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La biodisponibilité, concept clé et pourtant encore mal compris par la communauté scientifique, est au coeur de nombreuses recherches actuelles. Ce travail de fin d’études a pour objectif de progresser dans la compréhension de la biodisponibilité des éléments traces métalliques et de comparer différentes méthodes pour la mesurer. Les techniques utilisées sont les extractions chimiques, la DGT et le RHIZOtest. L’analyse comparative a été mise en place sur 15 sols présentant un large gradient de pollution en Cd, Cu, Pb et Zn. L’évaluation des mesures a notamment été effectuée sur base de modèles de prédiction de la biodisponibilité des ETM dans le chou cabus. Les résultats montrent une grande variabilité de la biodisponibilité selon la mesure, l’ETM et les propriétés du sol. Le meilleur indicateur de la biodisponibilité varie selon l’ETM étudié. Les modèles d’ajustement de la biodisponibilité donnent de bonnes prédictions en comparaison à la plupart des essais de modélisation présents dans la littérature. Ces résultats restent cependant insuffisants. La modélisation de la biodisponibilité indique également que les caractéristiques physico-chimiques permettent d’améliorer significativement les prédictions. Finalement, ce travail conclut sur l’incapacité des outils RHIZOtest et DGT à apporter une plus value évidente pour la mesure de la biodisponibilité.
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