’autres variables comme l’administration d’inhibiteur de protéase et le co-infections VHB et VHC ont également été analysées afin de mettre en évidence une relation significative entre l’une de ces variables et l’occurrence de la toxicité hépatique des patients.
Résultats La taille totale de l’échantillon était de 108 patients, dont 23 patients qui ont arrêté le traitement : 8 patients suite à une toxicité hépatique et 15 patients en raison d’une hypersensibilité cutanée. Les 85 patients restants ont pu continuer le traitement sans effets secondaires apparents. Parmi ces 85 patients, 12 ont reçu un inhibiteur de protéase en combinaison avec la Névirapine, 8 patients dans la cohorte étaient co-infectés par le virus de l’hépatite C et 37 par le virus de l’hépatite B. La combinaison des patients ayant un faible taux de CD4 avec ceux ayant un taux élevé de CD4 n’a rapporté aucune association significative entre le taux de CD4 et la toxicité hépatique.
Conclusion : Les recommandations du FDA concernant la prise en compte du taux de CD4 lors de l’administration de la Névirapine, n’ont pas pu être significativement justifiées. D’après une analyse multivariée, la co-infection VHC serait un déterminant de l’hépatotoxicité notée chez les patients VIH sous Viramune. Ces résultats doivent être interprétés avec prudence étant donné le caractère rétrospectif de l’étude – pas de contrôle sur les données à priori – et la faible taille de l’échantillon Background: Nevirapine is a drug that is commonly used among other antiretroviral medications against HIV for its multiple advantages, and often used in developing countries as a treatment regimen in combination therapy as well as in monotherapies for pregnant women to prevent mother-to-child transmission. This drug is also associated, in rare cases, with serious side effects counting liver damage and skin hypersensitivity that could evolve into life-threatening health conditions as for instance the development of Lyell and the Stevens-Johnson syndrome. The most common adverse event is the skin rash touching about 25 percent of individuals under this medication (AIDS InfoNet, New Mexico AIDS Education and Training Center; University of New Mexico Health Sciences Center). The FDA has implemented certain recommendations concerning the safety use of Neviparine, which advice the avoidanceof this drug to men and women with high CD4 cell counts, the cut-off level was set to: 250 cells/mm³ for women and 400 cells/mm for men. Following several conflicting published results in regards to the impact of the CD4 cell counts, the conduct of a retrospective study was then performed in the aim of investigating and reviewing the influence of the level of the lymphocytes cell markers as well as other factors in cause with the occurrence of hepatic toxicity in our cohort of patients under the Neviparine treatment. The greatly maximize their care and improve the safety of the patients and along the line decrease the financial fluctuation created by the expenses of the treatments of adverse events.
Methods: This retrospective cohort study included naïve HIV infected patients under Neviparine-containing regimen for at least 5 years. Three groups were formed where a first group stopped the treatment due to liver abnormalities, a second group stopped the treatment due to hypersensitivity reactions and the third group referring to the control group are those who continued on with the treatment. Onwards, within these categories multiple possible factors have been analysed; first, men and women where divided according to their CD4 cell count levels (CD4 cell cunts under 250 cells/mm³ vs CD4 cell counts above 250 cells/mm³ for women and CD4 cell counts under 400 cells/mm³ vs CD4 cell counts above 400 cells/mm³ for men) and coupled to their grade of hepatic toxicity, which was ranked according to the WHO classification. Other variables were also analysed to identify any significant relationship between liver toxicity and the usage of protease inhibitors or hepatitis B and C virus co-infection.
Results: A total of 108 patients were included in the study, where 8 patients stopped the treatment due to hepatic toxicity, 15 formed the group who stopped due to hypersensitivity reactions and 85 patients did not show any dangerous sign of side effects and carry on with the treatment. A total of 12 patients were administered a protease inhibitor in addition to Neviparine, 8 were co-infected with hepatitis C and 37 with hepatitis B. Almost equal number were affected in both groups referring to the level of CD4 cell counts as well in men as in women consequently, in the analysis, the difference between both groups were not significant regarding the levels of CD4 cell counts. Different statistical analysis as frequencies, Chi-Square, multivariate analysis and linear regression were performed.
Conclusion: The recommendation suggested by the FDA to avoid usage of Neviparine in male patients over CD4 cell counts of 400 cells/mm³ and for female patients over a level of 250 cells/mm³ did not show significant implication in our data analysis. The evidence of a plausible factor influencing the occurrence of hepatic toxicity was seen with heptatis C co-infection, where patients showed to have higher tendency in developing this condition. However, being a retrospective study, I had no control over the data, which reflected one limitation in the study and moreover, due to the small sample size, the power of this study is indubitably weak and therefore, cannot validate this outcome


Book
Epidémiologie et caractéristiques cliniques de Salmonella typhi dans un hôpital tertiaire en Belgique : comparaison avec les salmonelloses non typhiques invasives
Authors: --- ---
Year: 2013 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract


Book
L'impact des antirétroviraux sur la fonction rénale
Authors: --- ---
Year: 2016 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Avant-propos : Le virus d'immunodéficience humaine (VIH) infecte l'homme en fusionnant avec les cellules du système immunitaire, les lymphocytes T CD4. Il est responsable du syndrome d'irnmunodéficience acquise (SIDA). L'utilisation de certaines combinaisons d'antirétroviraux permet de diminuer la charge virale et de restaurer les cellules CD4, et aussi, de réduire l'incidence de la néphropathie associée au VIH (HIVAN), mais en même temps, peuvent conduire à une grande variété d'effets néphrotoxiques tels que l'insuffisance rénale aigue ou chronique, réduction de la filtration glomérulaire, toxicité tubulaire, changements d'électrolytes ... D'autres facteurs de risque d'apparition d'une atteinte rénale chez les patients VIH positifs sont : le VIH lui-même avec une charge virale élevée et un taux de CD4 bas, la race noire, le diabète, l'hypertension artérielle (HTA), l'âge avancé, la coïnfection par le virus de l'hépatite C [13]. Les atteintes rénales présentées comme forme aigue ou chronique sont fréquentes au cours de l'infection par le VIH et ont un impact sur l'évolution et le pronostic des malades. L'insuffisance rénale chronique est défmie indépendamment de sa cause, par la présence pendant plus de 3 mois, de marqueurs d'atteinte rénale ou d'une baisse du débit de filtration glomérulaire au-dessous de 60ml/min/1.73m2 [li]. Certains antirétroviraux comme le Tenofovir, l'Indinavir, !'Atazanavir et dans une moindre mesure le Lopinavir ont été incriminés dans la dégradation de la filtration glomérulaire alors que d'autres comme la Rilpivirine, Elvitegravir associée au Cobicistat, le Dolutegravir interagissent avec les transporteurs rénaux entrainant une diminution artificielle de la filtration glomérulaire via la réduction de la sécrétion tubulaire de la créatinine [16].Objectifs :Etudier l'effet des nouveaux antirétroviraux sur la fonction rénale (glomérulaire et tubulaire).Méthodes : Une analyse rétrospective d'une cohorte de 1200 patients VIH positifs suivis aux cliniques universitaires Saint-Luc. Nous allons évaluer la fonction glomérulaire et la fonction tubulaire en analysant, urée, créatinine, GFR (Glomerular Filtration Rate), phosphore, acide urique dans le sang et les urines, protéinurie, albuminurie ainsi que les facteurs démographiques et cliniques tel que l'âge, la race, le sexe, le mode de contamination et les caractéristiques cliniques tel que la durée du VIH, le taux de CD4, nadir des CD4, charge virale avant le traitement et sous traitement.


Book
Analyse comparative des résultats bactériologiques obtenus lors de prélévements superficiels et profonds dans les médiastinites survenant dans le décours de chirurgie cardiothoracique : quel est le niveau de concordance des résultats obtenus au frottis superficiel ?
Authors: --- ---
Year: 2018 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Objectif : Dans cette étude, nous avons analysé la concordance entre les résultats bactériologiques obtenues lors du frottis superficiel de plaie et lors des prélèvements peropératoires profonds en cas de survenue de médiastinite post-chirurgie acrothoracique afin d’analyser le degré d’exactitude et d’efficience que l’on peut avoir en mettant en place une antibiothérapie ciblée contre un germe identifié au frottis superficiel dans des situations où le patient est instable et doit recevoir une antibiothérapie en urgence. Types de patients et méthodologie : à partir d’une cohorte de 36 patients des Cliniques Universitaires Saint-Luc (Belgique), nous avons récolté les caractéristiques démographiques (âge, sexe), cliniques (type d’opérations, délai apparition de l’infection), et bactériologiques (types de genre, concordance entre frottis superficiel et prélèvement profonds). Afin d’être inclus dans l’étude, tous les patients devaient avoir subi les deux méthodes de prélèvements étudiées et la médiastinite devait être de type post-chirurgie cardiothoracique. Notre étude est une analyse rétrospective. Nous avons réalisé une analyse descriptive à partir d’un tableau Excel et une analyse statistique. Résultats : L’analyse descriptive rapporte que la concordance est grande pour les résultats identifiant les bacilles Gram négatif (BGN) et le staphylocoque doré sensible à la méticilline (SASM), respectivement de 84,6% et 83,3%. Pour les autres résultats, la concordance est nettement moins bonne, citons notamment les staphylocoques à coagulase négative (66%). Après analyse statistique, on remarque que le frottis superficiel reste un test très sensible mais manque de spécificité, de plus la probabilité que les résultats entre le niveau superficiel et profond concordent est très basse, en d’autres mots, le prélèvement profond reste le Gold-standard pour l’identification du pathogène. La concordance moyenne générale du frottis est de 42 %. Conclusion : Le frottis superficiel de plaie réalisé dans le cadre de médiastinite post-opératoire de chirurgie cardiothoracique est un test sensible mais très peu spécifique quant à la détection de germe. C’est pour cela que les praticiens ont tendance à se méfier de ses résultats au vu d’une mise en place d’une antibiothérapie ciblée. Dans notre étude, tout porte à croire qu’il est judicieux de continuer à s’en méfier. Toutefois, nous nous posons la question dans un contexte aigu, dès lors la bonne concordance des résultats positifs pour les BGN et pour le SASM peut nous permettre de dire qu’une antibiothérapie ciblée sur ces familles sera d’une plus grande efficience que lorsque l’on récupère d’autres résultats. Pour confirmer ces résultats, il est nécessaire d’analyser ce problème sur une population plus grande. Il faut aussi garder à l’œil que nous n’avons pas identifié de Staphylocoque doré résistant à la méticilline et que nous n’avons donc pas su analyser la sécurité d’usage envers un résultat positif au frottis superficiel pour cette famille. Aim: In this study, we compared the bacteriological results identified by superficial swab and deep tissue sampling performed during the secondary surgical revision to assess the degree of correlation between the two technics. We have tried to assess the accuracy that a physician may have when he prescribes a targeted antibiotherapy in shock patients or in life-threatening circumstances (ICU…) only based on the results from the superficial swab. Patients and methods: We have analyzed retrospectively a cohort of 36 patients from the Cliniques Universitaires of Saint-Luc, in Belgium. We collected demographic, clinical (age, sex, type of operation, delay between the operation and the onset of clinical mediastinitis) and bacteriological (results from superficial swab versus results from deep sampling) characteristics from this cohort. To be included in our study, a superficial swab and a deep sampling must have been performed on each patient. The etiology of mediastinitis must be post-cardiothoracic surgery. We have achieved a descriptive analysis of the data’s that were classified in an Excel table and a statistical analyze of this cohort. Results: the descriptive analysis reports that the correlation is significant for the results that identify Gram-negative bacilli and Meticillin-sensitive Staphylococcus aureus with the superficial (respectively 84, 6% and 83.3%). For the other results, the correlation is clearly less significant (for example, 66% for the results positive for coagulase negative Staphylococci). Our statistical data’s show that the superficial swab is a sensitive test but suffers from a lack of specificity to clearly identify the reel pathogen. Furthermore, there is a small probability that the results will agree between the two types of sampling based on our Kappa statistics. The mean concordance of the superficial swab is 42%. Conclusion: The superficial swab performed when an onset of mediastinitis is suspected, is a sensitive test but presents a lack of specificity. The physicians tend to distrust the results from the superficial swab when a targeted antibiotherapy is needed. They prefer to wait the bacteriological results isolated with the deep sampling of the wound. But our study raises the question in life-threatening circumstances. From then on, the high correlation for the family of Gram negative bacilli and Meticillin-sensitive Staphylococcus aureus can reassure the position of the physician when he must prescribe a targeted antibiotherapy in these critical patients. To confirm the results, this clinical problem needs to be studied in a larger group of patients suffering from post-cardiothoracic surgery mediastinitis. It’ also important to remind that we have not identified a single Methicillin –resistant staphyloccous aureus then we could not assess the safety of targeted antibiotic use in case of positive results for this family.


Book
L'impact d'un programme supervisé d'exercices physiques sur la qualité de vie des patients VIH
Authors: --- --- --- ---
Year: 2015 Publisher: Louvain-la-Neuve: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Le VIH étant une pathologie chronique, l’amélioration de la qualité de vie des patients séropositifs constitue un enjeu essentiel de la prise en charge. Il ressort de la littérature que le réentrainement à l’effort constitue un outil efficace dans la prise en charge des sujets VIH en améliorant les paramètres physiologiques et métaboliques, en contrôlant les comorbidités et en favorisant un plus haut niveau de qualité de vie. Dès lors, nous nous sommes posé la question de l’impact d’un programme supervisé d’exercices physiques sur la qualité de vie des patients VIH. Nous nous sommes particulièrement intéressés à la population VIH francophone et nous avons utilisé la version française et validée du WHOQOL-HIV comme questionnaire d’évaluation de la qualité de vie. Dans notre étude, nous avons recruté vingt-cinq patients que nous avons ensuite répartis en deux groupes. Le groupe intervention a participé à un programme de réentrainement à l’effort tandis que le groupe contrôle n’a pas modifié ses habitudes sportives. Après six semaines d’étude, aucun impact du réentrainement à l’effort sur la qualité de vie des sujets VIH n’a pu être clairement établi, à l’exception du domaine « spiritualité/religion/croyances personnelles ». Toutefois, quelques éléments suggèrent que le réentrainement à l’effort pourrait constituer un outil efficace dans la prise en charge des personnes séropositives en améliorant certains paramètres de la qualité de vie.

Keywords


Book
Évaluation de la prise en charge diagnostique pré-opératoire des infections des prothèses ostéoarticulaires au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc
Authors: --- --- --- ---
Year: 2018 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Les infections de prothèses ostéoarticulaires représentent un problème de santé publique majeur qui ne fera que s’accroître avec l’augmentation du recours à l’arthroplastie. Face à une prothèse douloureuse, la distinction entre un descellement aseptique et une infection de prothèse est cruciale au vu de la différence de prise en charge de ces deux infections. Il n’existe à ce jour aucun test pouvant seul établir le diagnostic d’infection de prothèse ostéoarticulaire. Dès lors, le clinicien se base sur une combinaison de tests pour orienter sa décision. Le but de cette étude clinique est d’évaluer la prise en charge des infections de prothèse ostéoarticulaire au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc. Cette évaluation s’est basée sur deux axes : l’analyse de l’utilisation en fonction du temps des méthodes diagnostiques courantes en matière d’infection d’implant articulaire ainsi que l’évaluation de la validité des tests diagnostiques utilisés en situation réelle afin de les comparer aux résultats de la littérature. Les résultats des examens complémentaires pratiqués couramment dans le cadre du diagnostic d’infection de prothèse ostéoarticulaire ont été recueillis chez 165 patients pour un total de 274 épisodes suspects (242 infections – 32 descellements aseptiques entre 1994 et 2017. Les résultats montrent : une utilisation des paramètres biologiques (CRP, VS et leucocytose) en accord avec les recommandations. Une sensibilité de la CRP de 91,6 %. Des valeurs de sensibilité et de spécificité de 39 % et 96,3% de la leucocytose. Une utilisation encore trop fréquente de l’écouvillon qui devrait être totalement abandonné à l’avenir. Un recours rationnel à l’hémoculture. Un usage insuffisamment systématique de la radiographie standard. Un usage de l’arthrographie en diminution en parallèle à l’augmentation du recours à l’arthrocenthèse pour réaliser des ponctions principalement dans le cas de PTH chroniques. Les chiffres de sensibilité de l’arthrographie sont de 86,2 %, la sensibilité de l’arthroscanner est de 92%. Une préférence donnée à la scintigraphie combinée avant l’IRM et le PET-CT qui est en accord avec les recommandations. La sensibilité de la scintigraphie est de 81%. Une utilisation de l’arthrocenthèse pouvant être encore améliorée en ayant davantage recours au comptage de globules blancs et au pourcentage de neutrophiles. Ces deux examens ont montré des sensibilités respectives de 78,6% et 85, 7% et des spécificités respectives de 88 % et 100%, en abandonnant l’utilisation des flacons de culture classiques au profit des flacons BACTEC. La sensibilité associée à ces derniers (74%) étant significativement plus élevée que celle des flacons classiques (58,1%), en menant une réflexion sur l’usage de la PCR qui reste très peu utilisée contrairement à ce que préconisent les experts.


Book
Infections invasives à streptocoque ß du groupe A : étude rétrospective dans un centre tertiaire (Cliniques universitaires Saint-Luc)
Authors: --- --- ---
Year: 2017 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Introduction. - Group A -hemolytic streptococcus (GAS), streptococcus pyogenes is a human pathogen responsible for a wide range of clinical manifestations. Invasive GAS infections are rare, an increase has been described since the mid-1980s in developed countries and they cause high morbidity and mortality. Objective. To describe predisposing factors specific to each age group and clinical characteristics of patients with invasive GAS infection, as well as to analyze risk factors associated with bacteremia and mortality. Material and methods. Retrospective and descriptive study through systematic analysis of medical records of al1 hospitalized patients for an invasive GAS infection in the Cliniques Universitaires Saint-Luc (CUSL) between 2011 and 2016. We split the cohort into two groups to compare pediatric and adult populations. Results. Sixty-height patients were included (26 children and 60 adults). Children's' median age was 1, 6 years old and 66,l years old for adults. ln the adult population, 90% had 1 to 4 predisposing factors (median of 2 factors) in contrast 70% of children did not have any documented risk factor but 19% developed a GAS infection following chickenpox. The most common clinical manifestations were occult bacteremia (31%; n :; 31), bone and joint involvement (27%; 9 arthritis, 10 bursitis and 8 osteitis), necrotizing fasciitis(14%; n = 14), pneumonia 13%; (n = 13) and pleural empyema (9%; n = 9). Thirty cases of STSS were recorded (36%). Streptococcus pyogenes was isolated from blood cultures in 70% of case. The average length of stay in the hospital was 19, 4 days. Early fatality rate (< 10 weeks) was 18,4% (12% in pediatrics and 21% in > 18 years old). Thirty-six percent required a surgical treatment and 25% have benefited from dual therapy clindamycin-penicillin.Conclusions: Invasive GAS infections are rare however their progression is rapid and their mortality is significant. A risk factor is more common in adults but chickenpox is the main risk factor in children. Mortality and morbidity related to invasive GAS infections could be potentially prevented ln the future by a vaccine and current research in this field must be encouraged. Antimicrobial prophylaxis is indicated in persons in close contact with a patient infected with invasive SBHA. Introduction. Le streptocoque -hémolytique du groupe A (SBHA), streptococcus pyogene est un germe humain responsable d'un large éventail de manifestations cliniques. Les infections invasives à SBHA sont des affections rares, en recrudescence dans les pays industrialisés depuis le milieu des années 1980 et responsables d'une morbidité et d'une mortalité élevées. Objectif. Décrire l'incidence, les facteurs de risque spécifiques à chaque groupe d'âge et les caractéristiques cliniques des patients atteints d'une infection invasive à SBHA, ainsi que les facteurs associés à la bactériémie et à la mortalité. Matériel et méthode. Étude clinique descriptive et rétrospective via l'analyse systématique du dossier des patients hospitalisés aux Cliniques Universitaires Saint-Luc entre les années 2011 et 2016 pour une infection invasive à SBHA. La cohorte est scindée en deux groupes, permettant de comparer les populations pédiatriques et adultes. Les résultats évalués sont les suivants : âge, genre, facteurs prédisposant (chroniques ou aigus), traitement et évolution. Résultats. Les dossiers de 86 patients ont été analysés (26 enfants et 60 adultes). L'âge médian est, chez les enfants, de 1,6 an ; contre 66,1ans chez les adultes. Dans la population adulte, 90% ont de 1 à 4 facteurs prédisposant (médiane de 2 facteurs) contrairement aux enfants, chez qui, 70% n'ont pas de facteur de risque documenté et 19% ont développé une infection à SBHA dans le décours d'une varicelle. Les manifestations cliniques les plus fréquemment décrites sont la bactériémie occulte (31% ; n = 31), les affections ostéoarticulaires (27% ; 9 arthrites, 10 bursites et 8 ostéites), la fasciite nécrosante (14% ; n = 14), la pneumonie {13% ; n = 13) et la pleurésie {9% ; n = 9). 30 cas de STSS ont été comptabilisé (36%). Streptococcus pyogènes a été isolé à partir d'hémocultures dans 70% des cas. La durée moyenne d'hospitalisation est de 19 jours. Le taux de mortalité précoce (< 10 semaines) s'élève à 18,4% (12% en pédiatrie et 21% chez les > 18 ans). Trente-six pourcents des patients ont dû subir un traitement chirurgical et 25% ont bénéficié d'une bithérapie clindamycine-pénicilline. Conclusions. Les infections invasives à SBHA sont rares mais de progression rapide et de mortalité significative. Un facteur de risque est plus fréquemment retrouvé chez l'adulte mais la varicelle reste le facteur principal chez l'enfant. Le diagnostic précoce permet une antibiothérapie agressive efficace. L’intérêt d'une vaccination est manifeste et justifie les recherches actuelles en ce sens.

Listing 1 - 9 of 9
Sort by