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A story that tells of cruelty and injustice throughout history, particularly in the Middle East.
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L'histoire de la littérature ne se souvient plus guère de Paulin Gagne (1808-1876). Contrairement à Gustave Flaubert, à Louise Colet et à Tristan Corbière, elle ne sait plus rien de l'auteur du Suicide, de La philanthropophagie, de L'Unitéide et d'Omégar, pour épingler quelques titres d'une production surabondante. Tout au plus, elle le considère comme un " fou littéraire ", catégorie floue et par là inopérante. Au rebours de cette histoire obsédée par les classements et les palmarès, Pierre Popovic montre que Gagne est un " absorbeur sémiotique ", qu'il a entendu, et bien entendu, ce que disait l'" imaginaire social " du second Empire et qu'il est donc un excellent révélateur de la culture dix-neuviémiste et de ses fantasmatiques. Pour reconnaître cela, il faut prendre au sérieux les discours de celui qu'on a longtemps décrit comme le poète qui faisait rire de lui. Lire Paulin Gagne aujourd'hui, c'est dépouiller des journaux, interroger les aliénistes, étudier les chroniqueurs de la vie littéraire, replonger son œuvre dans la masse des discours contemporains. C'est montrer par l'exemple quelle peut être la valeur d'un saut dans l'étrangeté, d'un travail sur le plus déclassé des poètes. C'est le faire dialoguer avec Chateaubriand, avec George Sand, avec Auguste Comte, voire avec les deux Napoléon. C'est accepter d'entendre la douleur du plus isolé des littérateurs. C'est aussi rendre au xixe français une partie de son épaisseur perdue.
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L'histoire de la littérature ne se souvient plus guère de Paulin Gagne (1808-1876). Contrairement à Gustave Flaubert, à Louise Colet et à Tristan Corbière, elle ne sait plus rien de l'auteur du Suicide, de La philanthropophagie, de L'Unitéide et d'Omégar, pour épingler quelques titres d'une production surabondante. Tout au plus, elle le considère comme un " fou littéraire ", catégorie floue et par là inopérante. Au rebours de cette histoire obsédée par les classements et les palmarès, Pierre Popovic montre que Gagne est un " absorbeur sémiotique ", qu'il a entendu, et bien entendu, ce que disait l'" imaginaire social " du second Empire et qu'il est donc un excellent révélateur de la culture dix-neuviémiste et de ses fantasmatiques. Pour reconnaître cela, il faut prendre au sérieux les discours de celui qu'on a longtemps décrit comme le poète qui faisait rire de lui. Lire Paulin Gagne aujourd'hui, c'est dépouiller des journaux, interroger les aliénistes, étudier les chroniqueurs de la vie littéraire, replonger son œuvre dans la masse des discours contemporains. C'est montrer par l'exemple quelle peut être la valeur d'un saut dans l'étrangeté, d'un travail sur le plus déclassé des poètes. C'est le faire dialoguer avec Chateaubriand, avec George Sand, avec Auguste Comte, voire avec les deux Napoléon. C'est accepter d'entendre la douleur du plus isolé des littérateurs. C'est aussi rendre au xixe français une partie de son épaisseur perdue.
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But Government did nothing of the kind. My Lord Clare held up his delicate hands in the lobby of the House of Lords, and, under shadow of William's statue, harangued passing senators upon the iniquity of the lower orders. It is awful,' he declared in his rasping voice. What will Mr. Pitt say He will withdraw your pensions, my poor gentlemen, unless you act with decision. Arm your vassals, my lords. The French will come and murder us in our beds. I vow the country is in danger. The Catholics must be shown their place.'
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