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Fruit de la réflexion menée dans le cadre des Journées d’études qui se sont tenues à l’Université de Perpignan en septembre 2015, le présent ouvrage tente de comprendre, à travers un dialogue scientifique interdisciplinaire, comment les élites romaines se mettent en scène dans les différents espaces de la cité, alors même qu’espace public et espace privé tendent progressivement à se compléter, à s’articuler, voire à se confondre. Dès lors, il s’agit de s’interroger sur les stratégies de représentation, sur la manière dont ces élites utilisent ces espaces de « l’entre-deux », mettent à profit cette ambiguïté, pour construire leur propre discours dans l’espace urbain entendu au sens large – espace civique mais aussi privé – et pérenniser ainsi la memoria familiale. Fondée sur des sources documentaires multiples, allant des écrits littéraires et épigraphiques aux monuments et aux images, notre analyse envisage la diversité des espaces romains de l’arc occidental méditerranéen, depuis la période républicaine jusqu’à l’antiquité tardive, pour tenter de percevoir les lignes de force qui se retrouvent sur le temps long.
Classics --- History --- élite --- représentation --- Rome antique
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Le colloque tenu à Nantes en mai 2010 a permis d'affiner la connaissance de l'administration concrète des provinces de la République romaine par la prise en compte simultanée des textes littéraires, des inscriptions et de l'archéologie, avec un souci de casser les divisions géographiques entre l'Est et l'Ouest de ce qui devenait un empire territorial. Cet ouvrage regroupe en quelques grands thèmes les articles de spécialistes des provinces romaines. Les relations entre les autorités romaines et les cités provinciales, principalement leurs élites, ont été privilégiées pour guider une réflexion commune concernant l'administration de l'empire. Si les premières contributions analysent des prérogatives traditionnelles mais peu étudiées des gouverneurs, recrutement de soldats auxiliaires provinciaux et activités religieuses romaines, voire la réalité de la présence des représentants de Rome dans un cas particulier, la Grèce balkanique, d'autres articles précisent la communication entre les cités passées sous la domination romaine et le Sénat romain ou les processus de fondation de cité par des gouverneurs, en Hispanie et dans le Pont. Des enquêtes ayant pour objets les clientèles ou la sociabilité apportent un regard neuf sur les Cornelii Balbi en pleine ascension ou sur le cérémonial d'accueil et les réceptions réunissant gouverneurs et provinciaux. Enfin quatre études de la documentation attachée à des personnalités romaines soulignent les contrastes d'une époque souvent troublée : s'il exista d'une part les proconsulats encensés de Mucius Scaevola et Servilius Isauricus en Asie, l'analyse d'autre part des réquisitions du blé sicilien par Verrès et la discussion relative à l'authenticité des Lettres grecques de Brutus rappellent l'existence de gouvernements moins respectueux des provinciaux. Il en résulte une image renouvelée des relations entre les gouverneurs et les provinciaux de l'époque républicaine.
History --- gouverneurs --- Empire romain --- Antiquité --- province
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Cet ouvrage collectif étudie les relations multiformes qui se sont établies entre Rome et l’Occident depuis la création des provinces d’Hispanie en 197 av. J.-C. jusqu’à la mort de l’empereur Commode en 192 ap. J.-C. L’espace pris en considération comprend les îles de la Méditerranée occidentale (Sicile, Sardaigne, Corse), la péninsule Ibérique, la Gaule (Cisalpine exclue), la Germanie, les Alpes (provinces alpestres, Rhétie) et la Bretagne romaine. Au cœur des questionnements se trouve le mode de fonctionnement de l’Empire romain. La longue durée retenue – près de quatre siècles – permet de mieux saisir les évolutions qui se manifestèrent dans les régions occidentales en relation avec la conquête romaine et à sa suite, mais aussi les continuités que le passage de la République à l’Empire ne fit pas disparaître. Frédéric Hurlet a réuni une équipe internationale de chercheurs français, allemands et anglo-saxons. Dix-huit contributions ont été rassemblées pour analyser les différents aspects de l’emprise de Rome sur l’Occident dans une perspective qui mêle les approches thématiques et géographiques. Le manuel est divisé en deux parties. La première étudie les structures qui permirent à l’Empire romain de dominer un aussi vaste espace. On y trouve des synthèses sur la loi provinciale, les gouverneurs, l’armée, la circulation des hommes et de l’information, la fiscalité, le cens, l’exercice de la justice et la monnaie. La seconde partie adopte une perspective géographique en étudiant différentes régions de l’Occident dans leurs relations avec Rome. Quatre thématiques principales y sont développées : des synthèses régionales (Lusitanie, Trois Gaules), le statut des cités et des personnes (Gaules), la cité comme cellule de base de l’Empire (Bretagne, Germanie, Rhétie) et la religion (Germanie, Bretagne).
Rome --- Politics and government --- Civilization --- Relations --- Politique et gouvernement --- Civilisation --- Classics --- History --- politique romaine --- province romaine --- Empire romain --- administration romaine
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Les historiens ont longtemps privilégié le facteur technique dans l’approche des révolutions industrielles. Dans cette logique monocausale, le progrès technique était assimilé à une succession d’inventions apparues dans des secteurs pionniers, moteurs de la croissance, entraînant le reste de l’économie, dite traditionnelle, dans son sillage. L’un des paradoxes de cette approche consistait à valoriser l’innovation tout en évitant d’interroger les pratiques inventives. La dynamique interne du progrès technique et les traits de génie des inventeurs tenaient lieu de modèles explicatifs. La remise en cause de ces approches suscite bien des interrogations de méthode. Comment repérer les formes de l’invention ordinaire, en cerner les acteurs ? Comment assigner une origine à des nouveautés dont l’antériorité se perd dans la mémoire commune ? Comment appréhender des savoirs pratiques instables et non codifiés que ne livrent pas les corpus constitués de sources ? Comment concilier les définitions construites de l’invention et de l’inventeur, les catégories déjà forgées par les institutions et le corps social, et les mentions informelles ou indirectes de l’invention ? Ces questions débordent l’écrit. Cet ouvrage, issu d’un colloque international tenu à Paris en 2003, élargit le concept de sources : au-delà des « sources-textes », il considère les dessins, les enregistrements sonores, les instruments et outils, les installations, les échantillons, les modèles, les prototypes, etc. Il propose une réflexion originale sur le statut des archives de l’invention, sur leur mode de production et sur les méthodologies mises en œuvre dans leur exploitation.
Research, Industrial --- Inventions --- Creative ability in technology --- Recherche industrielle --- Créativité en technologie --- History --- Histoire --- Medieval & Renaissance Studies --- archive --- invention --- industrialisation --- histoire
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