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Following the humanitarian horrors of the 1990s, the international community began to seek consensus on a new norm to help address the tension between upholding the sovereign right of states to administer their own internal affairs, and the pressing need for civilian populations to be protected from their own government in certain situations. The result was the responsibility to protect initiative from the UN, accepted as an emerging norm and based on existing legal structures although not itself necessarily accepted as law. At its heart is the idea that sovereignty is not simply a right, but also a responsibility. The right comes from the fact that it is a state that should protect its population and no external agent has a right to interfere in that relationship. However, should a state fail to discharge this duty, the very reason for recognising that state’s sovereignty is removed and the international community, through the United Nations structures and institutions, may intervene and discharge that responsibility to protect instead.This volume looks not only at the humanitarian-inspired interventions of the past 15 years, such as those that took place under the Force for Good banner of the UK Government under New Labour, but also looks at what this has meant for the people actually involved in doing them. For example, the soldiers charged with acting on behalf of the international community, and the medics sent with them. What has the humanitarian political justification meant for the people on the ground? What responsibilities do states have towards their own soldiers when sending them to protect ‘other’ people? Should that protections extend to moral and psychological protection as well as physical protection, and if so, how? How far does the duty go when considering the protection of one’s own citizens who have deliberately placed themselves in harm’s way, such as journalists who have chosen to leave the safety of a protected area? What happens when institutions are faced with the choice of protecting their people or their reputation? What does it feel like for the inhabitants of a state who become ‘protected’ by the international community?This first book in the new Euro ISME series brings together international scholars and practitioners to address these concerns from both sides of the coin, recognising that international initiatives have practical implications.

Responsibility to protect (International law) --- Responsabilité de protéger (droit international)

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L'idée de la responsabilité de protéger est bien connue de tous. Imaginons que nous entretenions des relations à peu près cordiales avec notre voisin et qu'en son absence, sa maison prenne feu. Nous faudrait-il par respect pour son droit de propriété, laisser brûler et périr ses biens, ses enfants alors même que notre action eût été salvatrice à la fois pour eux et pour notre propriété mitoyenne ? C'est cette tension entre la protection de la population et la défense par un État défaillant de son système politique que ce travail se propose d'analyser à l'aune notamment des crises au Mali, en Côte d'Ivoire, en Libye ou en Syrie.

Responsabilité de protéger (droit international) --- État --- Souveraineté. --- Responsabilité (droit international)

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Le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire sont deux branches du droit international public qui partagent l’objectif de protection des individus. Cependant, issus de processus historiques et politiques différents, ces deux régimes juridiques ne se fondent pas sur les mêmes principes et leurs systèmes institutionnels sont fort distincts. Cette recherche se propose d’étudier comment les organes chargés de surveiller la mise en œuvre de principaux instruments régionaux et universels relatifs aux droits de l’homme utilisent le droit international humanitaire. Notre attention se portera sur la contribution que ces organes sont susceptibles d’apporter à la mise en œuvre du droit international humanitaire mais aussi et surtout sur l’impact que la prise en compte de ce dernier peut avoir sur la protection des droits de l’homme.Les questions qui se posent devant nous sont celles de savoir à quel point le recours au droit international humanitaire par les organes chargés de la protection des droits de l’homme est possible, utile et propice à atteindre l’objet et le but d’instruments dont ils sont mandatés de surveiller l’application. Force est de constater que le rôle du droit international humanitaire dans leur travail ne peut qu’être très limité à moins qu’ils trahissent leur mandat et se transforment en juges du droit des conflits armés.

Responsabilité de protéger (droit international) --- Droits de l'homme (droit international) --- Droit humanitaire. --- Commission européenne des droits de l'homme. --- Commission interaméricaine des droits de l'homme. --- Humanitarian law --- Droit international humanitaire --- Responsibility to protect (International law) --- Responsabilité de protéger (Droit international) --- Human rights --- European Commission of Human Rights. --- Inter-American Commission on Human Rights.

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Responsibility to protect (International law) --- Responsabilité de protéger (Droit international) --- Command responsibility (International law) --- Responsabilité de commandement (Droit international) --- Peacekeeping forces. --- Forces de maintien de la paix --- United Nations --- United Nations --- Peacekeeping forces. --- Forces de maintien de la paix.

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La 4ème de couverture indique : "Nous assistons, particulièrement depuis la chute du mur de Berlin en 1989, à une certaine surenchère du discours ainsi que d'actes plus concrets, se réclamant de l'intervention internationale menée au nom des droits de l'homme. Il en a été question, par exemple, à la suite des crises humanitaires ayant eu lieu en Libye, en Irak ou en ex-Yougoslavie. Mais ce type d'intervention, impliquant l'emploi unilatéral de la force d'un État dans la juridiction d'un autre État, peut-il être admis au regard du droit international ? La présente thèse propose de répondre à cette question en s'intéressant à un dénominateur commun devant relier tout à la fois l'intention de l'intervenant, la Charte de l'ONU et la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Ce dénominateur se trouve dans une norme primordiale qu'il convient d'appeler finaliste parce qu'elle postule que l'accomplissement des finalités du droit international, y compris la réalisation universelle des droits de l'homme, sont non seulement souhaitables mais également possibles. Cette recherche vérifie par une démarche historique et épistémologique, l'origine, la pertinence et la portée de la norme finaliste ainsi que de son antithèse, la norme primordiale fataliste. Le jeu qu'entretiennent entre elles ces deux normes fait ressortir les intentions réelles de l'intervenant et découvrir un ensemble d'obligations implicites à la charge de ce dernier. Il permet, in fine, de déterminer l'autorité juridique de l'intervenant."

Intervention (droit international) --- Droits de l'homme (droit international) --- Responsabilité de protéger (droit international) --- Intervention (droit international). --- Droits de l'homme (droit international). --- Intervention (International law) --- Human rights --- Intervention (Droit international) --- Droits de l'homme (Droit international) --- Humanitarian intervention --- Responsibility to protect (International law) --- Droit d'ingérence humanitaire --- Responsabilité de protéger (Droit international) --- Droit d'ingérence humanitaire --- Responsabilité de protéger (Droit international) --- E-books