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Différenciation et activité fibrotique des "Monocytic Myeloid-Derived Suppressor Cells"( L-MDSCs) lors des réponses pulmonaires aux particules inhalées
Authors: --- ---
Year: 2015 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales,

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Abstract

Diverse particles such as silica and carbon nanotubes can lead to lung fibrosis. This structural and functional disorder is characterized by an abnormal fibroblast proliferation and an uncontrolled deposition of extracellular matrix proteins. An immunosuppressive response established to control early inflammation induced by particles is involved in lung fibrogenesis. Indeed, regulatory T lymphocytes and anti-inflammatory macrophages infiltrate pulmonary tissue and produce growth factors for fibroblasts such as TGF-β and PDGF. During this work, we studied the implication of another immunosuppressive population, the Myeloid-Derived Suppressor Cells (MDSC), characterized by the expression of CD45 CD11b Grl CD1175 CCR2 but not Ly6G, is significantly recruited before the triggering of the fibrotic process. The suppressive activity of M-MDSC on CD4 T lymphocytes is related to the expression of immunosuppressive mediators such as arginase, In response to particles, these cells also express the M-CSF and GM-CSF receptors known to mediate immune cell differentiation. M-MDSCs purified from particle-treated mice and stimulated ex vivo with recombinant M-CSF or GM-CSF differentiate in macrophages and potentially in fibrocytes. Finally, TGF-β produced by activated M-MDSC potentially stimulates fibroblasts to produce pro-fibrotic mediators such as the inhibitor of collagenases TIMP-1. In conclusion, M-MDSC could contribute to fibrosis because these cells can differentiate in macrophages and fibrocytes and release growth factors for fibroblasts. Certaines particules comme la silice cristalline et les nanotubes de carbone sont capables d'induire de la fibrose pulmonaire. Cette maladie structurelle et fonctionnelle est caractérisée par une prolifération anormale des fibroblastes et une déposition tissulaire non contrôlée des éléments de la matrice extracellulaire. Une réponse immunosuppressive organisée pour limiter l'inflammation précoce induite par ces particules est impliquée dans la fibrogenèse des poumons. En effet, des lymphocytes T immunorégulateurs et des macrophages anti­ inflammatoires infiltrent les lésions fibrotiques et activent les fibroblastes en libérant des facteurs de croissance tels que le TGF-13 et le PDGF.Au cours de ce travail, nous avons étudié la participation d'une autre population de cellules immunosuppressives, les Myeloid-Derived Suppressor Cells (MDSC). Cette population est l'une des principales composantes cellulaires responsables de la régulation des réponses immunitaires délétères. Nous avons pu montrer que la sous population monocytaire des MDSC (M-MDSC), caractérisée par les marqueurs de surface CD45+ CDll b+ Grl+ CD115+ CCR2+ et Ly60-, est recrutée de manière importante avant que le processus fibrotique ne soit déclenché chez la souris traitée aux particules fibrosantes. La capacité des M-MDSC accumulées à inhiber la prolifération de lymphocytes T CD4 est liée à l'expression de médiateurs immunosuppresseurs comme l'arginase. Lors des réponses aux particules, c:es cellules expriment également les récepteurs des facteurs de différentiation M-CSF et GM­ CSF. En présence de M-CSF ou de GM-CSF recombinant, les M-MDSC purifiées de souris traitées aux particules ont la capacité de se différencier ex vivo en macrophages et potentiellement en fibrocytes.·Les M-MDSC fibrotiques stimulent également les fibroblastes à produire des médiateurs pro-fibrotiques comme l'inhibiteur des collagénases TIMP-1 en libérant potentiellement du TGF-(3.En conclusion, les M-MDSC pourraient contribuer au processus fibrotique en se différenciant en macrophages et en fibrocytes tout en libérant des facteurs fibrogéniques.


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Etude du rôle de l'interleukine 17 (IL-17A) dans l'inflammation pulmonaire induite par des particules de silice cristalline

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Abstract

Pulmonary fibrosis is a pathological sequel to many persistent inflammatory pathologies, such as interstitial lung disease.
Neutrophils are present during the development of these pathologies and seem to be involved in the pathogenesis of fibrosis. However, mediators responsible for neutrophil accumulation into the lung during the inflammatory and fibrotic processes remain unknown.
IL-17, a recently discovered cytokine, seems to be an essential mediator in neutrophil recruitment.
In a murine model of alveolitis induced by crystalline silica installation (2,5) mg/mouse) we showed that IL-17A (mRNA and protein) is over expressed in the lung, three days after treatment. Moreover, we observed that the expression of this cytokine is related to the intensity of the inflammatory reaction. This relationship could not be established for KC and MIP-2, two other chemokines involved in neutrophile recruitment.
By blocking Il-17 biological activity in silica-treated mice, we showed that IL-17 plays an important role in neutrophil recruitment and activation during alveolitis.
In order to identify potential cellular sources of IL-17, we first performed a immunocytochemistry analysis on cytospins of alveolar cells. The results indicated that alveolar macrophage represents the major source of IL-17 in our model of silica-induced alveolitis. This observation was supported by the results of an experimental alveolar macrophage depletion using clodronate liposome’s. Finally, the reduction of IL-17 expression after anti-CD4+ antibody administration or in athymic mice (Nude), suggests that T lymphocytes are also essential for IL-17 production in the lung after silica treatment.
in conclusion, our results indicate that IL-17 is an important mediator in neutrophil recruitment and activation during the early stage of silicosis. The expression of this cytokine in our model id dependent on the presence of alveolar macrophages and T CD4+ lymphocytes La fibrose pulmonaire est une séquelle pathologique qui découle der nombreuses maladies inflammatoires dont les pathologies pulmonaires interstitielles.
Les neutrophiles sont présents lors du développement de ces pathologies et semblent impliqués dans la pathogénèse de la fibrose. Cependant, on ne connaît pas exactement les médiateurs qui sont responsables de l’accumulation de ces neutrophiles dans le poumon lors de la réponse inflammatoire et fibrotique
L’IL-17 est une cytokine découverte récemment qui semble être un médiateur essentiel dans le recrutement neutrophilique.
Dans un modèle d’alvéolite induite par l’instillation trans-orale de silice cristalline (2,5 mg/souris) chez la souris, nous avons montré que l’IL-17A (protéine et ARNm) est surexprimée dans le poumon, trois jours après traitement. Nous avons de plus observé que l’expression de cette cytokine est liée à l’intensité de la réaction inflammatoire, relation que nous n’avons pas pu établir pour KC et MIP-2, deux autres chémokines impliquées dans recrutement des neurotrophiles.
En bloquant l’activité biologique de l’IL-17 chez des souris traitées à la silice, nous avons pu montrer que l’IL-17 joue un rôle important dans le recrutement et l’activation des neutrophiles dans les voies respiratoires lors de l’alvéolite.
Afin de déterminer les sources cellulaires potentielles de l’IL-17, nous avons, dans un premier temps, réalisé une analyse immuno- cytochimique sur le frottis des cellules alvéolaires. Les résultats obtenus nous ont permis d’identifier le macrophage alvéolaire comme étant la source principale d’IL-17 dans notre modèle d’alvéolite induite par la silice. Cette observation a par ailleurs pu être appuyée par les résultats d’une expérience de déplétion en macrophages alvéolaires à l’aide de liposomes de clodronate. Enfin, l’expression réduite de l’IL-17, après administration d’anticorps anti-CD4+ ou chez des souris athymiques (Nude), suggère que les lymphocytes T sont également essentiels à la production pulmonaire d’IL-17 après traitement à la silice.
En conclusion, nos résultats indiquent que l’IL-17 est un médiateur important dans l’alvéolite, ainsi que dans le recrutement et l’activation des neutrophiles chez les souris développant une silice au stade aigu. L’expression de cette cytokine dans notre modèle est tributaire de la présence des macrophages alvéolaires et des lymphocytes T CD4+.


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Comparaison des réponses pulmonaires inflammatoires et fibrotiques induites par la silice cristalline chez la souris et le rat : étude de l'interleukine-10

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Abstract

Pulmonary fibrosis is considered as a proliferative process destroying the pulmonary architecture and function. Many cytokines secreted by the different cellular types of the lung are implicated in the pathogenesis of this invalidating disease.
Researches carried out in our laboratory have shown a difference between rat and mouse in terms of their ability to synthesize after silica inhalation TNF-α, a pro-inflammatory cytokine, and IL-10, an anti-inflammatory cytokine. On the basis of these results, we decided to extend this study to the inflammatory and fibrotic responses developed in rats and mice and to study especially the role of IL-10 in the pulmonary fibrosis.
We instilled intratracheally mice (NMRI) and rats (Sprague-Drawley) with NaCl or two doses of silica (DQ12; 2 or 20 mg/g of lung). The animals were sacrified 3 days, 1 and 2 month after the treatment. We assessed the inflammatory response by measuring LDH activity, total proteins and cells counts in BAL fluid. We studied the amplitude of the fibrotic response in both species and by measuring fibronectine, type I collagen as well as soluble collagen and hydroxyproline levels in the lungs. The expression of IL-10 in our models was analyzed by RT-PCR 2 month after treatment and by ELISA at the different times of the experiment.
We showed that inflammation is limited in amplitude and time in silica-treated mice (3 days) whereas in the rat inflammation is chronic with maximal effect at 2 months. Pulmonary fibrosis after silica treatment was present in both species but apparently more severe in rats.
IL-10 measurements showed an important increase in mice, two months after treatment. This up-regulation of IL-10 expression was not observed in the exposed rats. We also observed that basal IL-10 levels were much higher in mice.
Our results suggest that the mechanisms of pulmonary fibrosis induced by silica particles are different in rats and mice and are accompanied by different IL-10 responses La fibrose pulmonaire est considérée comme étant un processus prolifératif détruisant l’architecture et la fonction pulmonaire. De nombreuses cytokines sécrétées par les différents types cellulaires du poumon sont actuellement impliquées dans la pathogenèse de cette maladie particulièrement invalidante.
Des recherches menées précédemment dans notre laboratoire ont pu mettre en évidence une différence entre le rat et la souris quant à leur capacité à synthétiser du TNF-α et de l’IL-10, deux cytokines respectivement pro- et anti-inflammatoire, suite ç une exposition ) des particules de silice cristalline. A partir de ces résultats, nous avons décidé d’élargir nos recherches aux réponses inflammatoires et fibrotiques développées par le rat et la souris et d’étudier plus particulièrement le rôle de l’IL-10 dans la fibrose pulmonaire
Pour cela, nous avons instillé par voie intratrachéale des souris (NMRI) et des rats (Sprague-Dawley) avec du NaCl ou deux doses de silice cristalline (DC12 ;2 ou 20 mg/g de poumon). Ces animaux ont été sacrifiés 3 jours, 1 mois et 2 mois après le traitement à la silice. Nous avons évalué la réponse inflammatoire grâce au dosage de l’activité LDH et des protéines totales ainsi que par le comptage des cellules présentes dans le LBA. Pour estimer la réponse fibrotique dans les deux espèces, nous avons dosé la fibronectine, le collagène de type I ainsi que le collagène soluble de l’hydroxyproline dans le poumon. L’expression de l’IL-10 dans nos modèles a été analysée par RT-PCR 2 mois après le traitement et par ELISA aux différents temps de l’expérience.
On a ainsi pu mettre en évidence que l’inflammation est limitée dans le temps chez la souris traitée (3 jours) tandis qu’elle se révèle être chronique chez le rat (jusqu’à 2 mois). L’étude des différents marqueurs de la réponse fibrotique indique que la fibrose se développe dans les deux espèces mais qu’elle semble plus intense chez le rat. Pour terminer, les mesures d’IL-10 ont montré que cette cytokine est augmentée de manière importante chez la souris, 2 mois après le traitement. Cette augmentation de l’expression de l’IL-10 n’est cependant pas observée chez le rat exposé. On a également pu remarquer que les teneurs basales en IL-10 chez le souris étaient très importantes. Ce qui nous laisse supposer que cette IL-10 peut jouer un rôle lors des réponses inflammatoires et fibrotiques.
Nos résultats suggèrent don que les mécanismes de la fibrose pulmonaire induite par la silice cristalline sont différentes chez le rat et la souris et qu’ils s’accompagnent d’une réponse IL-10 différente


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Etude in vitro des mécanismes et déterminants physico-chimiques de la toxicité de nanoparticules de silice

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Abstract

The current enthusiasm for nanomaterials raises many questions in terms of public health. The use of nanoparticles is indeed becoming of their toxicity. A panel of amorphous manodispersed silica nanoparticles (SNP) is used here as a model to investigate some mechanisms and determinants of toxicity that could possibly be extrapolated to other nanoparticles.
A well-known mechanism in nanotoxicity involves reactive oxygen species (ROS) this mechanisms is investigated here with several tests exploring the different levels at which ROS may be involved. The release of ROS in the presence of SNP has been studied in acellular and cellular medium. Similarly, the effects of SNP on the gene expression of heme oxygenase-1 as well as on the oxidation state if glutathione was also investigated. We found no experimental argument in favour of the intervention of ROS in the presence of the SNP.
Another common mechanism of cytotoxicity is studied here: the membranolytic effects of nanoparticles. To this end, erythrocytes have been exposed to different SNPs. An haemolytic activity of the SNP was noticed and a linear regression taking into account the different physico-chemical characteristics of the SNPs showed that only the diameter is determinant for their haemolytic activity: the larger is the diameter the more haemolytic they are.
The addition of chloroquine (positively charged) to the haemolysis test reduced the haemolytic effect of silica particles (>100nm) because of its electrostatic interaction with their surface. In the case if silica nanoparticles (<100nm, negatively charged) chloroquine caused an increase of the haemolytic activity. The apparent hydrodynamic diameter of SNP in the presence of chloroquine was measured to try explaining these results. We noted a significant increase in the presence of chloroquine, confirming the effect of size on the membranolytic effect.
It appears from these different experiments that there is no argument in favour of a toxicity mechanism implicating ROS. The membranolytic effect has been demonstrated and the fact that the chloroquine modified the haemolytic activity of SNP suggests the presence of an interactional mechanism between SNPs surface and the cells membrane L’engouement actuel pour les nanomatériaux suscite de nombreuses questions sur le plan de la santé publique. L’utilisation des nanoparticules est en effet de plus en plus répandue et leur grande diversité pose problème lorsqu’il s’agit d’évaluer leur toxicité. Un panel de nanoparticules de silice (SNP) amorphes monodispersées est utilisé ici comme modèle pour investiguer certains mécanismes et déterminants de la toxicité qui pourront éventuellement être extrapolés à d’autres nanoparticules.
Un mécanisme bien connu en nanotoxicologie implique les espèces réactives de l’oxygène (ROS). Ce mécanisme est investigué ici grâce à plusieurs tests explorant les différents niveaux auxquels les ROS peuvent intervenir. La libération de ROS en présence de SNP a donc été étudiée en milieux acellulaire et cellulaire. De même, l’effet des SNP sur l’expression génique de la hème oxygénase-1 ainsi que sur l’état d’oxydation du glutathion a également été investigué. Nous n’avons pas trouvé d’argument expérimental en faveur de l’intervention des ROS en présence de SNP.
Un autre mécanisme fréquent de cytotoxicité est étudié ici : l’action membranolytique des nanoparticules. Pour ce faire, des érythrocytes sont exposés aux différentes SNP. Une hémolyse a été observée et une régression linéaire prenant en compte les différentes caractéristiques physico-chimiques des SNP a mis en évidence que seul le diamètre est déterminant pour l’activité hémolytique : plus leur diamètre est grand plus elles sont hémolytiques.
L’ajout de chloroquine (chargée positivement) au test d’hémolyse diminue l’effet hémolytique de particules de silice (>100nm) par absorption électrostatique à leur surface. Dans le cas des SNP (<100nm ; chargée négativement), la chloroquine a provoqué une augmentation de l’activité hémolytique. Le diamètre hydrodynamique apparent des SNP en présence de chloroquine a été mesuré pour essayer d’expliquer ces résultats. Celui-ci subit une augmentation importante en présence de chloroquine, confirmant l’influence de la taille sur l’effet membranolytique.
Il apparaît donc à travers ces différentes expériences qu’il n’y a pas d’argument en faveur d’un mécanisme de toxicité impliquant les ROS. L’effet membranolytique a été démontré et le fait que la chloroquine ait modifié l’activité hémolytique des SNP suggère la présence d’un mécanisme interactionnel entre la surface des SNP et les cellules


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Etude de l'introduction du pro-IL-1β dans les souris traitées à la silice / Alami Badissi Anissa ; promoteurs : Pr François Huaux, Rabolli Virginie

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Abstract


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Rôle des lymphocytes B1 dans la fibrose pulmonaire induite par la silice cristalline chez des souris qui surexpriment l'IL-9 (Tg5)

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Abstract

Pulmonary fibrosis is a proliferative disease that leads to the destruction of the architecture and the function of the lung. Many cytokines released by different cells of the lung are involved in the pathogenesis of pulmonary fibrosis.
In a previous study from our laboratory , we observed in a murine model overexpressing IL-9 (Tg5) that the lung fibrotic response to silica was reduced by comparison with the wild type mice (FVB) and accompanied by an expansion of B and B1 lymphocytes in the lung.
In order to investigate the role of B and B1 lymphocytes in the limitation of the lung fibrotic disease induced by crystalline silica of Tg5 mice, we crossed Tg5 and B deficient mice (muMT). F1 were crossed again with B deficient mice and four F2 phenotypes were obtained: mice with an overexpression of IL-9 and B lymphocyte-competent, mice with an overexpression of IL-9 and B lymphocyte-deficient, mice with a normal expression of IL-9 and with or without B lymphocytes. These mice were intratracheally instilled with silica (DQ12 : 2.5 mg). In addition B deficient mice overexpressing IL-9 were injected with B1 lymphocytes from peritoneal cells of B competent mice overexpressing IL-9 and intratracheally instilled with silica 24 hours later.
Two months after silica treatment, biochemical and cellular analyses were performed in broncho-alveolar lavage. Histological analysis, determination of hydroxyproline and collagen levels were performed on lung tissue. In B competent mice, overexpression of IL-9 was again associated with a reduce fibrotic response to silica. In contrast, overexpression of IL-9 in B deficient mice lead to a more pronounced lung fibrosis. Injection of B lymphocytes to B deficient mice overexpressing IL-9 lead to a significant reduction of the lung fibrotic response to silica. In conclusion, the reduced lung fibrotic response observed on B competent mice overexpressing IL-9 seems to be mediated by the recruitment of B/B1 cells in the lung.
Finally, co-cultures of fibroblasts and peritoneal cells with or without B1 were performed with the aim to clarify the effect of B1 on the fibroblast biology. Fibronectin levels in the supernatants did not indicate a reduction of fibronectin synthesis, which suggests that fibroblast are not the primary target of B1 cells La fibrose pulmonaire est considérée comme un processus prolifératif détruisant l’architecture et la fonction pulmonaire. Cette maladie peut aussi faire suite à l’exposition à des radiations ionisantes ou à des drogues (bléomycine). De nombreuses cytokines sécrétées par les différents types cellulaires retrouvés dans le poumon sont susceptibles d’être impliquées dans le développement de cette maladie.
Une étude antérieure réalisée dans notre laboratoire a montré que la réponse fibrotique à la silice dans un modèle murin surexprimant l’IL-9 (Tg5) est réduite par rapport à la souche sauvage (FVB). Cette limitation de la fibrose était accompagnée d’un recrutement de lymphocytes B/B1 dans le poumon.
Afin d’investiguer le rôle des lymphocytes B et B1 dans la limitation de la fibrose pulmonaire induite par la silice cristalline chez des souris Tg5, nous avons réalisé des croisements entre des souris Tg5 et des souris B déficientes (muMT). La génération F1 fut à nouveau croisée avec des souris B déficientes pour obtenir en F2 quatre phénotypes de souris : des souris qui surexpriment l’IL-9 et qui ont des lymphocytes B, des souris qui surexpriment l’IL-9 et qui n’ont pas de lymphocytes B, des souris normales pour l’IL-9 et qui ont ou non des lymphocytes B. Ces souris ont été instillées avec de la silice cristalline (DQ12 ; 2.5 mg). Dans un deuxième temps, des souris surexprimant l’IL-9 et déficientes en lymphocytes B ont été reconstituées en lymphocytes B1 provenant des cellules péritonéales de souris surexprimant l’IL-9 et compétentes en lymphocytes B. Ces souris ont également été instillées avec la silice cristalline 24 heures après leur reconstitution.
Deux mois après le traitement à la silice, des analyses biochimiques et cellulaires ont été entreprises sur le lavage broncho-alvéolaire. Une analyse histopathologique ainsi que des dosages de collagène et d’hypoxyproline furent réalisés sur le tissu pulmonaire. Il a été confirmé que chez les souris B compétentes surexprimant l’IL-9, la réponse fibrotique est moins intense que lorsque ces souris ne surexpriment pax l’IL-9. Par contre, chez les souris qui sont déficientes en lymphocytes B, la surexpression de l’IL-9 mène à une fibrose plus prononcée que chez celles ne surexprimant pas l’IL-9. L’activité anti-fibrotique de l’IL-9 serait donc dépendante de la présence de cellules B. Cette hypothèse est confirmée chez les souris reconstituées en lymphocytes B1. Celles-ci présentent une fibrose de moindre amplitude que les souris non reconstituées.
Pour terminer, différentes co-cultures de fibroblastes et de péritonéocytes riches ou pauvres en cellules B1 ont été réalisées afin de déterminer l’effet de ceux-ci sur la biologie du fibroblaste pulmonaire. Les dosages de fribronectine réalisés sur les surnageants de culture n’indiquent pas de réduction de la synthèse de fibronectine par les fibroblastes lorsqu’ils sont cocultivés avec des lymphocytes B1. Ceci suggère que le fibroblaste ne constitue pas une cible directe des lymphocytes B1


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Rôle des interférons de type I dans les réponses pulmonaires à la silice chez la souris

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Abstract

Despite years of experimental and clinical investigations, the cellular and molecular mechanisms leading to inorganic particle-induced lung diseases are still unclear. In particular, silica-induced lung inflammation and fibrosis (silicosis) are difficult to diagnose and to treat.
Previous studies in our laboratory showed that lung inflammation and fibrosis induced in mice are associated with type I interferon signatures. This observation supported a role of innate immune responses in the silicotic disease. In this context, the aim of our experimental work was to define the role of Type I interferons the in lung responses to silica particles in mice.
During this study, we first examined the expression of type I interferon and their common receptor (IFNAR) in several strains of mice exposed to silica. We observed that acute and chronic lung responses to silica were accompanied with an overexpression of interferon (mRNA, protein) and 4 (mRNA). This effect was confined to the lungs since the expression of type I IFN was not modified in the spleen or thymus of silica-treated mice.
To examine whether type I interferons participate in the development of silica-induced lung inflammation and fibrosis, we characterized the lung responses to silica of mice deficient for type I interferon receptor (IFNAR-/-). Two months after treatment, we observed that inflammatory parameters (LDH and protein contents, leukocyte accumulation) were reduced in silica-treated deficient mice (IFNAR-/-) in comparison to the corresponding wild type mice.
In contrast, lung fibrosis (total and soluble collagen contents, and histological analysis) was similar in both types of mice.
All together, our data indicate that type I interferons are implicated in the establishment of silica-induced lung inflammation. These cytokines do, however, not appear instrumental in the pulmonary fibrotic process Malgré de nombreuses années de recherche, expérimentale et clinique, beaucoup d'éléments restent encore à découvrir sur les mécanismes cellulaires et moléculaires orchestrant les lésions pulmonaires associées à l'inhalation de particules inorganiques toxiques. En particulier, la fibrose pulmonaire et sa composante inflammatoire découlant de l'exposition à la silice cristalline (silicose) restent difficiles à diagnostiquer et à traiter.
Des études antérieures au sein de notre laboratoire ont mis en évidence que le développement de l'inflammation et de la fibrose pulmonaire induites chez la souris par des particules de silice était accompagné de signatures moléculaires des interférons de type I. Cette observation suggérait que les réponses immunitaires innées pouvaient jouer un rôle potentiellement important dans la maladie silicotique. Dans ce contexte, le but de nos travaux expérimentaux consistait à définir le rôle des interférons de type I dans les réponses pulmonaires à la silice chez la souris.
Dans le cadre de cette étude, nous avons d'abord caractérisé l'expression des interférons de type I et de leur récepteur commun dans plusieurs souches de souris exposées à la silice. Nous avons pu observer que les réponses pulmonaires aiguës et chroniques à la silice étaient accompagnées d'une surexpression pulmonaire des interférons (ARNm, protéine) et 4 (ARNm). Cet effet semblait local, puisqu'il n'était pas observable dans la rate et le thymus des souris traitées à la silice.
A partir de ces résultats, il nous est donc apparu intéressant de préciser les fonctions physiopathologiques des interférons de type I au cours de la maladie silicotique expérimentale en caractérisant l'inflammation et la fibrose pulmonaire chez des souris déficientes pour le récepteur des interférons de type I (IFNAR-/-). Nous avons noté une diminution des paramètres inflammatoires étudiés (teneurs en LDH et protéine, accumulation des leucocytes) chez les souris IFNAR-/- comparativement aux souris sauvages traitées, et ce deux mois après le traitement à la silice. L'amplitude de la fibrose mesurée (teneurs en collagène soluble et total, et analyse histologique), était, quant à elle, comparable dans les deux types de souris étudiées.
A partir de ces résultats, nous avons conclu que les interférons de type I sont impliqués dans l'établissement de la réponse inflammatoire à la silice. Cependant, ces cytokines ne semblent pas contribuer au processus fibrotique pulmonaire associé


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Silice cristalline et BPCO, quel risque pour les travailleurs ? : Revue systématique de la littérature
Authors: --- ---
Year: 2015 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de santé publique,

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Abstract

En 2014, la publication d'une méta-analyse quantifie le degré d'obstruction bronchique pour les travailleurs exposés à la silice cristalline. Afin de compléter cette étude, nous avons voulu savoir quel était le lien entre l'exposition professionnelle à la silice cristalline et le risque de manifestations respiratoires obstructives, à l'exclusion de l'asthme. Nous avons recherché à partir de quel niveau d'exposition à la silice cristalline respirable était observée une augmentat ion du risque de BPCO et si la valeur limite d'exposition professionnelle actuellement en vigueur dans la plupart des pays occidentaux (0.1mg/m3 pour le quartz respirable) protège de ce risque. Enfin nous avons tenté de comprendre l'impact du tabagisme sur la relation dose-effet silice-BPCO. Afin de répondre à ces questions, une revue systématique de la littérature dans Medline de 1970 à 2014 est réalisée en sélectionnant les études épidémiologiques rapportant une exposition professionnelle quant ifiée à la silice cristalline respirable, et des mesures exploitables de la fonct ion pulmonaire (VEMS ou VEMS/CVF) ou des données de mortalité par BPCO. Nous nous retrouvons alors face à un panel de 14 études exposition-réponse et 7 études de mortalité pour répondre à nos interrogations.Outre la méta-analyse qui démontre un lien statistiqueme nt significatif entre l'excès de déclin de la fonct ion pulmonaire et l'exposition professionnelle à la silice cristalline, une autre étude exposition­ réponse, publiée depuis, renforce cette affirmation. La plupart des études de mortalité corrobore l'augmentation du risque de mortalité par BPCO liée à l'exposition cumulée à la silice cristalline avec un sur-risque lié à une durée d'exposition supérieure à 10-15 ans.Afin de dériver un LOAEL pour chacune des études de cette revue systématique, nous avons recherché les quantiles d'exposition à la silice cristalline respirable auxquels le déclin de la fonction pulmonaire était significatif dans les études exposition-réponse, et dans les études de mortalité, la plus petite exposition présentant un excès de mortalité par BPCO. A insi, nous avons pu dériver des LOAEL actuels de 0.019 à 0.059 mg/m3 et des LOAEL cumulés estimés de 0.054 à 3.3 mg/m3.y. Tous ces résultats indiquent que la VLEP actuellement en vigueur ne protège pas du risque d'obstruction bronchique. L'analyse des études nous a également appr is que le tabac avait un impact sur la courbe dose-effet et dose-répo nse silice-BPCO avec une synergie silice et tabac au-dessus de la VLEP. Il semble qu'en dessous de cette valeur, les fumeurs présentent une plus grande sensibilité vis-à-vis de l'exposition à la silice cristalline respirable pour l'obstruction bronchique. Prenant en considérat ion la façon dont sont modélisées les différentes études et sont prises en compte les différentes co­ expositions au poste de trava il,nous avons défini l'étude la plus adéquate pour définir le LOAEL qui est de 0.14 mg/m3.y.Nous pouvons ainsi conclure que la VLEP du quartz actuellement en vigueur ne protège pas du risque BPCO pas plus que les recommandations du SCOEL. Et nous pensons que ce risque devrait être mieux pris en compte lors de l'élaboration des valeurs limite d'exposition compte tenu de la prévalence prévue de la BPCO pour l'avenir.


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Effet des molécules anti-inflammatoires dans la fibrose pulmonaire induite par la silice chez la souris

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Abstract

It has been generally well accepted that chronic inflammatory is a necessary component of lung fibrosis but this concept has recently been challenged. In this study, we assessed the role of inflammatory in silica-induced lung fibrosis (2.5 mg/lung) in NMRI mice by administering anti-inflammatory molecules (Dexamethasone or Proxicam) and performing biochemical and cellular analysis at different time points (day 3 to day 60 after silica administration).
Mice treated with silica particles developed acute and residual inflammation but no progressive inflammatory response as described in the literature for rats. In order to investigate their respective role in the development of fibrosis in mice, we administered anti-inflammatory molecules during the acute (day 0 to day 15) and the residual (day 15 to day 60) lung responses to silica. The effect of long-term administration of Dexamethasone (5mg/l) dose and Piroxicam (100mg/l) dose (day 0 to day 60) on silica-induced lung inflammation and fibrosis was assessed.
Dexamethasone was active on acute inflammatory (day 3) by reducing lung injury , cellular accumulation and expression of pro-inflammatory cytokines. However, Dexamethasone did not modulate the amplitude of lung fibrosis (day 60) whatever the administration regimen. Surprisingly, Dexamethasone did not reduce residual inflammation (day 60), and even, increased the pulmonary expression of some proinflammatory (TNF-α and KC) and anti-inflammatory (IL-10, TGF-β, Socs3 and Foxp3) cytokines. Puroxicam had a weak anti-inflammatory activity in our model, and given at the different inflammatory periods, did not affect silica-induced lung fibrosis.
In conclusion, the anti-inflammatory models used in this study did not allows us to determine the exact role of acute and residual inflammation in the fibrotic process in mice Il est généralement bien accepté que l’inflammation chronique est une composante nécessaire à la fibrose pulmonaire. Cependant, ce concept a été a été récemment remis en question. Dans cette étude, nous avons évalué le rôle de l’inflammation sur la fibrose pulmonaire induite par la silice (2.5 mg/poumon) chez la souris NMRI en en administrant des molécules anti-inflammatoires (Dexaméthasone ou Piroxicam) et en réalisant des analyses biochimiques et cellulaires à différents temps (du jour 3 au jour 60 après administration)
Les souris exposées aux particules de silice développaient pour inflammation aigüe et résiduelle et non progressive comme décrite dans la littérature pour le rat. Afin d’investiguer leurs rôles respectifs dans le développement de la fibrose chez la souris, nous avons administrés les molécules anti-inflammatoires durant la réponse aigüe (du jour 0 au jour 15) et la réponse résiduelle (du jour 15 au jour 60) du poumon à la silice. L’effet de l’administration à long terme (du jour 0 au jour 60) de la Dexaméthasone (5mg/l) et du Piroxicam (100mg/l) sur l’inflammation et la fibrose pulmonaire induites par la silice a aussi été investigué. La Dexaméthasone a été active sur l’anflammation aigüe (jour 3) en réduisant les lésions pulmonaires, l’accumulation cellulaire et l’expression des cytokines pro-inflammatoires. Cependant, elle n’a pas modulé l’amplitude de la fibrose pulmonaire (jour 60), et ce, quel que soit le régime d’administration utilisé. De façon surprenante, la Dexaméthasone n’a pas réduit l’inflammation résiduelle (jour 60) et, au contraire, a augmenté l’expression pulmonaire de ceraines cytokines pro-inflammatoires (TNF-α et KC) et anti-inflammatoires (IL-10, TGF-β, Socs3 et Foxp3). Le Piroxicam a montré une faible activité anti-inflammatoire chez la souris traite à la silice et n’a pas eu d’effet sur l’intensité de la réponse fibrotique dans les différents modèles étudiés.
En conclusions, les modèle anti-inflammatoires utilisés dans cette étude ne nous ont pas permis de déterminer le rôle exact de l’inflammation aigüe et résiduelle dans le processus fibrotique chez la souris

Adsorption on silica surfaces
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ISBN: 0824700031 9780824700034 Volume: 90 Publisher: New York, NY : Marcel Dekker.

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