Narrow your search
Listing 1 - 2 of 2
Sort by

Book
La recomposition des droites : en France à la Libération, 1944-1948

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

1945 : « année zéro » pour la droite en France ? C'est, encore aujourd'hui, l'idée qui domine bien souvent. Une droite vichyste discréditée, sans chef, sans programme, sans organisation. Mais comment interpréter l'impressionnant succès du tout jeune MRP en 1945-1946 ? Comment qualifier De Gaulle et la percée spectaculaire du RPF en 1947 ? Comment comprendre l'arrivée de Pinay à Matignon en 1952, homme de la droite libérale, élu député en 1936 contre le Front populaire puis membre du Conseil national de Vichy ? À tout cela, cet ouvrage collectif – issu d'un colloque tenu à Rennes en mai 2003 – tente d'apporter des réponses neuves. Il en ressort que la droite, plurielle, était, dès avant la Débâcle, engagée dans un vaste processus de recomposition que la guerre puis la Libération n'ont fait qu'à la fois réorienter et précipiter...


Book
Henri de Kerillis, 1889-1958: L'absolu Patriote
Authors: ---
ISBN: 2868472273 2753524947 Year: 1997 Publisher: Presses universitaires de Rennes

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Le 4 octobre 1938, à l'Assemblée nationale, un député de droite, seul, vote contre les accords de Munich qui livrent la Tchécoslovaquie à Hitler. Il s'appelle Henri de Kerillis. Fils d'un amiral breton, il s'illustre comme lieutenant de cavalerie, pendant la première guerre mondiale, puis se reconvertit dans l'aviation et se couvre de gloire à la tête de son escadrille de bombardiers. Toute sa vie il restera un combattant. Après la guerre, il quitte l'armée pour le journalisme, et entre à l'Écho de Paris où, très vite, il prend la direction du service politique. Parallèlement, il mène une activité intense : fondation du centre de propagande des Républicains nationaux, création d'un cours d'orateurs, participation aux premières émissions à la radio, etc. Mais le grand mérite d'Henri de Kerillis est d'avoir fait du combat contre l'hitlérisme la priorité absolue. Dans ses articles de l'Écho de Paris, puis de l'Époque (qu'il fonde en 1937), il ne cesse d'en appeler déjà à la résistance, annonçant la guerre qui vient et prônant la modernisation de l'armée. À l'arrivée des Allemands à Paris, il s'envole pour Londres, puis rejoint New York où il crée un journal gaulliste, Pour la victoire, avec Geneviève Tabouis. À partir de 1942, les malentendus s'accumulent avec le chef de la France libre, dont il devient un farouche opposant. Dès lors Kerillis, qui a acheté une ferme, vit en exilé sur ses terres de Long Island. Lui qui fut, dans les années 30, l'« un des rois de Paris », élève des vaches et cultive des pommes de terre, tout en continuant à entretenir, jusqu'à sa mort en avril 1958, une correspondance passionnée avec ses amis de France. Une France dont il était, envers et contre tout, « fou amoureux » selon le mot de Maurice Schumann.

Listing 1 - 2 of 2
Sort by