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SEPULTURE --- RITES FUNERAIRES --- EUROPE --- HISTOIRE
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Mort --- Peine de mort --- Euthanasie --- Rites funeraires
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La vie religieuse d’Orléans au XVIIIe siècle est habituellement résumée autour de deux éléments majeurs : le jansénisme et la déchristianisation, ou du moins l’éloignement de la religion. Les figures épiscopales de L.-G. Fleuriau, pour le premier, et de L.-S. de Jarente, pour la seconde, incarnent cette réalité. Pourtant, au travers de la présentation de la vie paroissiale et de sa gestion quotidienne (comptes, délibérations, rapport avec le curé, aménagement de l’église), des fêtes, des processions, des confréries, des testaments, du jansénisme, de la vie des dévots, de la présence d’objets, d’images et de livres pieux dans les maisons et de leur localisation dans les intérieurs, la réalité religieuse s’avère beaucoup plus complexe. Non seulement l’importance du jansénisme est à nuancer, du moins à préciser, mais la déchristianisation n’est pas de mise. De nombreux Orléanais vivent à l’écart des querelles jansénistes. La religion de la croix et de la sensibilité, pourtant présentée comme l’opposé du jansénisme, se diffuse autour des jésuites. De ce point de vue, en poussant la porte des églises d’Orléans au XVIIIe siècle, des confréries et des maisons, en suivant les missions et les processions, ce livre offre une image plus équilibrée et concrète de la vie religieuse locale. Le jansénisme s’avère alors important surtout par les discussions qu’il motive, les querelles, qui poussent les fidèles à prendre position. Il en est de même pour la déchristianisation. Loin de reculer, la nature de la religion change. Les paroissiens donnent moins d’argent aux quêtes, mais investissent davantage dans les bancs à l’église. Certaines confréries voient leurs effectifs diminuer, mais leur dévotion est plus spiritualisée et, au final, leur vitalité est maintenue. Surtout, le testament et l’inventaire après décès résument ces évolutions. La place de la religion diminue dans le premier, sans disparaître, mais obéit de plus en plus à une volonté personnelle. De même, l’inventaire…
Religion --- piété --- croyance --- jansénisme --- dévotion --- rites funéraires
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A l'abri du regard des femmes, les hommes de l'île de Nouvelle-Irlande (Papouasie-Nouvelle-Guinée) passaient autrefois de longs mois à fabriquer pour leurs morts des sculptures de bois très élaborées qu'ils brûlaient ou laissaient pourrir sur place trois jours seulement après les avoir exposées sur le site funéraire. Nommées malanggan, ces spectaculaires effigies hétérogènes, dont beaucoup furent collectées avant leur destruction rituelle, font aujourd'hui partie des plus grandes collections mondiales d'art non occidental. A partir d'une importante documentation ethnographique provenant à la fois des sources anciennes et des informations récemment collectées par l'auteur, ce livre propose une interprétation de la fonction rituelle des malanggan et une analyse des droits complexes régissant leur utilisation. Destinées à évoquer le retour provisoire du défunt, ces effigies servaient à faire oublier le mort, engendré par les femmes, et à assurer sa reproduction par les hommes sous une identité permanente et mémorable. Calquée sur le processus de décomposition du cadavre, cette re-production s'inscrivait dans le cadre d'une idéologie de la régénération fondée sur l'idée que la vie naît sans fin de la mort. Chacun des nombreux types de malanggan qui s'accompagnait de rites spécifiques était associé à un clan ou lignage. Avant la destruction de l'effigie, des individus recevaient le droit et le savoir nécessaires pour diriger ultérieurement la fabrication et la mise en scène d'objets de ce type. Ainsi était assurée la pérennité du prototype mental du malanggan qui vivait dans la mémoire des hommes durant les longues périodes où il n'était pas matériellement actualisé. Parallèles aux droits fonciers claniques, les droits portant sur les malanggan circulaient sous une forme comparable à un prêt entre les clans des matrimoitiés exogames dont ils exprimaient l'interdépendance en matière de procréation.
History --- Anthropology --- sculptures primitives --- objets rituels --- rites funéraires --- malanggan
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Rites funeraires --- Angleterre --- Anglo-saxons --- Civilisation --- Angleterre --- Civilisation
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Rites funeraires --- Funerailles --- Prehistoire --- Rites et ceremonies --- Prehistoire
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Iberians --- Sepulchral monuments --- Stele (Archaeology) --- Monuments funeraires --- Rites funeraires --- Iberes --- Archeologie iberique --- Antiquites
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Rites funeraires --- Grece antique --- Civilisation grecque prehistorique --- Grece --- Rites et ceremonies
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