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2019 (1)

2012 (10)

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Film
Femmes de demain
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Le film est consacré à l'enseignement dispensé aux filles, dans les milieux ruraux et urbains.Le premier plan se fixe sur les activités des femmes dans un village. Une voix métallique (ou dynamique) de femme commente le destin que ces images sont supposées annoncer. La répétition inlassable des mêmes gestes. Le commentaire souligne que le destin des nouvelles générations sera transformé grâce à l'éducation apportée par la colonisation : 'heureusement la cloche a sonné'.On retrouve les principes éducatifs à l’œuvre dans la société européenne à la même époque, le cadre disciplinaire et autoritaire de l'enseignement. Il en va de même pour le contenu des savoirs dispensés aux jeunes filles qui apprennent à devenir une bonne ménagère.La présentation de la maison modèle structure les activités de la «future femme de brousse», autrement dit la «femme de brousse du futur»: entretenir le foyer, préparer la cuisine, faire les courses. Celles-ci nécessitent une formation spéciale qui leur est dispensée à l'école. Dans une salle de classe, les jeunes filles jouent au marché, puis elles préparent le repas. En tablier rose, elles opèrent sous le regard attentif de la maîtresse. Le commentaire précise que les filles mangent sur une nappe. Le ton avec lequel est formulée cette remarque souligne qu'il s'agit là d'un exploit.La spécificité de ce film est le cadre de présentation qui postule un mode de vie «primitif» que l'éducation et le savoir permettront d'enrayer. En brousse les jeunes filles apprennent à gérer un potager, à préparer les repas, à entretenir la volaille, à coudre, à respecter les règles d'hygiène et la puériculture. En ville, à l'École du Sacré-Cœur d'Élisabethville, l'enseignement est davantage axé sur l'apprentissage pratique de la ménagère mais également sur l'apprentissage général réservé aux enfants des «évolués» (géométrie, français, botanique). Le commentaire souligne qu'il est comparable à celui que reçoivent les Européens.Par la femme congolaise, dit le commentaire, 's'achèvera l'avènement du monde congolais à la civilisation et au progrès'


Film
Viadana, couvent dominicain
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce court métrage documentaire présente la vie quotidienne dans un couvent dominicain «au cœur de la forêt d'Afrique». Il se déroule chronologiquement du réveil des frères au son de cloche jusqu'au soir. Une douce musique donne un ton particulièrement chaleureux et convivial au sujet traité. La journée commence par la toilette, le commentaire du film décrit et nomme les différents attributs vestimentaires des «frères». Puis, il évoque les différentes occupations des jeunes prêtres qui sont, tour à tour, fermiers, menuisiers, maçons, charpentiers, mécaniciens ou tailleurs. Toutes ces activités répondent aux besoins de la communauté, où «le travail ne manque pas». La formation des candidats au sacerdoce dure sept années au cours desquelles ils se forment à la théologie et à la philosophie. Le film présente ensuite une séquence de repas communautaire, qui se passe en silence. La lecture d'un frère rythme le moment de « recueillement et de partage». Les images montrent ensuite les loisirs au cours desquels les prêtres peuvent laisser place à leurs «préférences individuelles», en jouant au volley-ball ou en faisant de la musique, en s'adonnant aussi à l'étude ou aux activités qui leur permettent de reprendre contact avec la nature.Le ton du film est fidèle au sujet qu'il traite. Ainsi, la conclusion du documentaire souligne la morale générale du couvent: «La modestie de chacun souligne la grandeur de la tâche commune».Il faut remarquer que ce film de commande s'attache à faire l'éloge du couvent et de la vie religieuse. Il semble que ce contexte particulier déjoue les hiérarchies raciales qui caractérisent souvent le système colonial. Subsumé par la foi chrétienne, Blancs, Noirs, riches et pauvres semblent vivre dans les mêmes conditions: tel est du moins le discours qui transparaît


Film
Le Jardin du frère Gillet
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Documentaire sur les jardins de Kisantu, œuvre du missionnaire Justin Gillet. Arrivé au Congo en 1893, il y consacra sa vie à la création d'un jardin botanique, d'un jardin potager et d'un jardin expérimental jusqu'à son décès en 1943. Il introduisit au Congo de nombreuses semences et espèces: bambous géants, teck, plantes aquatiques, orchidées, anthurium, gingembre, mangoustanier, noyer brésilien. Il y fonda également une école d'agriculture. En 1951, dans le prolongement de son travail, fût créée la Coopérative des agriculteurs de Kisantu. De très nombreuses variétés de légumes y étaient cultivées. Destinée à ravitailler les centres extra-coutumiers des villes, de la farine de manioc était en outre produite par la Coopérative. Les grands centres urbains étaient approvisionnés par ce biais également. Ce film a été réalisé dans le cadre de l'Exposition Internationale de Bruxelles en 1958, à la demande de l'Institut national pour l'Étude agronomique au Congo belge (INEAC) qui souhaite, par ce biais, montrer l'étendue et la variété des ses activités sur le terrain


Film
La brousse évolue

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Abstract

« On médit parfois de l'action des Européens dans les territoires d'outre-mer. Elle a pourtant de forts bons côtés»: ainsi débute le commentaire de ce reportage, prononcé par le directeur du F.B.I. (Fonds du bien-être indigène) qui établit les bases du message véhiculé par le documentaire. En effet, précise la voix off, la présence blanche en Afrique a permis d'apporter à des «groupes humains restés il y a peu à l'âge de fer ou de bronze», l'hygiène et le confort matériel. De nombreuses villes modernes, ainsi que de puissantes industries et plantations ont été érigées au Congo grâce à leur présence. Ce discours constitue le leitmotiv du reportage.Le Fonds du bien-être indigène a été créé en 1947 et œuvre à «rendre la vie des villageois plus facile, plus saine et plus rémunératrice». Sur base d'images illustrant ses propos, la voix off va donner «un vrai aperçu de quelques-uns des problèmes qui se posent et des solutions qui y sont apportées». En matière d'hygiène, d'abord, des religieuses ont été équipées d'un dispensaire roulant leur permettant d'aller à la rencontre des groupes de Pygmées vivant dans la forêt équatoriale. Elles leur apportent du sel, du lait en poudre et des soins médicaux divers. De plus, le Fonds œuvre également à combattre la mortalité infantile et à apporter des soins adéquats aux nourrissons dans tout le pays. Des cours de ménage sont également mis à la disposition des Congolaises. Ces images sont montrées sur un fond de musique africaine rythmée par des tam-tams et des chants. Mais lorsque le commentaire affirme: « Les filles de la brousse ont désormais le désir de s'habiller décemment», alors le fond sonore change du tout au tout, des tam-tams africains à Mozart. Le F.B.I. a également entrepris des changements en matière d'aménagement sanitaire, et plus particulièrement de la gestion de l'eau. Des progrès ont été faits dans le domaine de la pisciculture. Plus de 22 000 puits et sources ont été aménagés par le Fonds. Les Congolais sont montrés en pleine activité (travail manuel, lessive, nettoyage), ils apparaissent heureux et souriants. En plus de l'aide apportée aux hommes, le F.B.I. s'investit également dans le soin apporté aux animaux. Des stations d'élevage ont été mises sur pieds et ont pour but de dresser les bovidés afin de les vendre à des agriculteurs congolais par la suite.Le reportage s'achève sur une fête montrant un village africain fêtant l'acquisition de nouveaux bétails. Ils dansent et chantent, tandis que la voix off déclare : 'A cette joie de la nouvelle acquisition, se mêle, on peut le dire sans exagération, un sentiment de reconnaissance envers une institution dont le Noir a pu apprécier les tangibles bienfaits. Au rythme prenant de ces grands xylophones, la brousse et ses habitants chantent la joie de vivre'


Film
Soeurs congolaises
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce documentaire est consacré à la vie quotidienne d'une communauté de religieuses congolaises. L'action se déroule à la maison de formation des sœurs dominicaines de Sainte-Catherine-de-Sienne, au bord de l'Uele, congrégation fondée en 1941 et qui compte une cinquantaine de membres. Pendant que l'image montre les sœurs qui vaquent aux tâches quotidiennes (nourrir les poules, couper des fleurs, cultiver les champs, puiser de l'eau, faire la lessive, repasser et coudre, dactylographier, aller au marché et préparer le repas traditionnel), une voix off commente l'atmosphère de paix et de sérénité dans laquelle la vie monacale permet de s'épanouir. Outre la prière et les activités quotidiennes liées à la communauté religieuse, les sœurs s'adonnent également à des activités sociales: plusieurs d'entre elles enseignent dans des écoles maternelles et primaires, tandis que d'autres accompagnent et soutiennent les mères villageoises des environs en leur donnant des conseils pratiques sur l'éducation et le ménage


Film
Marie lépreuse
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce film est réalisé à la léproserie de Yonda, à Coquilhatville et dans ses environs et est le fruit de la collaboration entre les missions (du Sacré Cœur et de Saint-Vincent-de-Paul), la société l’Equatoriale SECLI, le dispensaire provincial de la lèpre, la Caisse d’épargne, ainsi que les habitants des villages de Makanza et Baloyi desquels sont originaires les acteurs. Le film raconte les tribulations de Jean et Marie, jeunes mariés dont la vie de couple bascule le jour où Marie contracte la lèpre. L’abbé Cornil met en cène les difficultés et les déchirements auxquels Jean doit faire face. Dans la seconde partie du film, sa femme et lui parviennent à surmonter cette épreuve. Dénonçant certains schémas sociaux « traditionnels » au profit de valeurs chrétiennes et coloniales, cette semi-fiction entrecoupée de passages plus didactiques sur le fonctionnement des plantations de latex, sur la lèpre, son traitement, l’organisation de la léproserie Yonda, sur nombres d’autres aspects susceptibles de toucher le quotidien de Congolais intégrés à la vie coloniale de l’époque. Quelques publicités (pour la Caisse d’épargne notamment) se sont en outre subtilement glissées ci et là dans le scénario et, en définitive ce long-métrage est un véritable hommage à la grandeur du système colonial congolais. Car, effectivement, c’est bien grâce à lui, et à plusieurs de ses acteurs, que Jean et Marie à la fin du film, enfin libérés du poids de la tradition, peuvent envisager de couler ensemble des jours heureux et tranquilles sous la haute bienveillance de la Belgique coloniale et sous les danses de fêtes de femmes Ekonda de Bongonde.Une voix off narre l’histoire tandis que quelques (rares) passages dialogués, non sonorisés, mais pourtant nécessaires à la compréhension du récit, sont sous-titrés en français


Film
Main dans la main : une promenade à travers la Section du Congo belge et du Ruanda-Urundi à l'Exposition internationale de Bruxelles, 1958

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Abstract

Le film est présenté comme une «promenade» à travers la section du Congo belge et du Ruanda-Urundi de l'Exposition internationale de Bruxelles en 1958 et dont les petits guides sont deux enfants, Jean-Marie, «le blanc» et Maurice, «le noir». Ils se tiennent par la main tout le long de leurs déambulations et soulignent la «fraternité» que les images mettent en exergue. Le commentaire est lu par un Congolais de manière à renforcer l'idée d'une appropriation « indigène» de l'entreprise coloniale, soulignant le fait que cinq cents Congolais ont été envoyés en Belgique pour travailler dans les pavillons de la section congolaise.L'exposition est inaugurée par un défilé de grenadiers à cheval, le roi Baudouin visite les lieux quelques jours plus tard, il se promène dans les différents espaces destinés à louer les mérites de l'entreprise coloniale. Le roi est chaleureusement accueilli par une foule de Congolais, le commentaire précisant qu'il s'agit de religieuses et d'infirmières, qui, en langue coloniale, sont qualifiés d'«évolués». Il franchit la grande salle remplie de monde, des policiers congolais sillonnent l'espace. Le film présente les différentes sections qui sont autant d'aspects coloniaux développés dans le territoire conquis : il y a le pavillon de la faune construit en forme de tortue; le pavillon des transports; le pavillon des mines; le pavillon des missions catholiques; le pavillon de l'agriculture et enfin le grand palais officiel dédié à l'art.Des miniatures représentent les différentes activités développées sur le territoire, le peintre congolais Clément, fait une démonstration en directe de la «création » d'une œuvre d'art. Des masques traditionnels accrochés au mur présentent certaines des «ethnies» les plus étudiées du Congo (Songye et Pende). Des hôtesses d'Inforcongo distribuent des informations, des brochures, des livres incitant le visiteur à imaginer son avenir dans la colonie.La visite de l'exposition s'achève par le «Congorama» qui présente l'histoire du pays, depuis Stanley jusqu'à l'époque contemporaine.Enfin, une salle de projection est dédiée aux films «documentaires», c'est-à-dire aux nombreux films produits pendant la période coloniale dans le but de promouvoir les bienfaits de l'entreprise ou d'inciter les Belges à venir investir le territoire.Ce film est l'un des plus représentatifs de l'intensification voulue par la colonisation à propos des rapports intercommunautaires. Faisant fi des tensions politiques, la conclusion renouvelle l'idéologie de l'époque: 'le Congo est un pays d'avenir si Blancs et Noirs continuent à travailler main dans la main'


Film
Fils d'Imana : la geste du Rwanda

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Abstract

Ce film, entre documentaire et fiction, retrace l'histoire du Rwanda, depuis les origines mythiques jusqu'à la colonisation européenne. Le cinéaste réalise une véritable ode au pays aimé. Notons qu'il est, par ailleurs, le porte-parole du Mwami Charles Mutara Rudahigwa qui signe ce texte d'introduction : « L'assistance matérielle qui n'irait pas de pair avec le respect ne créerait aucun véritable lien d'amitié. Pour nous respecter, le monde doit nous connaître. C'est pourquoi je vous demande de montrer notre dignité humaine, nos traditions et notre folklore». Il a été réalisé dans le cadre du Jubilé des Missions des pères blancs et du Jubilé du Mwami qui comptait alors 25 ans de règne. Pour les autorités belges, ce film était destiné à faire connaître au public d'Europe et des États-Unis les aspects du Rwanda ancien confrontés à l'évolution contemporaine et aux réformes introduites par celles-ci.Dans le prologue, une jeune fille, en préparation de sa thèse de doctorat, débarque au Rwanda pour y poursuivre ses recherches. Elle y fait la connaissance d'un petit garçon, vendeur de souvenirs. Ensemble, ils partent à la découverte du pays. Après avoir admiré d'audacieux danseurs Tutsi ainsi que le Kalinga, le grand tambour dynastique et les autres tambours sacrés en présence du Mwami qui parraine le projet, ils passent la soirée avec l'historien Alexis Kagame à écouter des mélodies traditionnelles. Depuis des siècles, elles chantent les hauts faits de l'histoire rwandaise. Tout à coup, la soirée est interrompue par l'apparition, au coin du feu, de «l'esprit du Rwanda». Personnifié par un ancien, il est venu conter son histoire...Pendant plus d'une heure, ce film aux couleurs éclatantes développe une véritable fresque historique rwandaise, aux teintes simplistes et superficielles, mais rehaussée de mythe et de mystère. Divers sujets y sont abordés: la création du pays par Imana, dieu des Rwandais, les rencontres et relations entre les différents groupés ethniques (Pygmées Twa, Hutu, Tutsi), la description des structures politico-royales Tutsi, une reconstitution guerrière, l'arrivée de l'expédition allemande du Dr Kandt, l'œuvre des missionnaires. À la fin du film, l'installation des Européens au Rwanda et la colonisation du pays (y compris dans ses dérives) est brièvement dépeinte par l'«esprit du Rwanda », avant que la jeune femme ne reparte, le cœur lourd, vers la vieille Europe.


Film
Périple africain

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Abstract

Comme son nom l’indique, ce documentaire montre les splendeurs du Congo et du Ruanda-Urundi filmées tout au long d’un voyage motorisé à travers ces deux pays. Au départ de Vista, petit port de pêche sur la côte Atlantique, Cornil passe par Coma, Matadi et Léopoldville avant de visiter Elisabethville, Usumbura, Bukavu, et enfin, Goma. A la manière d’un touriste, l’abbé Cornil, résidant au Congo belge depuis 1949 afin de réaliser des films éducatifs à l’intention des Congolais, indique les sites intéressants et les aspects qui donnent à l’Afrique sa singularité du point de vue de l’Européen.De part l’intérêt premier du cinéaste, d’importantes étapes du voyage développent une fonction éminemment sociale. Ainsi, l’école médicale et le jardin botanique du frère Gillet à Kisantu, l’hôpital de Fomulac (Centre de formation médicale de l’université de Louvain), le séminaire jésuite de Mayidi sont présentés méticuleusement. A chacune de ces étapes, les populations locales sont longuement filmées : les jeunes mère apportant leur enfant à la consultation des nourrissons, des piétons au bord de la route, des femmes faisant la lessive dans le ruisseau, signes certains de l’intérêt et de l’affection portée par le cinéaste aux Congolais qu’il côtoie régulièrement. L’expédition se dirige ensuite vers le Kasai où des séminaires et léproseries missionnaires sont également visitées. A Elisabethville, l’accent est mis sur le décor urbains et ses bâtiments modernes et luxueux, ainsi que sur le marché de la ville qui permet d’observer les Congolais faisant leurs courses : «Les marchandises sont étalées par terre, tant pis pour l’hygiène !». Une belle séquence, prise sur le vif, est consacrée à l’arrivée du chef Lunda par chemin de fer. Transporté dans la ville en tippoie puis en voiture, il est acclamé par une foule nombreuse, chamarrée, et par de nombreuses femmes qui se sont peint le visage en blanc pour l’occasion.Comme à l’habitude des voyages organisés dans la colonie, la caméra se dirige vers Ruanda-Urundi et en particulier vers Usumbura, où l’accent est mis sur l’importance du sport et du délassement physique pour la population de cette région. Le périple se poursuit de l’autre côté de la frontière, à Bukavu et ses établissements de la Formulac, avant de traverser la région des volcans et Goma. Le Parc national Albert constitue la dernière étape de ce voyage et c’est avec humour et respect que la voix off commente les magnifique faunes et flores de la région. Ce très beau périple à travers le pays s’achève sur un «au revoir» où le spectateur, satisfait de cette vision majestueuse et forte de l’Afrique centrale, ne demande qu’à réitérer, mais sur le terrain cette fois


Film
Tokende

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Abstract

Tokende, film officiel du Pavillon des Missions Catholiques du Congo belge lors de l'Exposition de 1958, représente le plus grand succès cinématographique de De Boe. Ce long-métrage, tourné en cinémascope, retrace soixante années d'apostolat des missions catholiques, il est conçu tel un documentaire épique qui mêle reconstitution d'épisodes historiques (reconstitution par la fiction) et réalité contemporaine (rendue par des scènes vécues). Grand prix du documentaire au 3e Festival du film belge en 1959, ce film obtient également le premier prix de la Ligue catholique du Film (Kristelijke Broederschap). Certaines scènes sont spectaculaires (scènes de foule, mise en scène grandiose).«Tokende», expression signifiant «en avant» rend donc un sincère hommage à l'œuvre missionnaire sur le terrain. Une reconstitution historique place le spectateur dans une église de Bruges à la toute fin du XIXe siècle, où cinq religieuses sont bénies avant de s'embarquer pour la colonie. Comme d'autres auparavant, elles doivent traverser le pays en s'enfonçant dans des terres inconnues afin de nouer, non sans difficulté, des liens avec les populations locales et les persuader des bienfaits de la religion catholique et de l'enseignement. Ainsi, des chapelles-écoles sont érigées au cœur de certains villages, constructions qui se transformeront par la suite en édifices durables. À partir de là, un documentaire contemporain démontre la persistance de certaines églises et lieux d'enseignement ainsi que l'afflux grandissant déjeunes Congolais et Européens dans les paroisses chrétiennes. Les enfants y apprennent le français, le chant et la musique, ainsi que d'autres disciplines nécessaires à une future formation professionnelle manuelle, intellectuelle ou d'enseignement «indispensable à la société moderne», comme le souligne le commentaire. Lovanium, la FOMULAC (Fondation Médicale de l'Université de Louvain au Congo) et la CADULAC (Centre Agronomique de l'Université de Louvain au Congo) fournissent des exemples de cette réussite. En outre, ces religieux ont organisé un enseignement adapté à une meilleure intégration des femmes congolaises ainsi que des déshérités (Pygmées, orphelins, métis ou lépreux). Une dernière partie est consacrée à la formation des prêtres autochtones. En rendant la chrétienté «très vivace» au Congo, les vocations religieuses sont nombreuses: de jeunes séminaristes et novices se destinent à l'enseignement, à la prêtrise ou à la vie monastique.Le final comporte un rappel visuel des séquences initiales du film, mais avec des protagonistes Congolais cette fois : les prêtres autochtones reprennent les gestes de leurs prédécesseurs blancs (ils parcourent les villages, baptisent, donnent les derniers sacrements, disent la messe), dans un esprit dorénavant tourné vers un futur entre les mains de la relève africaine

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