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En 1975, au moment où commence ce troisième volume de la correspondance familiale de Pierre Claverie, la situation de l'Église en Algérie semble hypothéquée. Notre-Dame d'Afrique à Alger, la basilique Saint-Augustin à Hippone, et la basilique de Santa-Cruz à Oran ont été occupées. Bientôt, seront posés des scellés sur la bibliothèque des Glycines, ce centre que dirige Pierre Claverie et où les Algériens n'auront plus le droit de suivre des cours d'arabe. La « Revue de Presse », revue dite « subversive », sera interdite... Mais à côté de ces défis posés à l'Église par une certaine Algérie politique et administrative et par une société en lutte avec ses propres contradictions, il y a aussi beaucoup de soutien de la part des Algériens eux-mêmes. Pour Pierre Claverie, qui analyse et décrit les transformations à l'œuvre dans la société algérienne et dans la communauté chrétienne, l'idée de vivre, de travailler, et de contribuer au développement d'une société qui se cherche est très attrayante. C'est pourquoi, au centre de ce troisième volume se pose la question du destin de Pierre Claverie. Où est sa place ? Va-t-il pouvoir rester en Algérie comme il le désire ? Vu de l'extérieur, notamment des milieux religieux de Rome, du Caire et de Paris, ce pays ne semble pas peser bien lourd dans la balance : il semble donc évident que Pierre Claverie quittera l'Algérie, appelé par son Ordre, pour apporter son aide au couvent du Caire, associé à l'Institut dominicain d'études arabes (IDEO) ou élu, en France, comme prieur provincial des dominicains. Pierre lutte contre ces tentations et tentatives de l'envoyer ailleurs. Il aime cette Algérie si différente de celle de son enfance. Il entend se donner à elle.
Claverie, Pierre --- Claverie family --- Algeria
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Né en Algérie en 1938, de parents pieds-noirs établis depuis plusieurs générations, Pierre Claverie quitte son pays natal à l'âge de dix-neuf ans pour entreprendre des études universitaires en France. Dix ans plus tard, après être devenu religieux dominicain, il rentre en Algérie, se lance avec enthousiasme dans la découverte de la société algérienne et devient progressivement cet " homme des deux rives ", capable de goûter et de faire aimer la saveur des différences. Nommé évêque d'Oran en 1981, Pierre Claverie s'engage à fond dans le combat pour une Algérie fraternelle et ouverte lorsque, à partir de 1990, celle-ci est confrontée à la violence. 11 est assassiné le 1er août 1996, comme le furent beaucoup d'autres Algériens, connus ou anonymes, ainsi que plus d'une vingtaine de religieuses et religieux. A partir de 1957, quand Pierre Claverie part pour la France, les quatre membres de la famille (le père, la mère, Pierre et sa sœur Anne-Marie) s'écrivent : une lettre par semaine et cela pendant quarante ans ! Le premier volume de la correspondance (1967-1969), intitulé Il est tout de même permis d'être heureux, exprimait l'optimisme fondamental de Pierre Claverie et de sa famille. Durant les années que couvre le deuxième volume (1969-1975), Pierre fait l'expérience des complexités et tiraillements de la vie. Il parle de Cette contradiction continuellement vécue - titre donné à ce volume -, de cette tension qu'il vit, douloureusement et avec profit à la fois, entre son désir d'une vie intérieure en retrait du monde et les exigences d'une vie active, de plus en plus tournée vers l'extérieur : enseignant, conseiller de l'évêque de Constantine, Mgr Scotto, directeur des Glycines, centre d'études diocésain à Alger... Nous avons là un document exceptionnel et rare, non pas seulement à cause de la personnalité d'un des protagonistes, du lieu où il vivait et où il s'est impliqué comme religieux puis comme évêque, mais aussi par l'originalité et par les qualités littéraires de cette correspondance familiale.
Petrus Claverie et XVIII socii --- Claverie, Pierre --- Claverie family --- Oran (Algeria)
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Le 1er août 1996, Mgr Pierre Claverie, dominicain, évêque d'Oran, était assassiné. Tout au long de sa vie, il a beaucoup prêché, parlé, écrit. Vingt ans après, qu'en est-il de sa pensée ? C'est la question que nous nous sommes posée au cours des deux journées de ce colloque. Les diverses interventions rassemblées ici, dont plusieurs émanent de jeunes algériens musulmans, indiquent bien que sa pensée est vivante : plaidoyer pour une Humanité Plurielle dans laquelle la Vérité de l'Autre m'est nécessaire, plaidoyer pour une Eglise qui se doit d'être présente sur les lignes de fracture de notre monde. Invitation nous est faite à redécouvrir, génération après génération, et quelles que soient nos convictions religieuses, cette pensée d'une étonnante actualité.
Petrus Claverie et XVIII socii --- Catholic Church and humanism --- Claverie, Pierre
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