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Le 17 décembre 2014, le Président américain Barack Obama déclarait : « Todos somos americanos ! », phrase marquant un rapprochement historique avec Cuba. La presse internationale n’a pas manqué de qualifier ce jour d’historique, mettant de côté les rancunes américaines envers le régime communiste cubain de la période de guerre froide et les nombreuses crises stratégiques par pays interposés dont Cuba a fait les frais. Ainsi, des membres de la Chambre des Représentants ainsi que des sénateurs américains ont mis le pied sur le sol cubain pour la première fois depuis des décennies. Il s’agit d’un rapprochement historique marqué par une nouvelle politique étrangère des Etats-Unis. Cependant, ce rapprochement est encore loin d’être acquis et si les Etats-Unis veulent réchauffer les relations avec Cuba, ils devront faire des concessions. En effet, le Président cubain Raul Castro s’est montré assez virulent suite à cette déclaration d’Obama. Il affirme que les Etats-Unis devront se plier à plusieurs mesures s’ils souhaitent réellement tendre vers des relations diplomatiques pacifiques et non basées sur des différends inconciliables. Les Etats-Unis ont commencé par retirer Cuba de la liste des pays terroristes, montrant ainsi qu’ils ne considèrent plus le pays comme un « rogue state ». Raul Castro veut bien plus de concessions pour renouer les liens. Ce dernier souhaite la levée de l’embargo américain datant de 1962, la rétrocession du territoire de Guantanamo utilisé « illégalement » par les Etats-Unis ou encore « une juste compensation pour les dégâts humains et économiques subis par le peuple cubain ». Sans ces conditions, les objectifs américains auront bien du mal à être réalisés et les tensions risquent de se perpétrer, même si elles sont considérablement moindres qu’auparavant. L’ex chef d’Etat cubain, Fidel Castro, n’ayant plus fait d’apparition médiatique depuis quelques années, s’est empressé de réagir en disant ne pas avoir confiance à la politique des Etats-Unis mais qu’il était favorable à une pacification des relations. En somme, les cubains restent fermes mais pas tout à fait contre un tel rapprochement. Il y a donc des fenêtres d’opportunités qu’Obama pourrait saisir mais il doit le faire rapidement, son mandat se terminant en 2016… De plus, les relations entre ces deux pays doivent faire face à de nombreux obstacles qui ont été construits tout au long des 53 années de conflits. L’embargo américain est également très mal perçu à Cuba et pose de nombreux problèmes. La loi Helms-Burton, ayant imposé de nombreuses conditions au régime cubain est le principal point de tension entre les deux pays et continue d’animer la rancœur du régime cubain envers les américains. Ce soudain rapprochement permet de se poser de nombreuses questions : est-ce que ce rapprochement a été possible par le fait personnel d’Obama ou est-ce que ce changement de position provient directement d’une stratégie plus profonde en Amérique latine ? La reprise des négociations marque-t-elle un changement dans la politique étrangère des Etats-Unis à l'égard de l'Amérique latine ? Une partie du travail pourra ainsi être consacrée aux relations d’influence et aux diverses stratégies des acteurs pour s’attirer le soutien de Cuba et ainsi déceler de potentielles réactions par rapport à ces possibilités d’accords. En effet, Obama a également déclaré : « Nous commençons un nouveau chapitre entre les Nations des Amériques. Nous sommes séparés par quelques kilomètres, mais une barrière psychologique nous éloignait. Etant donné que nous avons des relations avec la Chine, un pays communiste, et avec le Vietnam, j'ai souhaité revoir nos relations avec Cuba ». Il est également intéressant de déceler les acteurs clés qui ont permis de faire évoluer cette stratégie. Plusieurs acteurs sont identifiables et certains peuvent être inattendus. En effet, il est légitime de mentionner le rôle joué par le pape François 1er dans cette nouvelle entente. Ce dernier a joué un rôle d’intermédiaire entre les deux pays. Ce travail analyse également les organisations régionales contradictoires avec les intérêts américains. Par exemple, la Communauté d’Etats Latino-Américains et Caraïbes (CELAC), créée en contrepartie par rapport à l’Organisation des Etats Américains (OEA) ne comprend pas en son sein les Etats-Unis et le Canada et cherche à promouvoir l’intégration et le développement des pays latino-américains. En somme, toute une série d’éléments peuvent être analysés dans une perspective stratégique qui n’est pas tout à fait nouvelle dans le chef des Etats-Unis. Le pays conserve une longue tradition d’intervention et de jeux d’influence pour conserver un statut qui lui est cher, mais qui lui est également couteux. Obama perpétue cette tradition de puissance américaine mais il doit faire face à de nombreux obstacles avec l’émergence du multipolarisme. Dans une telle perspective internationale, se rapprocher de ses anciens ennemis est préférable que de laisser planer le statut quo et risquer d’autres coalitions ou politiques déstabilisant Washington.
Politique étrangère des Etats-Unis --- régionalisme --- amérique latine --- Cuba --- relations internationales --- continent américain --- relations Etats-Unis-Amérique latine --- Raul Castro --- Barack Obama --- leadership américain --- multipolarisme --- latino-américain --- Droit, criminologie & sciences politiques > Sciences politiques, administration publique & relations internationales
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Bibliographie, Sociologie internationale, 1935. --- Corporate state. --- Corporatisme, Italie. --- Corporatisme. --- Economique, Expérience Roosevelt. --- Idéologie, Sociologie, 1935. --- Idéologies, Sociologie, 1935. --- Individualism. --- Individualisme, France. --- Individualisme. --- Liberalism. --- Libéralisme, Angleterre. --- Libéralisme. --- National-Socialisme, Allemagne. --- Nationalism. --- Nationalisme, Japon. --- Nationalisme. --- Political science. --- Science politique. --- Sociologie, Crise, 1935. --- Angleterre --- Allemagne --- URSS --- Etats-Unis Amérique --- Japon --- France --- Italie --- Russie --- Libéralisme. --- National-Socialisme. --- Esprit nouveau 1935. --- Expériences Roosevelt. --- Nationalisme. --- Individualisme. --- Corporatisme. --- Esprit nouveau, 1935.
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On se trouve confronté à de nombreuses considérations lorsqu'on aborde, en rapport à un contexte politique, social et économique sujet à une forte métamorphose, la lecture de ces dix dernières années d'architecture nord-américaine. C'est une décennie de mutations au cours de laquelle l'architecture a eu du mal à offrir des images qui la représentent, si ce n'est au travers d'un appel à une virtualité capable de répondre immédiatement, mais non sans problématique, aux rappels réitérés de la réalité. C'est une décennie qui est née sous le couperet de la crise économique et qui s'est achevée sous les projecteurs d'une expansion productive et financière sans précédent, véhiculée par l'affirmation et par la diffusion d'Internet à l'échelle mondiale. C'est une décennie qui a commencé à l'ombre de la chute du mur de Berlin et des riots de Los Angeles et qui s'est achevée avec la globalisation du rôle politique américain et la prise de conscience d'une société multiraciale en forte évolution. C'est une décennie pendant laquelle on a lentement complété les œuvres pensées et conçues dans les années Quatre-vingts : elle a tout d'abord connu l'effet "S, M, L, XL", puis l'effet Bilbao-Gehry et, dans le même temps, les résultats d'une globalisation des idées et des commandes. Cela a entraîné, comme jamais auparavant, de nombreux architectes américains à travailler et à obtenir leur consécration définitive en Europe et en Asie et, parallèlement, de nombreux architectes asiatiques et européens à intervenir en Amérique du Nord. Ces années montrent que les différentes cultures architecturales qui peuplent les Etats-Unis sont en train de prendre davantage conscience de leur rôle, éloigné des traditionnels centres d'élaboration académique et, en même temps, image de réalités sociales et économiques en expansion. Le présent ouvrage tente d'ouvrir une fenêtre sur cette dimension magmatique et d'un grand intérêt, en proposant une sélection d'œuvres construites au cours des années Quatre-vingt-dix par les architectes nord-américains en Amérique. Cette décennie se présente comme une phase importante de transition et de métamorphose entre l'œuvre des maîtres américains des années Soixante et Soixante-dix, tels Venturi et Scott Brown, Cesar Pelli, Charles Gwathmey et I.M. Pei, avec l'affirmation définitive de plusieurs nouveaux maîtres comme Frank Gehry, Peter Eisenman et Steven Holl, et les nouvelles générations représentées par Williams et Tsien, Patkau, Will Bruder, Antoine Predock, Ro.To., Morphosis, Eric Owen Moss et Asymptote. En guise d'introduction, un bref essai d'Adalberto Dal Lago présente cet ouvrage.
Architecture --- History --- Histoire --- Architecture contemporaine --- Banque --- Ecole --- Extension de bâtiment --- Habitat individuel --- Musée --- Stade --- Eisenman, Peter --- Gehry, Frank O. --- Holl, Steven --- Predock, Antoine --- Rossi, Aldo --- Viñoli, Rafael --- USA --- Gehry, Frank Owen --- Holl, Steven, --- Eisenman, Peter, --- Rossi, Aldo, --- États-Unis --- Eisenman, Peter, 1932 --- -Gehry, Frank Owen --- Holl, Steven, 1947 --- -Predock, Antoine --- Rossi, Aldo, 1931-1997 --- ARCHITECTURE --- Usa Etats Unis Amérique --- AMERIQUE DU NORD --- 1990 - .... --- ASPECT SOCIAL
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