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L'objectif de cette étude est d'investiguer de quelle manière l'anxiété sociale influence la représentation que les individus ont d'eux-mêmes. Pour ce faire, nous avons examiné dans quelle mesure l'anxiété sociale peut venir influencer la complexité des représentations de soi, la description que le sujet se fait de lui-même en fonction des contextes dans lesquels il se trouve, les projections futures définissant le soi et enfin les pensées relatives au futur. Afin d'obtenir pour chaque sujet un score en anxiété sociale, nous leur avons fait passer la FNE (Fear Negative Evaluation). Cela nous a permis de classer les sujets en deux groupes : un groupe obtenant des scores faibles en anxiété sociale et un groupe obtenant des scores plus élevés en anxiété sociale.

Image de soi --- Anxiété --- Phobie --- Inadaptation sociale

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L'objectif de cette étude est d'observer l'impact du degré d'implication des personnes dans des situations d'interaction sociale sur la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles ainsi que sur le ressenti des personnes chez des sujets ayant des niveaux d'anxiété sociale différents. Nous avons administré à 40 adultes "tout-venants" un questionnaire que nous avons inventé, dans lequel nous avons associé des expressions faciales émotionnelles à plusieurs situations sociales regroupées sous deux formes : la forme A, qui implique le participant personnellement, en tant qu'acteur et la forme B, qui implique le participant en tant qu'observateur. Nous avons également évalué le ressenti des personnes à l'aide d'une échelle du niveau d'aise. La tâche du participant consiste à s'imaginer dans la situation, à identifier l'émotion exprimée par la personne et évaluer son intensité. Il lui est également demandé d'évaluer quel serait son propre état émotionnel s'il était confronté avec cette personne dans cette situation. Nos deux groupes anxieux ont été formés sur base des scores que les sujets ont obtenus à la FNE. Les résultats ont mis en évidence qu'il existe, chez les anxieux sociaux, un impact du degré d'implication des personnes dans les situations d'interaction sociale sur leur ressenti, mais non sur la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles. Parmi ces résultats, l'un de ceux-ci nous a montré que les personnes les plus anxieuses socialement se sentent moins à l'aise et/ou ressentent plus de malaise que les personnes moins anxieuses socialement, même si elles ne sont pas personnellement impliquées dans la situation d'interaction sociale, ce qui pourrait nous laisser penser qu'elles perçoivent les situations sociales constamment de manière négative ou, du moins, de manière moins positive.

Anxiété --- Phobie --- Inadaptation sociale --- Etat émotionnel --- Reconnaissance des visages

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Notre recherche a examiné la configuration des liens d'attachement auprès d'un groupe de personnes sans domicile fixe. Nous avons émis l'hypothèse principale que ces personnes sans-abri présenteraient une stratégie relationnelle primaire globale insecure et au moins une stratégie relationnelle secondaire significative (détachée et/ou préoccupée et/ou désorganisée). D'autre part, nous avons postulé que le pattern d'attachement primaire insecure serait constant sur les axes temporels passé et présent, et que celui-ci caractériserait également l'état d'esprit de la personne (autrement dit, que celle-ci ne valoriserait pas le support social). Nous avons rencontré dix hommes sans domicile fixe et sans emploi, dans diverses structures sociales, proposant des prises en charge sur du court et du long terme. Nous leur avons proposé de se soumettre à un auto-questionnaire investiguant les représentations de l'attachement chez l'adulte: le Ca-Mir (de Pierrehumbert et al., 1996), ainsi que de répondre à un entretien semi-structuré comportant des questions ouvertes (celles-ci étant prioritairement conçues pour recueillir des éléments propres au vécu de chacun, afin d'étayer les données statistiques obtenues au test). L'analyse qualitative des résultats, n'a confirmé que partiellement notre hypothèse principale, et a infirmé nos deux hypothèses secondaires. Nous avons en effet mis en évidence que seule la moitié de nos sujets ont présenté un pattern d'attachement global insecure, mais que cependant huit sujets sur dix se sont distingués par ce même modèle présentement. Nous avons ainsi identifié une instabilité des stratégies relationnelles allant dans le sens d'une décroissance du sentiment de sécurité sur l'axe temporel présent.

Attachement --- Milieu défavorisé --- Inadaptation sociale --- Pauvreté --- Statut socio-économique

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Cette recherche avait pour objectif de réaliser un recensement de la littérature touchant à la consommation cannabique, à l'anxiété sociale, et aux liens précédemment établis entre ces deux thématiques, et d'approfondir notre connaissance des mécanismes qui pourraient sous-tendre l'existence de cette relation. Nous supposions retrouver des scores plus élevés d'anxiété sociale dans un groupe d'adolescents consommateurs occasionnels que dans un groupe d'abstinents, ainsi que des scores d'anxiété sociale plus élevés au sein d'un groupe de consommateurs réguliers, comparativement aux deux autres. Nous postulions également l'existence d'une différence significative au niveau des effets recherchés et ressentis lors d'une consommation de cannabis entre les sujets présentant des scores d'anxiété sociale et ceux n'en présentant pas (une fréquence plus élevée d'effets orientés vers la régulation d'affects anxieux, ou vers des aspects de facilitation sociale pour les sujets manifestant des scores d'anxiété sociale). Au niveau méthodologique, nous avons utilisé deux questionnaires auto-révélés : Le "Questionnaire sur les effets attendus dans la consommation de cannabis" (Bronnec et Balkan) et l'"Echelle d'Anxiété Sociale" (Liebowitz). Notre échantillon de sujets (n=390) était composé d'adolescents fréquentant l'enseignement secondaire général. Nous avons pu partiellement infirmer notre première hypothèse en observant une différence entre nos groupes de sujets, cette dernière s'orientant dans le sens inverse de ce qui avait été postulé. Nous avons également observé la mise en évidence d'effets ressentis et recherchés divergents selon la présence ou l'absence d'anxiété sociale. Nous n'avons pas pu dégager une tendance de consommation précise et, par ailleurs, confirmer pleinement notre hypothèse.

Adolescent --- Drogue --- Toxicomanie --- Anxiété --- Phobie --- Inadaptation sociale --- Insertion sociale

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L'objectif de ce travail est de déterminer l'existence d'un lien éventuel entre d'une part, l'attachement de ces jeunes à des personnes conventionnelles (parents, éducateurs) et, d'autre part, les actes déviants qu'ils commettent. Cette enquête est menée auprès de 20 adolescents en utilisant divers questionnaires portant sur les comportements problématiques et l'évaluation de la gravité des actes délinquants (échelle de gravité), ainsi que sur les relations qu'ils entretiennent avec leurs parents et éducateurs. Un interview auprès des éducateurs est également réalisée afin de confronter leurs propos à ceux des jeunes.

ADOLESCENT --- EDUCATEUR --- INSTITUTION D'ACCUEIL --- INADAPTATION SOCIALE --- RELATION INTERPERSONNELLE --- COMPORTEMENT ANTISOCIAL --- DELINQUANCE JUVENILE --- RELATION PARENTS-ENFANT