Narrow your search
Listing 1 - 2 of 2
Sort by

Book
La revue Transition (1927-1938), le modernisme historique en devenir
Authors: ---
ISBN: 2753507848 2753546827 Year: 2016 Publisher: Rennes : Presses universitaires de Rennes,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

À la croisée des chemins entre littérature et histoire des idées, cet ouvrage met en lumière le rôle de la revue Transition dans une redéfinition du modernisme historique à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Face à l’effondrement de l’avant-garde anglo-américaine dans les années 1920, Transition organise la relève. Sans rejeter les avancées du modernisme historique, elle donne naissance à un nouveau courant, tardif et minoritaire, caractérisé par la dilution de l’esprit avant-gardiste, par des difficultés à former des groupes artistiques et par une exacerbation formaliste. Dans les pages de la revue émerge en outre une avant-garde anglo-américaine surréaliste riche et cohérente, liée non plus à la lumière – comme l’étaient le vorticisme et l’imagisme – mais à la nuit. Cependant, dès les années 1930, le « modernisme nocturne » défini par Transition est à son tour balayé par une nouvelle avant-garde diurne politiquement engagée, que la revue contribue à constituer. En perte de légitimité après la deuxième guerre mondiale et oublié depuis, le « modernisme nocturne » de Transition a cependant participé à la formation de nombreux écrivains, parmi lesquels William Carlos Williams, Nathanael West, Hart Crane ou James Joyce. Entre le modernisme historique de ses aînés et l’avant-gardisme politique d’une partie de ses successeurs, Transition définit ainsi un courant moderniste aussi riche que méconnu.


Book
Les formes de l'échange : Communiquer, diffuser, informer, de l'Antiquité au XVIIIe siècle

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

La communication, entendue à la fois comme l’établissement d’une relation interpersonnelle et un système de transmission d’informations, intéresse l’histoire des régulations sociales. Elle présente deux caractéristiques importantes pendant la longue période qui va de l’Antiquité au XVIIIe siècle : les langues n’y étaient pas encore des marqueurs d’identités nationales et, en ces siècles où le télégraphe, le téléphone et l’Internet n’existaient pas, la diffusion de toute information demeurait tributaire de la distance et de la lenteur des moyens de transport. Pour étudier la manière dont les individus se sont parlé et dont des institutions comme l’État et l’Église ont échangé des renseignements et des informations, deux thèmes ont retenu l’attention des auteurs de ce recueil : l’usage de la langue comme mode de régulation sociale, et la question des processus de communication et de diffusion de l’information. L’usage de la langue ne concerne pas les seuls linguistes. L’intérêt porté récemment aux transfuges, aux « renégats » et aux intermédiaires a incité des historiens à étudier les pidgins et les métissages linguistiques. Ce renouvellement de la recherche permet de privilégier ici trois questions : le rapport entre langue et identité, la langue que les missionnaires devaient utiliser à l’époque médiévale pour convertir, et l’histoire singulière des langues savantes ou imaginaires porteuses de rêves d’universalité. La « circulation de l’information », concept commode mais discutable, car l’information n’est pas un objet que l’on déplace, peut être comprise comme un processus de communication. Sensibles à son importance dans la vie politique, commerciale et culturelle, les historiens en font aujourd’hui un objet d’étude. Dans ce volume, ils mettent l’accent sur les vecteurs de diffusion de l’information (courriers officiels, journaux intimes, périodiques), sur la manière dont l’Église et des ordres religieux utilisèrent - et manipulèrent - l’information, et sur…

Listing 1 - 2 of 2
Sort by