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Konstantin Stanislavski : Correspondance (1886-1938)
Authors: ---
Year: 2018 Publisher: Paris : Eur'Orbem Éditions,

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Abstract

Homme de théâtre russe, universellement connu pour sa méthode de formation de l'acteur « le Système », co-fondateur et directeur du Théâtre d'Art de Moscou, acteur, metteur en scène, pédagogue, Konstantin Stanislavski (1863-1938) a laissé une importante correspondance qui témoigne de son trajet théorique et de sa longue pratique théâtrale. Les lettres ici présentées révèlent d᾿abord son infatigable curiosité qui le pousse à rencontrer les artistes les plus divers pour apprendre auprès d᾿eux, discuter de son approche du théâtre et du jeu. Grâce aux tournées internationales du Théâtre d᾿Art en 1906 et 1922-1924, sa renommée s᾿étend et les échanges se multiplient avec Craig, Duncan, Gémier, Hébertot, Maeterlinck, Reinhardt. La correspondance permet de découvrir aussi les sacrifices personnels consentis au nom de la grande œuvre : la création, l᾿administration, et la transmission du Théâtre d᾿Art de Moscou. À cet égard, les échanges avec l᾿autre directeur du Théâtre, Nemirovitch-Dantchenko, en disent long sur les difficultés de la cohabitation : pendant quarante ans, les deux directeurs ont tant bien que mal maintenu le cap dans les tempêtes des révolutions et des guerres,et ils ont réussi à sauver leur théâtre, au départ privé, puis nationalisé en 1919. Les lettres de Stanislavski permettent de suivre pas à pas la soviétisation de la compagnie qui faillit disparaître au début des années vingt comme bastion de l᾿art bourgeois mais qui fut choisie par Staline pour servir de modèle à toute l᾿URSS. Enfin, les lettres de Stanislavski racontent les angoisses de l᾿écriture du Système, les pressions idéologiques, les difficultés terminologiques, surmontées par la certitude que l᾿expérience d᾿une vie dans l᾿art servira d᾿exemple et enrichira les futurs comédiens.


Book
La critique, le critique

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Les textes rassemblés ici proposent une enquête sur « la critique » et « le critique », parce que le lieu critique peut être interne à l’œuvre et ne doit pas être nécessairement associé à une pratique institutionnelle ; et parce que c’est aussi un discours sur l’œuvre, qui se pose parfois comme un extérieur distancié, parfois comme son prolongement ou « espace de résonance ». La critique appartient-elle à l’œuvre ou est-elle la recherche d’un au-delà de l’œuvre ? Quelles valeurs pose-t-elle, et quels sont ses rapports avec le passé de la critique ? Ce dernier se confond- il, ou pas, avec l’histoire de l’art ? Quels rapports entre critique et public ? L’ambition de ce volume, au lieu de séparer les champs de la critique littéraire, de la critique de théâtre, de la critique cinématographique et de celle des arts plastiques, sera de dégager les axes communs dans les approches et les conceptions de la critique et du critique. De sa double relation avec l’œuvre et avec le public, évoquée avec peu de ménagements par Balzac, déjà : « Il existe dans tout critique un auteur impuissant. ». Que dire de cette image d’impuissance associée surtout au critique universitaire, « sur les hauteurs du Quartier latin, dans les profondeurs d’une bibliothèque », « vieillard » qui « a tant vu de choses qu’il ne se soucie plus de regarder le temps présent » (Monographie de la presse parisienne). Ce rapport au présent n’est-il pas justement le moment critique par excellence, celui qui rend l’œuvre critique ?

Lioubimov : La Taganka

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Nommé directeur artistique du Théâtre de la Taganka à Moscou en 1964, louri Lioubimov est l’un des metteurs en scène les plus significatifs des décennies 60-70. L’histoire de la Taganka constitue alors à la fois un moment capital de l’histoire du théâtre et de la société russes et soviétiques, et un cas représentatif du théâtre de résistance dans les pays communistes. La distance est aujourd’hui propice pour y revenir : ni trop près, ni trop loin encore de ce théâtre « effervescent » qui, au début des années 90, après les transformations à l’Est, perdit sa raison d’être, malgré le retour de son directeur, destitué et exilé en 1984. Les traces sont nombreuses et les témoins vivants, ce qui permet l’enquête avant l’analyse. L’enthousiasme s’est apaisé, mais la formidable aventure théâtrale n’a pas sombré dans l’oubli ni dans les querelles intestines qui, en 1992, ont abouti à la division de la troupe en deux. La scène poétique et politique de Lioubimov permet d’aborder des problèmes esthétiques spécifiques : celui d’un théâtre « sans pièces », montage de textes en prose, classique ou contemporaine, celui de la mise en scène « métaphorique ». Mais dans la mesure où sa pratique est déterminée par les rapports entretenus avec le pouvoir, l’idéologie, les instances de censure, la dissidence, et surtout par la relation essentielle, vitale, que la Taganka tisse avec son public, les questions artistiques se doublent toujours de questions touchant au fonctionne­ment de la société et à l’organisation politique. En URSS, la Taganka a été au cœur d’une problématique de la mémoire. L’œuvre que louri Lioubimov a réalisée à la Taganka de 1964 à 1984, en rassemblant autour de lui une pléiade de grands écrivains et compositeurs, le scénographe David Boroski et une troupe unique où jouait le chanteur-poète Vladimir Vyssotski, a représenté un espace de liberté authentique dans le contexte de la stagnation brejnévienne. Elle peut aussi constituer un instrument de réflexion pour la…


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Classicisme et modernité dans le théâtre des XXe et XXIe siècles

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« Finalement, je suis pour le classicisme : c’est cela l’avant-garde. » Dans Notes et contre-notes (1962) Ionesco exprime en ces termes, volontiers provocateurs, sa conception de la modernité théâtrale. Sans doute cette tension dynamique entre héritage et innovation, tradition et révolution, constitue-t-elle une clef de lecture efficace pour une grande part de la production dramatique française des XXe et XXIe siècles. Les contributeurs de cet ouvrage interrogent, à la lumière des notions en apparence antagonistes de « classicisme » et de « modernité », le vaste répertoire qu’ont contribué à forger des auteurs tels que Claudel, Giraudoux, Genet, Ionesco, Beckett ou encore Schéhadé. Ils en explorent la dramaturgie, questionnant notamment l’usage réservé aux didascalies ou l’interaction entre le théâtre et la danse. Ils s’intéressent également à la réécriture, phénomène qui fait écho à la stratégie classique de l’imitation en introduisant un rapport ludique au texte matriciel. Ils soulignent enfin l’importance accordée depuis deux siècles au metteur en scène et étudient la façon dont ce dernier est à l’origine de nombreuses modifications du texte théâtral.

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